« Maintenant qu’Apolline avait connu l’amour » de Michel Cyprien.
(ISBN : 2260016251 – éditeur : Julliard – prix : 20€)
Maintenant qu’Apolline avait connu l’amour est la suite du très bon Le chocolat d’Apolline.
On retrouve Apolline auprès d’Edouard vivant pleinement cette amour, et auprès de sa mère un peu perturbé par sa nouvelle vie, d’autant plus qu’elle ne mange plus de chocolat !
Mais le décès d’Edouard vient vite remettre en cause ce nouvel équilibre.
Après avoir lu le chocolat d’Apolline,
Quel ne fut pas ma déception avec ce deuxième livre où l’on ressent franchement l’histoire tirée en longueur, voir même sans queue ni tête sur la fin.
Michel Cyprien aurait du se contenter du premier volet qui était lui une vraie réussite.
L’évolution du monde d’Apolline reste intéressante si l’on se concentre sur sa courte mais révélatrice relation avec son amant de professeur Edouard, et ses tumultueux rapport avec Mme Desmoulins (sa mère). Mais la tournure amoureuse que prend sa vie dans la deuxième partie du livre à des airs d’échecs, sa famille recomposée semble être le résultat de l’abandon de ses rêves et finalement d’elle même.
Maintenant qu’Apolline avait connu l’amour, me laisse un goût amer vous l’aurez compris !
Sous prétexte qu’elle a connu l’amour doit-elle chambouler sa vie et renoncer à elle même pour le bonheur des autres ? Son nouveau bonheur en est-il vraiment un ?
« Du jour où elle a croisé Edouard Lejardolli Et qu’il l’a regardée, Apolline s’est réconciliés avec la vie. Son embonpoint, son caractère déplorable, sa famile, ses déceptions… , tout est devenu prétexte à légèreté, jusqu’à ce que son bien-aimé meure brutalement en plein orgasme. Pour Apolline, entre une mère envahissante et la vieille copine tyrannique qu’elle ne veur plus voir, il va être difficile de remonter la pente. Mais elle n’est pas du genre à renoncer au bonheur… »
« Pour notre plus garnd plaisir, Michel Cyprien remte en scène sa fameuse héroïne du Chocolat d’Apolline, professeur de philosophie au physique fellinien. Une chronique drolatique qui dépeint la tragicimédie de notre existence et invente un art tout à fait nouveau la famille recomposée »