En tant qu'hommes, nous représentons la moitié mâle de notre espèce. Le langage que je vous tiendrai, sera donc celui du sexe. Mais il y a deux manières de l'interpréter : à votre niveau d'adultes et à celui des adultes de demain, c'est-à -dire vos enfants.
Aujourd'hui en effet, vous êtes en partie masculins parce que vous êtes nés ainsi, mais vous êtes aussi le fruit de la culture dans laquelle vous avez grandi pendant quelques dizaines d'années. Il y a donc lieu de savoir, non seulement ce que vous pensez de votre actuelle sexualité, mais ce que vous allez insuffler à vos enfants dont les oreilles sont grandes ouvertes.
Lorsque vous entendez parler de rondeurs, il vous arrive de siffloter, et cela laisse à penser que vous n'y voyez que futilité. Vous avez la même attitude lorsque des femmes parlent devant vous de chiffons. Vous laissez faire, amusés et vous revenez à des préoccupations qui vous semblent plus sérieuses.
C'est pourtant là que je dois vous arrêter. Le chiffon, c'est peut-être une affaire de goûts, de modes ou de saisons, c'est peut-être un hochet qu'il convient de laisser aux femmes, puisqu'il leur appartient depuis la nuit des temps. Mais la rondeur est une tout autre affaire. Sans que vous y preniez garde, Cet attribut vous appartient. Je dirai même paradoxalement qu'il n'appartient qu'à vous. Et si la femme le porte avec plus ou moins d'amertume, elle n'en est que le dépositaire. Ce signal fait partie intégrante de votre rétine et du bout de vos doigts d'homme. On peut, avec une certaine patience, laisser celles que l'on aime discuter de cet usufruit, mais jamais leur permettre de le dilapider.
L'espèce humaine, comme toutes les autres espèces, a été programmée pour durer grâce à l'éternelle règle du jeu des deux pôles sexuels. Par une convention bien établie, chaque pôle annonce sa couleur grâce à quelques signes biologiquement inscrits dans la chair. La rondeur n'a pas d'autre sens ni d'autre raison d'être. C'est probablement le signe le plus expressif et le plus éloquent. À ce titre, il est intouchable, mais si l'ont veut, poussé par des velléités d'apprentis sorciers, passer outre et porter atteinte à son existence, cette décision doit être prise à deux, et en sachant à quoi l'on doit s'attendre.
Essayez d'imaginer un instant les réactions de votre épouse, si vous décidiez unilatéralement de pratiquer sur le corps et le visage une épilation généralisée. Elle serait à même de penser que vous avez outrepassé vos droits. Or, la rondeur pèse plus lourd dans la balance que tous vos poils réunis.
Si elle disparaissait totalement, ce qui j'espère n'est pas pour demain, votre libido serait amputée de l'un de ses plus chers déclencheurs.
Il y a probablement des maris dont les femmes sont dénuées de rondeurs, et qui pourraient m'assurer que leur sexualité se porte bien. Je n'ai pas de raison a priori de douter de leur bonne foi. Toutefois, je dois leur répondre qu'ils fonctionnent peut-être, sans le savoir, comme un « moteur sur trois pattes » et que leur virilité doit être bien vive pour se passer d'une stimulation aussi essentielle.
Mais ont-ils pensé que ce qui est bien sans pourrait être encore mieux avec ? Et surtout, n'oublions pas que le temps use la valeur des messages émanant d'un corps connu et pratiqué depuis des années. Pour tenir, face à cette érosion, il est souhaitable que la femme ne s'ampute pas de son meilleur moyen de faire naître le désir.
Car voilà un grand mot de lâché : « le désir ». Un mot sur lequel on s'abuse en permanence et qui vit une vie agitée dans notre inconscient. Si l'on savait de quels matériaux simples il est fait !
Tous les mâles du règne animal se déterminent selon les mêmes critères et courent vers leurs femelles en fonction d'appels auxquels ils obéissent sans comprendre.
Pour nous, humains à la nuque raide, le simple fait de comprendre, ne change rien à l'affaire. Nous comprenons, mais nous accourons avec le même empressement. Seule notre vanité de penseurs nous laisse croire que nous pourrions échapper à une loi propre à la vie elle-même.
La biologie, pour aussi pragmatique qu'elle puisse paraître, recèle une éthique à dimension universelle. Elle nous apprend que l'amour est enfant du désir et que le lien qui soude un couple est d'essence exclusivement sexuelle. En cette fin de siècle, où tout paraît permis, il pourrait y avoir grand danger à l'oublier.
Ainsi, mon message aux hommes sera simple et clair. Les femmes ont baissé pavillon devant un impératif culturel. Dans cette retraite elles risquent de perdre une partie d'elles-mêmes à laquelle nous avons droit. Nous devons contrebalancer, en la prenant au sérieux, cette menace apparemment bénigne.
Ce qui semble qu'un jeu de société érode sournoisement notre sexualité. Et nos enfants, qui jouent en toute innocence avant même la puberté, avec nos balances et nos centimètres, se programment pour les mêmes errements.
Si nous préférons la rondeur, c'est le moment de le dire et sans ambiguïté.
