Stupéfiant : Les chances de sortir vivant de l’hôpital suite à une crise cardiaque augmentent avec le poids!
Entre l’IMC 16 et 60, à chaque fois qu’on augmente l’IMC de 5, elles s’accroissent de 10% !
Le docteur Gregg Fonarow et son équipe de l’université de Californie ont étudié plus de 80 000 patients et presque 109 000 cas de crises cardiaques pour arriver à la conclusion que les personnes obèses hospitalisées pour des crises cardiaques guérissaient mieux que les autres.
Dans cette étude, Fonarow et son équipe ont observé des patients avec des IMC allant de très mince(16) à très obèses (60) . Les patients avec l’IMC le plus élevé ont une fraction d’éjection du ventricule gauche plus importante, c’est à dire que leur coeur est capable de pomper plus de sang à chaque pulsation.
Les chercheurs ont remarqué que plus l’IMC augmente, plus le taux de mort à l’hopital après une crise cardiaque diminue. Toujours vrai en fonction de critères comme l’age, le sexe, la pression sanguine, et le poul.
Le taux total de ces morts est (par catégorie de poids selon l’IMC) de 6.3% pour les personnes les plus minces, 4.6% pour les poids moyens, 3.4% pour les personnes en surpoids, 2.4% pour les obèses et 2,2 % pour les IMC les plus hauts.
Entre les 2 extrêmes, le risque de mort à l’hôpital suite à une crise cardiaque diminue de 10% à chaque fois qu’on augmente l’IMC de 5 !
L’équipe de recherche suggère que les personnes en surpoids et obèse pourrait avoir une plus grande réserve métabolique disponible en cas de crise cardiaque.
Ce nouveau paradoxe de l’obésité ouvre les portes à une nouvelle ligne de recherche :
L’utilisation de supports métaboliques et nutritionel pour guérir les patients hospitalisés après une crise cardiaque.
Etude complète publiée dans le American Heart Journal, vol 153, p 74
The American Heart Journal (Volume 153, Issue 1, Pages 74-81 (January 2007))
Bonus : Après cette nouvelle renversante : Petit guide de survie !
Les premiers signes d’alerte, qui doivent être pris au sérieux, peuvent être les suivants :
- Une douleur thoracique forte, irradiant parfois dans le bras et l’épaule gauche ou encore dans le cou ou la mâchoire. Elle peut survenir à la suite d’un stress, à l’effort, lors d’une activité physique ou par temps froid. Cette douleur est aussi appelée angor ou « angine de la poitrine »
- Un essoufflement
- Des troubles du rythme cardiaque
- Une insuffisance cardiaque
Pour la prise en charge de l’infarctus du myocarde chaque minute compte. Un seul réflexe à avoir, appeler le SAMU – 15
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