Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, il a grandi dans un ghetto de la banlieue sud de Los Angeles (Watts) où il a cottoyé violence et gangs.
Ce jeune garçon pas très sage qui chante pourtant dans le chœur d’une église baptiste, s’adonne à la boisson, participe à des bagarres et commet de petits cambriolages.
Bien évidemment, comme tous les garçons, Barry White mue, il raconte à ce propos : « Ma mère et moi, nous avons été terrifiés en entendant ma voix, ce matin-là. »
Il finit par faire 5 mois de prison en 1960 pour vol de pneus.
Durant la prison, il découvre Elvis Presley et sa chanson « It’s now or never« .
Il décide alors de changer sa vie et de se consacrer à la musique.
En 1963 il joue du piano sur Harlem Shuffle, il devient ensuite « A&R » (artist and repertoire, chercheur de talents) pour le label Keen Records et est, à ce titre, à l’origine de plusieurs succès régionaux de rhythm’n’blues.
En 1969, Il se lance dans la composition et crée sa maison de disque, il est alors à l’origine du trio féminin Love Unlimited (Glodean James (membre des Love Unlimited) deviendra sa muse et sa seconde épouse).
Il réalise des maquettes de chansons, parmi lesquelles « I’m Gonna Love Just a Little More« .
Un ami finit par le convaincre de tenter sa chance lui-même.
Il rejoint 20th Century Records et, en 1973 sort son premier album I’ve Got so Much to Give, qui est un vrai succès !!
Barry White est lancé, et son style est au point. Un rythme souple et presque moelleux, des cordes et des cœurs féminins, une voix profonde et sensuell, voilà la recette de son succés.
B W est porté par le disco et la musique afro-americaine : les années 70 c’est son âge d’or.
L’avantage de ce crooner à la voix charnelle, plus que les groupes en vogue de l’époque, il touche la ménagère, mais aussi les cadres, la race et le milieu social s’effacent devant la volupté de sa musique.
Plus tard, au fil d’une carrière qui le mène sur tous les plateaux de télévision des Etats-Unis, le Love Unlimited Orchestra deviendra un ensemble de 80 musiciennes chargées de mettre en valeur l’idole.
Chacune de ses appararitions sur scène est un véritable évènement pendant lequel les fans jetent leurs sous-vêtements en direction de l’estrade.
Il dit de sa musique : « Je parle de l’amour, des relations, du moment partagé avec l’autre ».
Une période creuse d’un quizaine d’années nous prive de sa chaude voix.
C’est en fait grâce aux nouvelles musiques telles que le rap, qui utilisent ses samples de sa musique, et les rappeurs qui s’inspirent de son look, que Barry revient au goût du jour !
L’un d’entre eux (Big Daddy Kane) enregistre même avec lui en 1990.
En 1995, The icon is love nous offre un bref retour, une nouvelle route vers le succès !
Puis les Simpsons, South Park (le chief est fortement inspiré de B W), et surtout la série Ally Mc Beal le mette sous les projecteurs.
Qui ne souvient pas de l’avocat John Cage et de sa danse de virilité sur les chansons de Barry White ?
En 2000, il gagne 2 grammies pour son dernier album « Stayng Power », ils les meritaient depuis longtemps.
Avec sa voix profonde et son physique imposant qui le faisaient surnommer parfois « le Morse », Barry Whyte nous laisse des chansons comme : « Can’t Get Enough of Your Love » ou « You’re the First, The Last, My Everything« , et encore « I’m Gonna Love Just a Little More, Baby « , « Let The Music Play« , qui se sont vendus à des millions d’exemplaires.
Ce grand charmeur à la voie de basse sensuelle a sut séduire un large public et ce n’est pas ses rondeurs qui l’on arrêté !!!
Marié à deux reprises, il laisse huit enfants et plusieurs petits-enfants.
Au total, Barry White a vendu plus de 100 millions de disques.
Et aujourd’hui, on ecoute toujours avec plaisir ses succées. Qu’on le veuille ou non, il est sans conteste un incontournable de la musique de chambre!
Il nous a quitté à l’âge de 58 ans, le 4 juillet 2003 des suites de problemes de santé, il était hospitalisé à Los Angeles dans l’attente d’une grèphe de reins.
Barry White est mort en pleine gloire !
Il a sut imposer un personnage puissant et vibrant, qui a et continuera à influencer de nombreux artistes au grand bonheur de nos oreilles.
Fan club de Barry White, des tonnes d’infos et de photos (en anglais).
Hommage public sera rendu au roi de la musique soul Barry White début août.