Bonjour,
Avec le confinement et les fermetures de frontières, mes vacances d'été ont été différentes de celles des années précédentes.
Et comme indiqué dans le titre, j'ai testé une première expérience en camping naturiste avec mon mari.
La nudité et moi, c'est une histoire qui a connu des hauts et des bas.
Avant 25 ans et mes premières prises de poids, je pouvais faire du topless sur les plages seule, en famille, avec des amis. Aucun soucis. Lors d'un séjour en Finlande, j'ai pratiqué le naturisme pour la 1ère fois sur la plage (sans compter les nombreux sauna en nu intégral entres filles).
Ensuite, avec ma prise de poids et mon premier compagnon assez jaloux, je suis devenu complexée avec mon corps.
Mon deuxième compagnon (et désormais mari) était beaucoup plus ouvert, et m'incitait à refaire du topless, mais c'est moi qui refusait. Ma nudité était réservée au cercle familial restreint (prendre un bain avec les enfants, vie de couple, vestiaire sportif avec ma sœur...)
Depuis quelques années, avec le départ des enfants du foyer, avec mon mari, on a envie de nouvelles expériences plus libertines au sens soft du terme.
Le déclic pour moi a été lors de vacances au Pays-Bas. Il y avait une plage mixte au bord d'un lac (naturistes et textiles mélangés). Le principe m'a d'abord paru original pour une française, mais très sympathique. En gros, chacun s'habille comme il veut, sans se prendre la tête. J'étais en maillot une pièce et à côté, il y avait une famille. La femme était très obèse (plus de 120kg à vu d’œil) et s'est mise nue, tranquille, sans la moindre hésitation. Elle semblait très à l'aise avec son corps. Pareil pour ses enfants. Ça m'a interpellé : pourquoi me prendre la tête avec l'acceptation de mon corps alors que la vie est belle et courte. D'autant plus que ce sont les premières vacances sans les enfants, et je ne connais personne aux alentours. Mon mari en a profité pour me proposer de me mettre seins nus sur la plage et a dit qu'il souhaitait faire du naturisme. Je l'ai laisser se mettre nu en réfléchissant à ma situation, et finalement, ce jour, on a fait du naturisme tous les deux. J'étais moyennement à l'aise et je suis surtout restée à ma place, sans me lever pour faire des aller-retours vers le lac. Les jours suivants, on a refait systématique du naturisme, et j'étais décomplexée.
Depuis, il nous arrive d'en faire de manière épisodique, quand l'occasion se présente (mais ça reste rare).
C'est à chaque fois une situation un peu stressante pour moi, mais toujours enrichissante. C'est un mélange subtil entre voyeurisme light (j'assume le fait de mâter un peu à droite à gauche), d'exhibitionnisme light (si j'aime bien regarder les autres, j'accepte la situation inverse) et de retour aux choses naturelles (pas besoin d'acheter un maillot fabriqué en Asie du sud est, qui coute cher, qui laisse des traces de bronzage, qui doit être lavé et séché...).
Cette année, avec le confinement et le télétravail, j'ai relâché les contraintes vestimentaires. Pas de soutien gorge à la maison (et le moins possible en dehors). Nudité intégrale à domicile durant les pics de chaleur.
La suite logique : avec les risques de fermetures des frontières, on a décidé de louer un mobilhome pendant 15 jours dans un camping naturiste avec piscine en France. C'était notre première expérience de naturisme longue durée (jamais plus de 3h auparavant).
Les règles sanitaires ont rendues l'expérience un peu particulière, car il y avait peu de touristes étrangers dans le camping et au dire des propriétaires, l'ambiance était moins familiale (peu de familles avec enfant) et plus (proportionnellement) de quinquagénaires.
Mais c'était très agréable quand même surtout avec une piscine. On s'habillait le soir car il faisait un peu frais, mais vivre nu au grand air 21h sur 24 pendant 15 jours est très relaxant.
Le but de mon post n'est pas de faire la promotion du naturisme, mais juste de partager une expérience de vie, et de montrer qu'il n'est pas nécessaire de payer une fortune pour faire une thérapie quand on est complexé par son corps. Il faut parfois simplement se mettre volontairement dans un situation qui nous fait sortir de notre zone de confort et profiter de la vie.
Pour rassurer les plus complexés et décevoir les simples voyeurs, sur une plage naturiste ou dans un camping naturiste, il n'y a pas que des gens au corps sublimes. Les bourrelets, les seins qui s'affaissent avec l'âge, les rides, les cheveux blancs, c'est la vie normale ! Vivre nu entouré de gens nus, c'est une bonne manière de comprendre qu'on est simplement comme tout le monde.
