Joune a écrit :Je suis tjs un peu mal à l'aise de ne pas savoir réconforter les gens, je ne sais jamais quoi dire et même discuter de maladie et tout, j'ai un peu de mal parce que j'ai toujours l'impression que je dois dire un truc gentil et que je vais heurter la personne.
Tu veux dire que tu ressentais l'appréhension de ta mère? Et que tu l'as mal interprétée en étant bébé? Je ne savais même pas que c'était possible, un biberon pour moi c'est un biberon et un bébé ne sais pas se rendre compte de ça, mais je suis complètement ignorante en matière d'enfants, de psychologie.
Jusqu'à dix ans tu ne mangeais pas solide ? Tu mangeais des panades ou des trucs comme ça ?
15 - 20 aliments c'est très peu, tu as des carences ?
Du jour au lendemain un aliment que tu mangeais deviens dégoûtant et tu ne sais plus le manger? Est-ce que l'inverse se produit aussi ou est-ce uniquement dans ce sens, même dans une moindre mesure ?
Pour quelles raisons les médecins pensent-ils que le fait d'avoir un bébé va te débloquer.
Comme je comprends que ça doit être difficile à vivre. Au niveau vie sociale ça ne doit pas aider.
Quand j'étais petite je mangeais absolument de tout et par après je suis devenue extrêmement difficile, je n'aimais plus rien. Il m'a fallu des années pour réintroduire une diversité alimentaire et ça continue encore maintenant même si ça fait plusieurs années qu'on ne peut plus me considérer comme "difficile". Et c'est toujours avec plaisir (et peur) que j'ose tester des aliments qu'il m'était impossible de manger avant. Le dernier en date: les chicons, en fait j'adore.
C'est aussi pour ca que ton post m'a un peu interpellée
Alors :
Quand j'étais dans le bidou de ma maman, elle a appris que ma grand mère allait mourir, ce qui, d'après les médecins, à créér un traumatisme chez elle. Après je ne sais pas comment c'est possible qu'un bébé puisse ressentir tout ça. Par contre j'ai une relation très (trop) fusionnelle avec ma maman.
Pour la nourriture avant mes 10 ans, ma maman mixait absolument tout en version purée. Mais même mixé, des fois j'avais du mal à manger.
Pour le moment je n'ai aucune carence. Je fais régulièrement une prise de sang et tout va très bien, aucune carence.
Je suis suivie par un nutritionniste qui m'a créé des menus permettant de rééquilibrer tout ça. Par contre c'est clair que je mange toujours la meme chose.
Pour les aliments qui se retire de ma "liste", en fait c'est très progressif, les quantité vont se réduire parce que ça ne passe plus trop jusqu'au moment où je ne peux plus.
Pour le bébé, j'ai une telle envie d'être maman, que les médecins pensent que comme je ne voudrai pas que le bébé manque de quelque chose pendant la grossesse, je mangerai peut etre des aliments jusqu'à présent interdits.
Par contre je sais déjà que je devrai être suivie pendant ma grossesse car il y a des risques que je transmette ça à mon bébé si c'est une fille.
Pour ce qui est d'être difficile, les gens qui ne connaissait pas l'ampleur des dégâts disait à mes parents que c'était de la comédie et qu'une bonne paire de claques m'aurait fait avaler l'assiette. Ouf on en est pas arrivés là .
Pour ma pédo psy une bonne paire de claques n'aurait rien changé, d'après elle ça m'aurait braqué et ça aurait encore été pire.
Oula mais j'écris des romans aujourd'hui
Enfin, pour ce qui est de la vie sociale, j'arrive quand même à m'en sortir. et mon mari est une perle. Certes au début il ne comprenait pas de trop mais il ne m'a jamais jugée. Avec l'aide de mon ancienne pédo psy j'ai enfin pu mettre un terme sur mon trouble alimentaire, j'ai découvert que c'était de l'anorexie sélective il y a quelques mois. Je pensais que j'étais tout simplement tarée et très chiante
Voila voila madame
Bises