Aujourd'hui en effet, vous êtes en partie masculins parce que vous êtes nés ainsi, mais vous êtes aussi le fruit de la culture dans laquelle vous avez grandi pendant quelques dizaines d'années. Il y a donc lieu de savoir, non seulement ce que vous pensez de votre actuelle sexualité, mais ce que vous allez insuffler à vos enfants dont les oreilles sont grandes ouvertes.
Lorsque vous entendez parler de rondeurs, il vous arrive de siffloter, et cela laisse à penser que vous n'y voyez que futilité. Vous avez la même attitude lorsque des femmes parlent devant vous de chiffons. Vous laissez faire, amusés et vous revenez à des préoccupations qui vous semblent plus sérieuses.
C'est pourtant là que je dois vous arrêter. Le chiffon, c'est peut-être une affaire de goûts, de modes ou de saisons, c'est peut-être un hochet qu'il convient de laisser aux femmes, puisqu'il leur appartient depuis la nuit des temps. Mais la rondeur est une tout autre affaire. Sans que vous y preniez garde, Cet attribut vous appartient. Je dirai même paradoxalement qu'il n'appartient qu'à vous. Et si la femme le porte avec plus ou moins d'amertume, elle n'en est que le dépositaire. Ce signal fait partie intégrante de votre rétine et du bout de vos doigts d'homme. On peut, avec une certaine patience, laisser celles que l'on aime discuter de cet usufruit, mais jamais leur permettre de le dilapider.
L'espèce humaine, comme toutes les autres espèces, a été programmée pour durer grâce à l'éternelle règle du jeu des deux pôles sexuels. Par une convention bien établie, chaque pôle annonce sa couleur grâce à quelques signes biologiquement inscrits dans la chair. La rondeur n'a pas d'autre sens ni d'autre raison d'être. C'est probablement le signe le plus expressif et le plus éloquent. À ce titre, il est intouchable, mais si l'ont veut, poussé par des velléités d'apprentis sorciers, passer outre et porter atteinte à son existence, cette décision doit être prise à deux, et en sachant à quoi l'on doit s'attendre.
Essayez d'imaginer un instant les réactions de votre épouse, si vous décidiez unilatéralement de pratiquer sur le corps et le visage une épilation généralisée. Elle serait à même de penser que vous avez outrepassé vos droits. Or, la rondeur pèse plus lourd dans la balance que tous vos poils réunis.
Si elle disparaissait totalement, ce qui j'espère n'est pas pour demain, votre libido serait amputée de l'un de ses plus chers déclencheurs.
Il y a probablement des maris dont les femmes sont dénuées de rondeurs, et qui pourraient m'assurer que leur sexualité se porte bien. Je n'ai pas de raison a priori de douter de leur bonne foi. Toutefois, je dois leur répondre qu'ils fonctionnent peut-être, sans le savoir, comme un « moteur sur trois pattes » et que leur virilité doit être bien vive pour se passer d'une stimulation aussi essentielle.
Mais ont-ils pensé que ce qui est bien sans pourrait être encore mieux avec ? Et surtout, n'oublions pas que le temps use la valeur des messages émanant d'un corps connu et pratiqué depuis des années. Pour tenir, face à cette érosion, il est souhaitable que la femme ne s'ampute pas de son meilleur moyen de faire naître le désir.
Car voilà un grand mot de lâché : « le désir ». Un mot sur lequel on s'abuse en permanence et qui vit une vie agitée dans notre inconscient. Si l'on savait de quels matériaux simples il est fait !
Tous les mâles du règne animal se déterminent selon les mêmes critères et courent vers leurs femelles en fonction d'appels auxquels ils obéissent sans comprendre.
Pour nous, humains à la nuque raide, le simple fait de comprendre, ne change rien à l'affaire. Nous comprenons, mais nous accourons avec le même empressement. Seule notre vanité de penseurs nous laisse croire que nous pourrions échapper à une loi propre à la vie elle-même.
La biologie, pour aussi pragmatique qu'elle puisse paraître, recèle une éthique à dimension universelle. Elle nous apprend que l'amour est enfant du désir et que le lien qui soude un couple est d'essence exclusivement sexuelle. En cette fin de siècle, où tout paraît permis, il pourrait y avoir grand danger à l'oublier.
Ainsi, mon message aux hommes sera simple et clair. Les femmes ont baissé pavillon devant un impératif culturel. Dans cette retraite elles risquent de perdre une partie d'elles-mêmes à laquelle nous avons droit. Nous devons contrebalancer, en la prenant au sérieux, cette menace apparemment bénigne.
Ce qui semble qu'un jeu de société érode sournoisement notre sexualité. Et nos enfants, qui jouent en toute innocence avant même la puberté, avec nos balances et nos centimètres, se programment pour les mêmes errements.
Si nous préférons la rondeur, c'est le moment de le dire et sans ambiguïté.
Gabriel-43 ans- Brun-1m75- Gai-Triste-Fragile-Fort-Un homme quoi...
M'engage à répondre-Je ne suis pas que de passage sur ce forum- envie d'y rencontrer des gens chouette qui veulent rencontrer (dialoguer) avec un type
chouette .....
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