Kate Dillon a commencé sa carrière de mannequin à l’âge de 16 ans, elle a été repérée dans une foule à San Diego.
En 1991, elle gagne le concours « Elite Model Look », puis signe avec l’agence Elite.
Elle fit la couverture de nombreux magazine comme Vogue, Glamour ou Mademoiselle, défila pour de grand noms comme Dior.
On l’a voyait comme la prochaine Cindy Crawford.
Mais quelque chose n’allait pas. Kate réalise que le régime auxquels elle se restreint pour garder une taille mannequin ne lui convient pas, car elle n’est pas naturellement mince, et souffre secrètement d’anorexie.
Kate cherche alors l’aide d’un nutritionniste, et commence à reprendre du poids, à tel point que les clients de son agence commence à se plaindre : « Elle devenait grosse ! »
Dégoûtée par le monde de la mode, Kate a alors décidé d’être elle-même : « Je me suis donné la liberté pour redevenir moi-même. La liberté d’être grosse, la liberté d’être « smart », la liberté d’être juste moi !». Elle quitte donc le monde de la mode et retourne dans sa ville natale de San Diego en californie.
Quelques temps après cela, elle fit le choix de se retrouver à nouveau face à l’appareil suite au conseil d’un ami, mais cette fois en qualité de Mannequin grande taille, elle est alors plus belle que jamais !
Elle part alors pour New York où l’agence Wilhelmina Models l’engage comme mannequin grande taille.
La carrière de Kate a explosé rapidement, elle est devenu l’une des plus célèbres mannequin grandes tailles et a été nommé modèle de l’année en 1998 et dans le magazine People comme l’une des « 50 plus belle personnes » de 2001.
Elisabeth – The large division of Liz Clairbone – « V-girl » for Venezia by Lane Bryant – Mode magazine – voilà les grands noms dont elle a été le modèle.
Elle est également modèle pour Marina Rinaldi (Max Mara) et défile pour Elena Miro
« Je préfère me décrire comme quelqu’un de potelé » a t-elle dit.
«La vérité, c’est que je n’ai pas la peau sur les os. Je déteste tourner autour du pot avec des phrases comme «large size» !»
«Le printemps dernier, j’ai couru après un journaliste avec lequel j’avais l’habitude de travailler : Je suis à nouveau mannequin mais je suis mannequin « grosse » taille .
C’était tellement libérateur de lui dire, parce que c’est ce que je suis. Je ne suis plus maigre. J’espère que je n’en serais plus une, et je sais que c’est la première marche pour m’accepter et m’aimer comme je suis.»
Elle a pris la parole au «Vista Hill Women’s Council on Mental Health» pour parler de la pression d’être mince, et sa propre prise de conscience qui a changé sa vie.
Maintenant Kate Dillon a élargie son horizon, elle n’est plus juste un mannequin.
Elle va régulièrement parler aux jeunes femmes de l’impact de l’image du corps et de la santé.
Kate a d’ailleurs participé en 1999 à un congrès du «National Eating Disorders » sponsorisé par le «Harving Eating Disorders Center» dans le but de promouvoir l’acceptation de soi.
Elle est aussi vice présidente de «Echo Prosocial Gallery», une organisation New Yorkaise qui cherche à éduquer la conscience sociale des enfants par l’art.
Kate pense que les femmes devraient accepter leur différence plutôt que de tenter de rentrer dans un moule exigu pour être toute identique.
Cette sublime ronde lutte donc activement contre les préjugés et les effets dévastateurs de l’image des femmes renvoyé par les médias.
C’est un merveilleux exemple d’engagement, elle rayonne sur ses photos, elle est épanouie !
The Totally Kate Dillon site (site en anglais)
The San Diego Magazine 50 People to Watchin 2001