j'ai eu des enfants " parce que" j'avais eu une enfance de merde. un besoin de reparation. par contre je suis allée chez le psy au premier coup de calgon afin que mes enfants ne souffrent pas.

de fait j'aurais mieux fait d'y aller avant d'etre maman. je méritais de ne plus souffrir moi aussi.

ma principale preoccupation, être une mauvaise mère. et là le psy m'a gueri en une seule phrase.

"si vous vous posez la question vous etes une bonne mére. les mauvais parents ne se posent pas de questions. "

donc rien que le fait d'avoir des doutes, c'est bon.

en même temps, il n'y a aucune obligation à devenir mére. c'est un choix personnel. on peut ne pas etre parent et reussir parfaitement sa vie.

il faut faire selon soi et son ressenti
"il ne savaient pas que c'etait impossible,
alors, ils l'ont fait"
Marc Twain

ma tablette n'aime pas les accents sur les mots

" comtois rends toi,
nenni ma foi"
m'a guerie.
avec un e
mhuuummmm m'enerve
"il ne savaient pas que c'etait impossible,
alors, ils l'ont fait"
Marc Twain

ma tablette n'aime pas les accents sur les mots

" comtois rends toi,
nenni ma foi"
J'ai traversé une période assez longue où je voulais pas avoir d'enfants pour ne pas qu'ils souffrent. Or, la souffrance faisant nécessairement partie de la vie, l'idée que mes enfants puissent se faire insulter ou même s'écorcher le genou me faisait pleurer, littéralement.

Et puis j'ai réalisé ce qu'expliquent les filles plus haut, dont Salammbo. Ça fait partie de la vie mais la vie ne s'y réduit pas. Je me sens capable d'apporter du bonheur à des enfants et à les préparer à l'autonomie d'une manière plus ou moins satisfaisante. Et je suis absolument convaincue que j'ai choisi comme compagnon l'homme le plus dévoué, gentil, généreux, loyal et bon et qu'il fera le meilleur papa du monde et qu'à deux, on peut faire une bonne équipe.
Don't sweat the small stuff.
Darlee, c'est une magnifique déclaration pour M. Doo :)
la beau té de la vie pas se la dou leur de mou rir
Je ne suis maman que depuis quatre ans, mais je suis déjà arrivée à la conclusion - douloureuse - que je ne pouvais pas garantir le bonheur de mes enfants, ni le leur fournir. D'autant qu'ils n'ont pas les cartes les plus "lisses" pour démarrer dans la vie. Mais par contre, j'ai une foi tellement intense en la vie, que je sais que s'ils cherchent le bonheur, ils le trouveront. Et j'espère pouvoir leur transmettre de cette foi, et un peu du courage nécessaire pour qu'ils entament leur propre route pour le bonheur. Enfant, adolescente, je n'ai jamais imaginé une seule fois que je pourrais être aussi heureuse que je le suis aujourd'hui et depuis plusieurs années. C'est un bonheur qui défie toute intelligence et auquel je n'avais jamais goûté avant d'avoir choisi de tout donner pour le chercher. J'espère donner à mes enfants, quelques facilités au bonheur, quelques capacités à le reconnaître, et la folle envie de le poursuivre.
Et mon cul, c'est du poulet ?
Merci beaucoup à toutes pour vos réponses.

Ca fait du bien d'avoir des vraies réflexions sur ce sujet, et voir que d'autres se sont posé la même question à un moment, car autour de moi (à part le psy bien sûr) personne ne comprends quelle est la question, pour tous c'est une évidence d'avoir des enfants quand les conditions sont requises. Limite rien que le fait que je dise que non on n'essaie pas, on se sent pas prêts, c'est bizarre, et faut quand même pas trop tarder hein.

En tout cas je suis d'accord, et ça me rassure de me dire que se remettre en question, c'est déjà un bon début pour faire les choses au mieux pour lui.

Salammbo, c'est terrible ce que ta mère t'a dit, mais pour être honnête, c'est exactement ce que j'ai peur de penser plus tard (par contre le penser c'est une chose mais le verbaliser devant un autre de ses enfants, je trouve ça vraiment dur :cry: ). Mais tu as raison, ainsi que Mamisha, le tout est d'être sûr que malgré les mauvais moments, le reste vaut vraiment le coup. Peut-être que c'est de ça qu'il faut que je me persuade maintenant :)

Mamykro tu as raison, s'il lui arrive quelque chose de dur, je comprendrais tout à fait ce qu'il vivra, mais justement, je le comprendrais "trop" je pense, s'il est rejeté par ses camarades par exemple, je sais que j'aurais le coeur fendu en 2 :cry: et je ne saurais même pas comment l'aider car moi, étant jeune, je n'ai pas su quoi faire :(

En tout cas dans vos réponses, on sent le bonheur et la confiance en la vie, et ça fait du bien à lire, merci :)
Chaque heure blesse... la dernière tue.
Par rapport aux blessures vécues, pour ma part j'ai eu besoin de faire un retour dessus. J'ai réfléchi au rejet que j'avais vécu et ai cherché des éléments de réponse :

- j'étais grosse, on m'insultait et je ne comprenais pas pourquoi. C'est qu'on a beau être semblable, si on a une apparence "différente" alors les autres ne nous reconnaissent pas comme leur semblable, on est un peu à part, mis de côté.
C'est valable pour ceux qui sont maigres, très grands ou très petits.
Evidemment ça ne justifie pas, mais c'est un comportement humain et il n'y a rien de personnel là-dedans ; ça n'est pas "moi" qu'ils rejetaient, mais ma différence.

- j'étais plutôt bonne en classe, et je ne comprenais pas les attaques de certains. J'ai compris plus tard qu'ils fournissaient des efforts importants, que les parents exigeaient des résultats, et qu'ils voyaient comme une injustice les facilités que je pouvais avoir.

De manière générale, on peut se mettre à la place de ses bourreaux, dans une certaine mesure. Qui n'a jamais eu un mouvement de gêne ou de recul devant une différence ? Qui n'a jamais senti une injustice que pour les autres ça soit facile et évident quand on rame ?

Bon, bref, le plus dur à mon sens n'est pas de subir des attaques mais de les prendre pour soi et de ne pas comprendre le motif.
D'ailleurs, peut-être trouve-t-on la bonne réaction quand on a détricoté le comportement d'autrui ^^

(Puis comme disait mamykro, les attaques c'est un ou deux meneurs, et des suiveurs, qui peuvent tout à fait se retourner contre les meneurs qui vont "trop loin")
Quand on est aimé(e), on compte ; c'est quand on aime qu'on ne compte pas.
L'amour fusionnel de notre mère, l'inceste de mon père, ses humiliations, son dégoût qu'il avait vis à vis de moi , de quel côté vais-je hériter ? Je me suis posée la question mais bien après mon désir d'enfants puisque j'ai appris il y a seulement 1 an et des poussières que mon père abusait de ma soeur :cry:

Après réflexion intensive, j'en suis venu à la conclusion suivante : je ne conçois pas ma vie sans enfants et je veux pourvoir leur offrir l'enfance que je n'ai pas eu..

Je veux avoir ce bébé avec le seul homme en qui j'ai encore confiance. ;)
5 ans d'essai..7 Ans d''amour ! Mari et femme depuis le 10 Juillet 2010 ! Je t'aime ! ♥♥

Fiv 1 : négatif
Fiv 2 : positif mais fc.. dur dur
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