Un groupe d’experts scientifiques et de professionnels de santé a émis 17 propositions de « chantiers prioritaires » dans le cadre de la commission chargée d’étudier les problèmes de prévention et de prise en charge de l’obésité.
Et pour une fois c’est en avance que les experts ont rendu leurs copies, car les propositions étaient attendues pour la mi-décembre !
Dommage cependant que parmis les experts une plus grande place ne soit pas faite aux associations qui travaillent en étroite relation avec des personnes concernées par le sujet.
En effet, sur 15 experts seule Anne-Sophie Joly, présidente du Collectif National des Associations d’Obèses (CNAO) semble être proche des « patients ».
Parmis les 17 propositions :
- Interdire (par voie réglementaire) la publicité télévisuelle destinée aux enfants, pour tous les produits alimentaires (à l’exception des aliments dont la promotion est compatible avec les objectifs du PNNS), aux horaires du matin avant l’école, ainsi que les mercredi, samedi et dimanche matin
- Interdire (par voie réglementaire) dans les télé-achats ou autre système de promotion grand public la vente de produits alimentaires de régime ou de compléments alimentaires ou de vêtements spéciaux ou d’appareils de gymnastique passive suggérant une efficacité sur le contrôle du poids, et dont l’intérêt n’a pas été validé par un comité d’experts nommé par les pouvoirs publics
- Créer un logo « la clé plaisir-nutrition PNNS» décliné du logo du PNNS (applicables sur les emballages ou dans des documents d’information sur les lieux de vente) destiné à informer rapidement et clairement les consommateurs, au moment de leur achat, sur les aliments dont le PNNS recommande une augmentation de consommation pour la population (attribution sur la base des profils nutritionnels, des repères de consommation et des objectifs nutritionnels du PNNS)
- Introduire de façon obligatoire dans les cursus de base des médecins, dentistes, pharmaciens, infirmières et aides-soignantes, une formation en nutrition intégrant les notions sur les comportements alimentaires et les repères de consommation du PNNS et des informations sur le dépistage, la prévention, et la prise en charge de l’obésité et
de la dénutrition.
…
Reste à voir concrètement ce que tout cela va donner, et si nous allons encore avoir droit à de superbes campagne comme : « Il ne faut pas manger trop gras, trop sucré …. »
A ton avis, bonne ou mauvaise chose tout ça ?
Quelques infos sur le Programme national nutrition santé : Infos.gouv.fr – Inserm– Mangerbouger.fr