« Le plus ironique, c’est qu’elle voulait améliorer sa vie et qu’elle est sortie les pieds devant.«
« On avait l’impression qu’ils voulaient s’en débarrasser au lieu d’en prendre soin.«
« C’était erreur par-dessus erreur. Ça a fini par lui coûter la vie. On ne peut pas laisser le système tuer les gens comme ça » dit Hélène Stuart
Une femme de 55 ans est morte des suites de plusieurs complications liées à sa chirurgie bariatrique.
Joanne Stuart a été transférée cinq fois avant qu’elle ne finisse par mourir.
La soeur de la victime raconte le parcours de Joanne qui avec 300 livres soit environ 136 kilos voulait améliorer sa santé !
Devant une attente de 6 ans pour se faire opérer à Montréal, elle a cherché une solution sur internet et a trouvé un lieu où les choses se faisaient plus rapidement : Le Val-d’Or.
Opérée le 17 novembre 2010, Joanne a pu sortir de l’hôpital avant la fin de la journée alors qu’elle n’allait pas très bien.
2 jours plus tard, elle revient et se fait réopérer en urgence, du liquide s’écoulait de sa plaie, l’anneau est retiré et Joanne intubée.
En fait, l’estomac de Joanne Stuart avait été perforé, elle s’empoisonnait raconte sa soeur Hélène !
Gardée quelques jours, Joanne est envoyée le 3 décembre dans le centre hospitalier d’Argenteuil à Lachute, puis deux jours plus tard elle retourne d’urgence à l’Hôpital Général de Montréal…
Le 8 décembre retour à Lachute, le 10 décembre retour d’urgence à Montréal et à nouveau à Lachute le 26 décembre.
Entre transferts, difficultées respiratoires, intubation, extubation, infection nosocomiale, trachéotomie… la famille de Joanne reste perplexe et ne comprend ni les transferts, ni la façon dont est traité Joanne qui se retrouve en soins intensifs !
Le 3 janvier Joanne décéde.
Elle a subi des lésions au cerveau après s’être étouffée alors que certains appareils qui l’aidaient à respirer furent débranchés. Son état de santé se détériore rapidement. Elle meurt dans les heures qui suivent.
Sa famille a demandé une autopsie pour connaître les causes exactes de la mort.
À Val-d’Or, on invite la famille à s’adresser à la commissaire aux plaintes.