Le problème, dans les cas dont tu parles le plus souvent des demmes ou hommes complètement stériles qui doivent recourir à un don ce n'est pas majoritairement les ayant-droits mais surtout la pénurie de dons à laquelle doivent faire face les CECOS en France et si aujoud'hui, il n'y a que 10 ovocytes pour 10 femmes en attente, il n'y en aura toujours que 10 même si les CECOS acceptent d'ajouter de femmes de plus sur leur liste.
En revanche,
*si on acceptait de prendre en charge:
-pour les donneuses ce que ça leur coute ( en frais de transports, de medicaments, de jours non travaillées et autres frais d'infirmières pour les piqures,etc... )
-pour les donneurs les frais de transports et les 1/2 journée non travaillées ( pour les hommes, le don nécessite 5 à 6 rdv à l hopital)
*si on acceptait également de changer les critères des donneurs( ses) ( en limite d'âge et de statut parental )
*que l'on puisse effectuer un don pour une personne de sa connaissance ( une soeur ou une amie pour un don d'ovocyte, un frère ou un ami pour un don de gamètes masculins...)comme c'est le cas en belgique
* si on acceptait de faire de la pub pour encourager le don ( c'est actuellement interdit)
Alors oui on pourrait peut etre éviter que certain(e)s doivent recourir aux voyages hors des frontières en Belgique, en Espagne, en Crète, ou encore en Israel , et à dépenser plusieurs milliers d' €, pour essayer d'avoir un enfant alors que tous les dispositifs médicaux existent en France.
C'est donc surtout la dessus que devraient bûcher les législateurs s'ils veulent rendre cette nouvelle loi sur la bioéthique efficace.
anciennement T r i s s s