Album « Terrain Vague », Les Ogres de barback(2004)
Merci à revepleinlesyeux qui nous a parlé de cette chanson :)
Moi, ça ne m’a jamais attiré, les filles en robe à cœur
Aux p’tites jupes à fleurs bien serrées, aux motifs de toutes les couleurs
Celles qu’ont des silhouettes de jaguar, un peu starlettes, un peu princesses
Une longue descente collant léopard et qui s’font refaire les fesses
Moi c’qui m’a toujours plu, c’est les filles en jogging sans couleur
Qui ont c’que vous app’lez un gros cul, et cette légère odeur de sueur !
Je fantasmais sur la tenue d’une Angélique, femme de ménage au resto-u
Qui me séduisait de ses grands yeux verts tout en passant la serpillière
Si je lui dédie cette chanson, c’est que je n’comprends pas très bien
Pourquoi c’que vous appelez un canon, j’le considère comme un boudin
J’espère que ma p’tite Angélique ne s’ennuiera jamais à mon bras
Qu’elle n’aimera jamais la grande musique, j’espère qu’ce p’tit air lui ira !
Moi, je me suis toujours agacé des grandes soirées parisiennes
La culture avec un faux « c », et les stars académiciennes
Les avis sur tout, les grands discours, les analyses philosophiques
Ceux qui décortiquent l’amour, qui ne connaissent pas Angélique
Angélique a quelque chose d’un ange que je ne saurais vous expliquer
Cette vulgarité qui dérange sur ces formes bien prononcées
Je fantasme sur la tenue d’une magnifique femme de ménage au resto-u
Qui m’excitait de ses grands yeux verts et demandait : « Qu’est-ce que j’vous sers ? »
Aussi je lui écris cette chanson et moi-même, je n’sais pas très bien
Si elle lui fera l’effet d’un canon ou celui d’une vieille peau d’boudin
Faites que ma p’tite Angélique ne s’ennuie jamais à mon bras
Qu’elle n’aime jamais la grande musique, j’espère qu’ce p’tit air lui ira !
Moi, c’que j’n’ai jamais pu apprendre, c’est les grandes leçons de grammaire
Toutes ces règles difficiles à comprendre qui vous font dire des phrases de travers
Les terminaisons jamais pareilles, qu’elles soient « pluriel » ou « singulier »
Moi qui n’ai connu qu’un soleil, celui qu’Angélique fait briller
Moi c’qui m’a toujours plu, c’est les phrases simples et jolies
« Mademoiselle, je me suis aperçu que vous êtes l’amour de ma vie ! »
Je fantasme sur la tenue d’une Angélique, femme de ménage au resto-u
Qui m’avalait de ses grands yeux verts entre le fromage et l’dessert
Aussi je t’écris cette chanson et je crois qu’il serait fort bien
Qu’on se la termine en canon pour ne pas la finir en eau d’boudin
Et j’ai fait avec ma p’tite Angélique, j’ai fait tant de choses à son bras sans jamais faire de grande musique, j’ai pu finir ce p’tit air-là..
Site officile des Ogres de Barback
Le label Irfan – discographie des Ogres
Partitions des Ogres de Barback
2 commentaires
Mmh je connais cette chanson depuis des mois… Et elle reste bien en tête.
Vraiment très rafraichissant dans l’univers de la musique actuelle.
sinon dans le méme registre je conseille la grosse madame de marcel et son orchestre