djaga a écrit :sauf ton respect Freudette, je ne veux pas te blesser, ce sujet t a l air sensible.
En partie seulement (l'histoire de vouloir faire porter la mémoire d'un enfant mort à un enfant vivant) mais en postant je savais qu'il y aurait des personnes qui ne seraient pas d'accord avec moi et que certaines choses pourraient me renvoyer à mon propre passé. Je l'accepte, pas de soucis.
djaga a écrit :par contre, lorsque des gens de la famille sont morts, j ai été moins marquée à 6 ans qu à 14 ans. peut être à cause d une conscience plus marquée...
C'est tout à fait normal on considère qu'en moyenne et en général un enfant ne peut comprendre le concept de "mort" (irrémédiable) qu'à partir de 8 ans.
djaga a écrit :le mécanisme de la Guerre peut être expliqué assez simplement aux jeunes, et je pense que c est pédagogique.
Oui, d'accord, mais je pense qu'il vaudrait mieux commencer les concepts de guerre à l'école avec des choses moins terribles que des guerres de réligions, d'éthnies et des génocides. Et aussi peut être avec des guerres plus lointaines et dont il n'existe plus de personnes qui en souffrent encore directement.
djaga a écrit :je ne dis pas qu il faut bananer les gosses avec des images dures et horribles, moi même j ai du mal.
Oui.
djaga a écrit : mais il y a des choses à savoir, des réalités qui sont bien plus instructives que la technique de Guerre des capétiens. et dont nos villes sont marquées.
On en revient au problème de savoir ce qu'un enfant peut comprendre (cognitivement et émotionnellement) et supporter. Personnellement je préférerai qu'on apprenne plus le français, les langues, les mathématiques, un peu d'éducation civique et sociale (respecter les autres, expliquer les différentes religions, certaines traditions) au primaire, avec un peu d'histoire-géo et qu'on développe plus l'histoire au collège-lycée, car, à mon sens, ils seront plus mûrs, plus capables de comprendre comment les peuples arrivent à l'intolérance et la guerre.
A noter que je ne suis pas du tout d'accord avec la manière d'enseigner l'histoire: brute, sans explications philosophiques, psychologiques, sociales, religieuses et des contextes (insuffisamment développés)...