A la limite de retomber dans cette saleté de dépression, je me demandais si vous auriez des "trucs" ou autres que vous pourriez me donner.

Description du "cas" (moi) :

J'ai tendance à faire pas mal de choses manuelles. Nécessité mais aussi envie.Je vis seule et n'ai pas d'aide pour ces choses-là.

Depuis un peu plus d' un an, mon corps me lâche, les ennuis physiques sont de plus en plus fréquents et ne me quittent pas beaucoup.
Après une otite séreuse avec acouphènes et vertiges (certainement dûe à l'arthrose cervicale) il y a plus d'un mois, je me suis retrouvée coincée au niveau de la hanche gauche (dernières vertèbres en mauvais état).
Et là je refais une bursite de l'épaule en plus de mon épicondylite chronique (la 1ere ayant duré 4 mois) .

J'ai beaucoup de mal à ne rester à rien faire et cette inaction me fait sombrer dans un état que je n'aime pas.

J'aurais bien envie de faire ci ou faire ça, mais je le repaye très cher physiquement à chaque fois. De plus le fait de "ne rien faire" me fait glisser vers la dépression... quoi entreprendre quand on ne peut rien faire sans avoir mal?

J'ai emménagé il y a quelques mois dans un nouvel appartement et il y a plein de choses que je devrais faire. Mais ce manque de capacités physiques (douleurs) me retient.

Bref je suis à la limite et je n'aime pas du tout.
« On dit souvent que le temps guérit toutes les blessures.Les blessures demeurent intactes. Avec le temps, notre esprit, afin de mieux se protéger, recouvre ses blessures de bandages et la douleur diminue, mais elle ne disparaît jamais. » Rose Kennedy.
Bonjour,
Je vis seule depuis que je suis partie de chez mes parents (20 ans). La solitude j'ai appris à l'apprivoiser. J'essaye toujours d'avoir l'esprit occupée. J'ai eu une petite chienne ça m'occupais bien , il fallait la sortir, jouer avec elle (elles est décédé il y a un an !). J'ai maintenant 2 chats je leur parlent..., il faut changer leur litières jouer avec eux... Autrement j'adore faire du ménage alors ça m'occupe bien. Et puis aussi des mots fléchés et croisés, je tricote, fait du canevas de la broderie, ces activités ne sont pas fatigantes et ça occupe l'esprit.
J'espère que ma réponse t'aura aidée.
Ma bav http://www.vivelesrondes.com/forum/bav_ ... 138657.htm
Pas de photo porté car si je les vends c'est parce qu'ils sont trop petit pour moi.
Merci pour ta réponse.
En fait je suis aussi dans les activités manuelles (tricot/crochet, etc) mais là j'ai de moins en moins d'envies.

Ce qui me fatigue le plus c'est le fait d'avoir des bricolages à faire pour être bien chez moi et de ne pas pouvoir. Ca me coupe mes élans et projets. Et étant en reconstruction, j'ai besoin de projets ... je tourne en rond là.
« On dit souvent que le temps guérit toutes les blessures.Les blessures demeurent intactes. Avec le temps, notre esprit, afin de mieux se protéger, recouvre ses blessures de bandages et la douleur diminue, mais elle ne disparaît jamais. » Rose Kennedy.
Salut

Près de chez toi n existe il pas des associations où tu pourrais y faire du bénévolat
Ma maman est veuve depuis la 50 aîne donc très très peu de rentrée mensuelle mais pour rencontrer et parler avec des gens elle mange dans des maisons de retraite ou y va pour jouer au loto même si les personnes sont beaucoup plus âgées la 60 aîne maintenant
Mais comme elle dit au moins je parle avec des gens car si je reste à la maison je vais devenir folle
Pourquoi ne ferais tu pas pareil si cela était possible

Il faut être très forte dans la vie sinon plus tu as des soucis plus les gens t enfonceront au lieu de t aider
Ma mère a perdu un enfant qui n avait meme pas 2 ans elle en parle encore aujourd'hui mais doit être très forte de caractère pour les restants
Jamais elle n a baissé les bras

Je te raconte peut être un très long roman mais c est pour te montrer non tu n es pas la seule dans ce cas tu fais du tricot etc
ne fait pas aux autres ce que tu ne voudrais pas que l on te fasse
C'est chaud de ne pas retomber. Mais maintenant, j'ai compris que ce n'était que passager. Qu'à un moment, ça s'arrête, ça va remonter. Et le savoir me fait aller mieux. C'est comme un cercle vertueux.


Sinon, des que je sens que je perds pied, je prends rendez vous chez le psy. Savoir qu'il y a un espace/temps d1/2 h ou je vais pouvoir 'm'épancher avec quelqu'un dont c'est le job ( ben oui, quand je ne suis pas bien, je culpabilise de ne pas aller bien, plus je culpabilise, moins ça va, etc...), qui est payée pour ça me fait du bien. Je vais geindre et dire tout mes trucs qui ne vont pas.

Le sport, je ne peux pas, je suis handicapée, mais il paraît que c'est bien aussi. Sinon, je me suis engagée dans l'action publique. Se battre pour ses valeurs, ça me fait du bien. Je m'oublie au profit de mes idéaux d'un monde meilleur pour le futur et pour mes enfants. C'est valorisant aussi.

Comme je n'arrive pas à me battre pour moi, il faut bien que je trouve les ressorts. ( quel dommage de ne pas être croyante, ça serait plus facile)

Je t'envoie tout plein d'ondes positives.
"il ne savaient pas que c'etait impossible,
alors, ils l'ont fait"
Marc Twain

ma tablette n'aime pas les accents sur les mots

" comtois rends toi,
nenni ma foi"
Merci pour vos réponses.

Même si j'ai fais un gros effort en pensant à moi (pour une fois)en m'inscrivant dans une association pour y pratiquer eux activités, ça n'empêche pas qu'en ce moment c'est compliqué.
C'est surtout cette incapacité à faire des choses physiquement et les douleurs quotidiennes sur le long terme qui me fatiguent.
Plus oui cette peur de retomber plus bas que la fois d'avant :?

Mon psy n'est pas disponible facilement (il exerce dans plusieurs chs et cmp) , en cas de pépin je n'ai pas de lieu d'écoute. Ca n'aide pas je le sais.

Députée "quand je ne suis pas bien, je culpabilise de ne pas aller bien, plus je culpabilise, moins ça va,"tes mots me parlent.
Je sais qu'il faut que je trouve une activité sociale pour occuper mon esprit mais je n'ai pas encore trouvé laquelle. Mes soucis de "mémoire passoire" me font un peu reculer :oops:
J'espère que les activités que je commencerai bientôt vont me faire du bien, parfois il me faut peu de chose pour remonter.

Je vais tenter de me mettre en tête que ça va passer ;)
« On dit souvent que le temps guérit toutes les blessures.Les blessures demeurent intactes. Avec le temps, notre esprit, afin de mieux se protéger, recouvre ses blessures de bandages et la douleur diminue, mais elle ne disparaît jamais. » Rose Kennedy.
Répondre

Revenir à « Psy, Dépression et antidépresseurs »