Avec le confinement et les fermetures de frontières, mes vacances d'été ont été différentes de celles des années précédentes.
Et comme indiqué dans le titre, j'ai testé une première expérience en camping naturiste avec mon mari.
La nudité et moi, c'est une histoire qui a connu des hauts et des bas.
Avant 25 ans et mes premières prises de poids, je pouvais faire du topless sur les plages seule, en famille, avec des amis. Aucun soucis. Lors d'un séjour en Finlande, j'ai pratiqué le naturisme pour la 1ère fois sur la plage (sans compter les nombreux sauna en nu intégral entres filles).
Ensuite, avec ma prise de poids et mon premier compagnon assez jaloux, je suis devenu complexée avec mon corps.
Mon deuxième compagnon (et désormais mari) était beaucoup plus ouvert, et m'incitait à refaire du topless, mais c'est moi qui refusait. Ma nudité était réservée au cercle familial restreint (prendre un bain avec les enfants, vie de couple, vestiaire sportif avec ma sœur...)
Depuis quelques années, avec le départ des enfants du foyer, avec mon mari, on a envie de nouvelles expériences plus libertines au sens soft du terme.
Le déclic pour moi a été lors de vacances au Pays-Bas. Il y avait une plage mixte au bord d'un lac (naturistes et textiles mélangés). Le principe m'a d'abord paru original pour une française, mais très sympathique. En gros, chacun s'habille comme il veut, sans se prendre la tête. J'étais en maillot une pièce et à côté, il y avait une famille. La femme était très obèse (plus de 120kg à vu d’œil) et s'est mise nue, tranquille, sans la moindre hésitation. Elle semblait très à l'aise avec son corps. Pareil pour ses enfants. Ça m'a interpellé : pourquoi me prendre la tête avec l'acceptation de mon corps alors que la vie est belle et courte. D'autant plus que ce sont les premières vacances sans les enfants, et je ne connais personne aux alentours. Mon mari en a profité pour me proposer de me mettre seins nus sur la plage et a dit qu'il souhaitait faire du naturisme. Je l'ai laisser se mettre nu en réfléchissant à ma situation, et finalement, ce jour, on a fait du naturisme tous les deux. J'étais moyennement à l'aise et je suis surtout restée à ma place, sans me lever pour faire des aller-retours vers le lac. Les jours suivants, on a refait systématique du naturisme, et j'étais décomplexée.
Depuis, il nous arrive d'en faire de manière épisodique, quand l'occasion se présente (mais ça reste rare).
C'est à chaque fois une situation un peu stressante pour moi, mais toujours enrichissante. C'est un mélange subtil entre voyeurisme light (j'assume le fait de mâter un peu à droite à gauche), d'exhibitionnisme light (si j'aime bien regarder les autres, j'accepte la situation inverse) et de retour aux choses naturelles (pas besoin d'acheter un maillot fabriqué en Asie du sud est, qui coute cher, qui laisse des traces de bronzage, qui doit être lavé et séché...).
Cette année, avec le confinement et le télétravail, j'ai relâché les contraintes vestimentaires. Pas de soutien gorge à la maison (et le moins possible en dehors). Nudité intégrale à domicile durant les pics de chaleur.
La suite logique : avec les risques de fermetures des frontières, on a décidé de louer un mobilhome pendant 15 jours dans un camping naturiste avec piscine en France. C'était notre première expérience de naturisme longue durée (jamais plus de 3h auparavant).
Les règles sanitaires ont rendues l'expérience un peu particulière, car il y avait peu de touristes étrangers dans le camping et au dire des propriétaires, l'ambiance était moins familiale (peu de familles avec enfant) et plus (proportionnellement) de quinquagénaires.
Mais c'était très agréable quand même surtout avec une piscine. On s'habillait le soir car il faisait un peu frais, mais vivre nu au grand air 21h sur 24 pendant 15 jours est très relaxant.
Le but de mon post n'est pas de faire la promotion du naturisme, mais juste de partager une expérience de vie, et de montrer qu'il n'est pas nécessaire de payer une fortune pour faire une thérapie quand on est complexé par son corps. Il faut parfois simplement se mettre volontairement dans un situation qui nous fait sortir de notre zone de confort et profiter de la vie.
Pour rassurer les plus complexés et décevoir les simples voyeurs, sur une plage naturiste ou dans un camping naturiste, il n'y a pas que des gens au corps sublimes. Les bourrelets, les seins qui s'affaissent avec l'âge, les rides, les cheveux blancs, c'est la vie normale ! Vivre nu entouré de gens nus, c'est une bonne manière de comprendre qu'on est simplement comme tout le monde.