Je me suis toujours posé cette question et aujourd'hui je travaille auprès de ce public adulte et le choix est fait, si je devais être confronté à ce choix, je sais que j'avorterais.
Ma petite soeur, décedée depuis 5 ans, était polyhandicapée suite à une erreur de l'équipe médicale à sa naissance, Là le choix n'a pu être fait, elle était là avec ses différences. Il a fallu surmonter l'annonce du handicap, puis surmonter aussi toutes les compliactions que cela à engendré. Elle a vécu dans la douleur, mais elle nous a apporté tellement de choses, bien sur mes parents n'ont jamais regretter cette enfant, mais ils ont souffert de cette situation pendant 9 ans. Sa mort à été une chose attroce qu'on ne peut pas qualifier mais cela à été un soulagement pour elle et pour nous parce qu'elle ne souffre plus.
C'est une question délicate, propre à chacun. Pour ma part, je connais les difficultés qui peuvent être liées à ce handicap et je ne serais pas capable d'affronter cela au quotidien.
Je cotoie les familles de ce public chaque jour, souvent les parents n'ont pas pu savoir qu'il y avait une déficience pendant la grossesse, car il n'y avait pas toute la technologie qu'il y a ajourd'hui. Mais il y a aussi des accidents pendant l'enfance qui font que le handicap est là . Les parents culpabilisent beaucoup, il y en a qui nous disent qu'ils ne regrettent pas leur enfant mais s'ils avaient su comment cela allait évoluer peut être qu'ils auraient eu recours à l'avortement.
Il y a une maman qui m'avait dit " qui suis je pour decider si un enfant handicapé doit vivre ou non ?" cette phrase m'a longuement questionnée. Parce que chaque personne est différente, l'handicap est différent d'une personne à l'autre, le degré d'autonomie ou de dépendance aussi etc.... Certains s'en sortiront très bien en société, avec les amménagements adéquats, d'autres non. Et cette même maman a rajouté " C'est difficile de vivre cela mais il a l'air heureux, et si demain je dois mourrir je sais qu'il pourra se debrouiller seul pour plein de choses,parce que je me suis battue pour ça".
Un papa m'avait dit " si on ne veut pas d'un enfant handicapé cela voudrait dire qu'aucunes personnes en situation d'handicap ne devrait vivre", ces parents savaient avant la naissance que leur fille était déficiente, ils l'ont gardé parce que c'était leur bébé avec ou sans handicap, c'était leur fille. Apparemment pour eux la question s'est pas posé elle était là , point.
Les avis divergent selon les gens et aucuns cas je ne porterait un jugement sur ces parents, je sais seulement que si celà devait arrivé je ne le garderais pas.
Mais si, par accident, mon enfant devenait déficient au cours de sa vie, je ferais tout mon possible pour son avenir, parce que, comme il été dit plus haut, nous ne sommes pas immortels.
Ma petite soeur, décedée depuis 5 ans, était polyhandicapée suite à une erreur de l'équipe médicale à sa naissance, Là le choix n'a pu être fait, elle était là avec ses différences. Il a fallu surmonter l'annonce du handicap, puis surmonter aussi toutes les compliactions que cela à engendré. Elle a vécu dans la douleur, mais elle nous a apporté tellement de choses, bien sur mes parents n'ont jamais regretter cette enfant, mais ils ont souffert de cette situation pendant 9 ans. Sa mort à été une chose attroce qu'on ne peut pas qualifier mais cela à été un soulagement pour elle et pour nous parce qu'elle ne souffre plus.
C'est une question délicate, propre à chacun. Pour ma part, je connais les difficultés qui peuvent être liées à ce handicap et je ne serais pas capable d'affronter cela au quotidien.
Je cotoie les familles de ce public chaque jour, souvent les parents n'ont pas pu savoir qu'il y avait une déficience pendant la grossesse, car il n'y avait pas toute la technologie qu'il y a ajourd'hui. Mais il y a aussi des accidents pendant l'enfance qui font que le handicap est là . Les parents culpabilisent beaucoup, il y en a qui nous disent qu'ils ne regrettent pas leur enfant mais s'ils avaient su comment cela allait évoluer peut être qu'ils auraient eu recours à l'avortement.
Il y a une maman qui m'avait dit " qui suis je pour decider si un enfant handicapé doit vivre ou non ?" cette phrase m'a longuement questionnée. Parce que chaque personne est différente, l'handicap est différent d'une personne à l'autre, le degré d'autonomie ou de dépendance aussi etc.... Certains s'en sortiront très bien en société, avec les amménagements adéquats, d'autres non. Et cette même maman a rajouté " C'est difficile de vivre cela mais il a l'air heureux, et si demain je dois mourrir je sais qu'il pourra se debrouiller seul pour plein de choses,parce que je me suis battue pour ça".
Un papa m'avait dit " si on ne veut pas d'un enfant handicapé cela voudrait dire qu'aucunes personnes en situation d'handicap ne devrait vivre", ces parents savaient avant la naissance que leur fille était déficiente, ils l'ont gardé parce que c'était leur bébé avec ou sans handicap, c'était leur fille. Apparemment pour eux la question s'est pas posé elle était là , point.
Les avis divergent selon les gens et aucuns cas je ne porterait un jugement sur ces parents, je sais seulement que si celà devait arrivé je ne le garderais pas.
Mais si, par accident, mon enfant devenait déficient au cours de sa vie, je ferais tout mon possible pour son avenir, parce que, comme il été dit plus haut, nous ne sommes pas immortels.
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