Sur le post "régime et industrie minceur", j'ai répondu à quelqu'un qui suivait un programme WW et je lui ai expliqué pourquoi j'avais choisi la rééducation alimentaire et pas un régime.
Et j'ai eu envie de témoigner ici à nouveau sur les effets physiques certes, mais aussi psychologiques et psychiques que cette rééducation alimentaire a sur moi. (j'avoue j'ai repris pas mal d'arguments que j'avais développés sur l'autre post mais je me suis dit que peut-être tout le monde ne lisait pas le forum Régimes).
J'ai entamé un rééquilibrage alimentaire depuis juin 2004. Je sais que j'ai perdu du poids. Je le vois à mes vêtements, on me le dit, je le vois moi-même. Mais le but du rééquilibrage à mon sens n'est pas la perte de poids mesurable à tout prix, contrairement au régime (en fait je sais maintenant que j'ai du perdre 5 à 6 kilos).
J'ai réappris à écouter mon corps, à savoir si j'avais faim ou seulement si je voulais compenser qq chose en mangeant. J'ai redécouvert les goûts, les saveurs. Au début j'ai du penser à ce que je faisais et puis très vite c'est mon corps qui m'a donné les signes positifs. Certaines envies se sont envolées.
C'est ça qui m'a le plus surprise. La sensation de redécouvrir mon corps et d'avoir l'impression de dominer la situation. Pas en lui imposant des restrictions au contraire. Juste en l'écoutant. Et pas de subir comme j'en avais l'impression quand je "tombais" dans le frigo...
Et je trouve que le fait de ne plus avoir envie de savoir combien on pèse est un point super positif.
J'ai aussi retrouvé le plaisir de m'habiller avec des couleurs et des matières sympas au lieu de mes sacs noirs. Le plaisir de me montrer aussi, de faire des rencontres, notamment celles de vlr mais aussi d'autres, de me laisser prendre en photo et les mettre en ligne (il y a 6 mois je ne l'envisageais même pas). Le plaisir de me maquiller, d'avoir envie de plaire à nouveau, aux autres d'abord mais surtout à moi. J'ai retrouvé une joie de vivre parce que je ne me laisse plus déborder par mon image que je trouvais si négative.
Tout mon entourage le remarque. J'ai même des collègues "minces" qui me disent qu'elles aimeraient être comme moi (c'est menteur des fois les filles !
). Certains me demandent même si c'est l'amour qui me transforme comme ça ! Oui en un sens. Celui que j'arrive enfin à me porter à moi-même.
Parce que finalement je mettais pas mal de choses sur le dos de mes kilos. Mais le problème était ailleurs. Une histoire entre moi et moi.
Je ne serai jamais mince. Je ne ferai jamais le poids que je m'étais imaginée être mon poids idéal (65 kg) et que je faisais quand j'étais malade. Parce que ce n'est pas mon set point. Là je suis ronde et bien. Je resterai ronde. Je continuerai à m'habiller au rayon grandes tailles. Je continuerai à penser que la nourriture est non seulement un moyen de vivre mais un plaisir.
La rééducation alimentaire c'est aussi ça. Un moyen de se retrouver soi-même, de mieux se comprendre et de s'accepter. Ca ne se fait pas en un jour. J'ai encore des progrès à faire. Mais j'ai le temps. J'irai à mon rythme à moi et en tout cas fini les tortures des régimes !
Et j'ai eu envie de témoigner ici à nouveau sur les effets physiques certes, mais aussi psychologiques et psychiques que cette rééducation alimentaire a sur moi. (j'avoue j'ai repris pas mal d'arguments que j'avais développés sur l'autre post mais je me suis dit que peut-être tout le monde ne lisait pas le forum Régimes).
J'ai entamé un rééquilibrage alimentaire depuis juin 2004. Je sais que j'ai perdu du poids. Je le vois à mes vêtements, on me le dit, je le vois moi-même. Mais le but du rééquilibrage à mon sens n'est pas la perte de poids mesurable à tout prix, contrairement au régime (en fait je sais maintenant que j'ai du perdre 5 à 6 kilos).
J'ai réappris à écouter mon corps, à savoir si j'avais faim ou seulement si je voulais compenser qq chose en mangeant. J'ai redécouvert les goûts, les saveurs. Au début j'ai du penser à ce que je faisais et puis très vite c'est mon corps qui m'a donné les signes positifs. Certaines envies se sont envolées.
C'est ça qui m'a le plus surprise. La sensation de redécouvrir mon corps et d'avoir l'impression de dominer la situation. Pas en lui imposant des restrictions au contraire. Juste en l'écoutant. Et pas de subir comme j'en avais l'impression quand je "tombais" dans le frigo...
Et je trouve que le fait de ne plus avoir envie de savoir combien on pèse est un point super positif.
J'ai aussi retrouvé le plaisir de m'habiller avec des couleurs et des matières sympas au lieu de mes sacs noirs. Le plaisir de me montrer aussi, de faire des rencontres, notamment celles de vlr mais aussi d'autres, de me laisser prendre en photo et les mettre en ligne (il y a 6 mois je ne l'envisageais même pas). Le plaisir de me maquiller, d'avoir envie de plaire à nouveau, aux autres d'abord mais surtout à moi. J'ai retrouvé une joie de vivre parce que je ne me laisse plus déborder par mon image que je trouvais si négative.
Tout mon entourage le remarque. J'ai même des collègues "minces" qui me disent qu'elles aimeraient être comme moi (c'est menteur des fois les filles !

Parce que finalement je mettais pas mal de choses sur le dos de mes kilos. Mais le problème était ailleurs. Une histoire entre moi et moi.
Je ne serai jamais mince. Je ne ferai jamais le poids que je m'étais imaginée être mon poids idéal (65 kg) et que je faisais quand j'étais malade. Parce que ce n'est pas mon set point. Là je suis ronde et bien. Je resterai ronde. Je continuerai à m'habiller au rayon grandes tailles. Je continuerai à penser que la nourriture est non seulement un moyen de vivre mais un plaisir.
La rééducation alimentaire c'est aussi ça. Un moyen de se retrouver soi-même, de mieux se comprendre et de s'accepter. Ca ne se fait pas en un jour. J'ai encore des progrès à faire. Mais j'ai le temps. J'irai à mon rythme à moi et en tout cas fini les tortures des régimes !

Toute chose prend sa source dans le voeu des hommes