L’amour extra large (Shallow hal)
Film américain (2001). Comédie. Durée : 1h54mn.
Date de sortie : 06 Mars 2002
Avec Gwyneth Paltrow, Jack Black, Jason Alexander, Joe Viterelli, Rene Kirby…
Réalisé par Bobby Farrelly, Peter Farrelly
Lorsque qu’un macho, imbus de lui même ne daigne poser ses yeux que sur les « bombes », et considère la chasse aux « canons » comme un devoir, quand en plus cet homme n’est pas la représentation de l’homme idéal et que toutes les femmes le repoussent, que peut-il lui arriver de pire ?
Hal Larsen, ce prince charmant totalement burlesque se retrouve coincé dans un ascenseur avec un hypnotiseur, qui dépité par sa vision néandertalienne de la femme, lui fait une proposition et transforme totalement sa vision, il discernera la beauté intérieure d’autrui au lieu de voir l’apparence !
La vie de Hal se voit alors transformé et son ami, fervent adepte de la chasse aux mannequins ne le reconnaît plus ! Seulement, avec son nouveau regard sur le femmes, Hal rencontre désormais des femmes qu’il trouve sublimes, et qui en plus ne le repoussent plus. Comble du bonheur, ces femmes sont sensibles et touchantes, mais ne correspondent pas au canon de beauté. Peu importe, Hal se satisfait de son illusion et va même jusqu’à tomber amoureux.
Ce film est la fois traité avec la médiocrité habituelle des grosses productions, et beaucoup de finesse grâce aux idées qui passent dans les dialogues.
En effet, d’un côté on en fait des tonnes sur tous les clichés du poids, le bruit des pas comme si Godzilla arrivait, la bombe dans la piscine qui envoie un gamin dans un arbre etc. Sans oublier que la beauté des mannequins filiformes est présentée comme indiscutable, et ceux jusqu’à la fin du film.
Paradoxalement, on trouve dans ce film un gourou aux allures de sage, un comportement chevaleresque de Hal luttant contre la bêtise des gens qui ne voit la beauté que dans les apparences, et l’idée qu’il existe autre chose de plus précieux chez les individus que la poudre aux yeux qu’ils envoient !
En réalité, je m’attendais à un film facile et grossier, et j’ai été surprise de la tournure de l’histoire. Ah, si seulement nous étions tous capable de voir la beauté intérieur au lieu de se laisser bluffer par les apparences…
Je regrette cependant que ce film soit pollué ainsi par un humour qui finalement minimise fortement les idées véhiculés !
Dans un ascenseur, il fait la connaissance de Tony Robbins, un gourou qui l’hypnotise et lui permet de discerner la beauté intérieure d’autrui. Hal voit alors en Rosemary Shanahan, qui pèse plus de 135 kilos et travaille dans l’humanitaire, la femme la plus belle du monde. Il tombe aussitôt amoureux d’elle.
Lorsque le sort prend fin, il découvre que celle-ci est obèse. Il doit alors choisir entre la renier pour son apparence physique et l’aimer pour ce qu’elle est vraiment.«