« La Coalition contre l’obésité morbide, un organisme québécois à but non lucratif, mise sur la force du regroupement pour faire connaître la problématique de l’obésité morbide et favoriser un meilleur accès à la chirurgie bariatrique au Québec.«
Le but de ces ex-obèses anti obèses : raccourcir les délais pour obtenir une chirurgie bariatrique, pour faire diminuer le plus rapidement possible le nombre des quelques 300 000 Québécois qui souffrent d’obésité morbide.
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Le nombre de chirurgies bariatriques a beau avoir augmenté de 56% en 1 an depuis l’implantation d’un plan gouvernemental en ce sens, cela ne suffit pas à la Coalition contre l’obésité morbide qui réclame au ministère de la santé davantage d’interventions, des délais moindres et un état des lieux plus fidèle.
Alors bon, faut il vraiment le raccourcir ce délai d’accès à la chirurgie de l’obésité ?
Il est actuellement de 2-3 ans pour les québécoises.
Et justement, est ce que 2-3 ans d’attente n’offre pas au contraire la possibilité de bien préparer cette lourde chirurgie et tout ces impacts potentiels ?
2 à 3 ans, n’est-ce pas un temps utile pour réfléchir à son choix et peut être même tenter des approches plus douces comme la rééducation alimentaire, le sport et un vrai questionnement sur son rapport avec son corps et les causes de la prise de poids ?
Est-ce que le temps d’attente doit être le même pour tous, quelque soit l’importance des facteurs de co-morbidité sur la santé de la personnes ?
Sur Vivelesrondes, dans les forums chirurgie de l’obésité on a pu souvent observer une sorte de ruée vers cette chirurgie. C’est assez affolant !
Plus d’une fois on a pu lire des messages de gens qui non seulement ont l’air totalement inconscients des implications de ce genre de chirurgie, mais surtout semblent tout attendre de cette opération. tout ! – pas seulement le genre de bénéfices qu’on est sensé espérer d’une grande perte de poids-, mais carrément devenir quelqu’un d’autre. Souvent j’ai vu cette attitude, qui s’apparente je trouve beaucoup à celles des femmes qui se lancent dans la chirurgie esthétique à outrance pour devenir Barbie.
ça me donne envie de me dire : mais où est le suivi psychologique ?
Et quand je vois des personnes qui sortent juste de l’hôpital et non aucune idée de ce qu’elles peuvent manger ou pas, mais où sont les nutritionnistes ?
Le suivi psychologique et nutritionnel, cette Coalition contre l’obésité morbide n’en parle pas non plus apparemment !
Que penser de ce mouvement ?
Jennifer Schultz et Josée Roydeux, les deux membres fondateurs de la Coalition contre l’obésité morbide, ont toutes deux déjà subit une chirurgie bariatrique.
Aujourd’hui la coalition compte 1000 membres.
Sites liés : Coalition contre l’obésité morbide sur facebook – Le poids qui tue