merci merci merci merci merci....
J'en verserai même quelques larmes... c'est un message plein d'espoir.
9a fait du bien d'entendre (de lire) des témoignages sur des parcours difficiles avec des fins heureuses.
J'ai également une copine qui est tout aussi ronde que moi, et qui tombe également enceinte juste en claquant des doigts ... elle vient donc d'avoir son deuxième, alors que je tentai déjà d'en avoir un lorsqu'elle est tombé enceinte du premier !!!

Je crois fort les doigts pour ton deuxième ... mais ne t'inquiète pas si la cigogne a trouvé une fois le chemin elle trouvera une autre fois ...
(j'ai encore un tout petit espoir pour moi sur ce cycle ... alors si tu as moyen de la contacter, la cigogne, fais signe) .

Bises

juste un tout petit mot pour te dire que ma soeur a 37 ans, ça fait 4 ans qu'ils essaient avec son mari d'avior un bébé. Et puis des examens, stimulations, et on lui dit qu'elle a 5% que la première insémination fonctionne, qu'il faut qu'elle se commence à se dire qu'elle ne sera sans doute jamais maman etc etc et puis que si ça ne marche pas, elle ne pourra pas avoir de fiv car elle a des soucis et y a aucune chance que ça marche.

brf elle est enceinte de 2 mois

courage, la roue tourne parfois on a notre lot de bonheur aussi !

merci pour vos messages plein d'espoir..., Mais là, le moral est au plus bas! Tous les "petits espoirs" que je nourrissaient depuis mon injection pour déclencher l'ovulation, viennent de s'écrouler, car un nouveau cycle commence ....
Et c'est reparti pour du clomid, et des échos prévues dans 12 jours ... et voilà mes vacances écourtées, et le moral qui va mal.
J'en pleure tous les jours, je n'arrive plus à regarder ma jeune collègue enceinte de son deuxième ... bref!

Impression d'être bipolaire, que le moral fait des montagnes russes ! passer de "j'y crois, j'y crois" avec le sourire, de l'énergie (même si on tente de se raisonner... attends de voir, soit patiente), ... à "c'est Encore foutu, et voilà plus de deux ans et demi que c'est foutu..."

Qui est-ce qui a une machine à avancer le temps ... marre d'être patiente et d'attendre ?

Le parcours pma est vraiment long, entre les examens, les rdv, les traitements, les contrôles. Tant qu'on n'a pas vu de + sur un test, il y aura toujours le doute "y arriverais-je un jour".
Il faut vraiment s'accrocher! Si tu as besoin de soutien, confies-toi à quelqu'un ou vient sur ce forum, ça aide bien.
J'ai attendu 3 ans pour mon fils. j'ai eu droit aux mêmes questions que toi et j'ai appris à répondre avec le sourire "on s'entraîne très dur". J'ai craqué une fois quand ma soeur m'a demandé une énième fois à quand le bb. Je lui ai répondu que j'essayais depuis longtemps. ça lui a fait de la peine car elle n'y avait pas pensé.
je te souhaite vraiment bon courage.

Je suis quand même étonnée de cette insistance à vous poser cette
question par des plus ou moins proches.
D'abord la décision d' faire un bébé est personnelle et ça ne devrait concerner personne d'autre que les parents potentiels.

Ensuite aujourd'hui un couple sur 7 a besoin d'une aide médicale à la procréation, plus ou moins lourde.
Il y a assez d'émissions sur le sujet pour que les gens pensent à tourner 7 fois leur langue dans leur bouche avant de commettre une bourde.

OUI, faut que je m'accroche, je sais bien... et je sais que certaines essaient depuis plus longtemps, et en sont plus loin dans les démarches. Pour l'instant, je ne suis pas encore en PMA, mon gygy tente encore...
Mais je suis très émotive de nature (toujours étais comme ça moi), donc là pas facile!
Pour l'instant, les personnes autour de moi ne me questionne pas trop, mais depuis mon mariage on sent vraiment leur attente, leur regard.. la dernière fois, deux de mes copines chuchotaient entre elles, (et comme j'ai l'ouïe fine, j'ai tout bien entendu, et compris ... " et leur prochain projet ? le bébé? faut qu'on demande...) ont tenté de me poser la question, mais j'ai réussi à me défiler avant... pour l'instant je n'arrivepas à prendre suffisamment de distance pour en parler sans partir dans une crise de larmes , j'attends donc que ça se calme de ce côté ...

on fait comment pour passer au-dessus de ce doute "vais-je un jour y arriver ?"

Bonjour,

Comme je te comprends... cela fait aussi 2 ans et demi que nous essayons d'avoir un enfant.

Nous avons tentés une première IAC qui n'a pas fonctionnée, et pas possible de faire la deuxième IAC car mon corp n'a pas réagit aux traitements pour l'ovulation ...

Je vois des amies, des collègues enceintes sans arrêt .. je suis contente pour elles mais j'ai toujours un petit pincement au coeur lorsqu'elles accouchent..

Beaucoup me disent de ne pas y penser mais ces personnes ne savent pas ce que c'est ! c'est impossible de ne pas y penser ...

Je vois des amies, des collègues enceintes sans arrêt .. je suis contente pour elles mais j'ai toujours un petit pincement au coeur lorsqu'elles accouchent..

Beaucoup me disent de ne pas y penser mais ces personnes ne savent pas ce que c'est ! c'est impossible de ne pas y penser ...

Malheureusement la nature nous a doté d'une pensée, il aurait fallu un bouton OFF pour pouvoir faire une pause lol

oh oui c'est sûr !!! ça ferait du bien de pouvoir faire ça de temps en temps !

Astridouce, mon témoignage à moi n'a pas de happy end, je n'ai jamais été maman. Inséminations, ICSI, je n'ai connu que les échecs et pour couronner le tout de graves complications qui ont failli me faire mourir et qui m'ont contrainte à cesser les tentatives. Et nous n'avons pas souhaité adopter.

Pour autant je vais bien. J'ai une vie comme tout le monde avec des hauts et des bas (en ce moment il y a plutôt des bas mais forcément ça va remonter ! ). J'ai axé ma vie sur autre chose que les enfants, j'ai décidé que je pouvais être heureuse aussi, même sans enfant. Et j'y arrive.

Tout cela pour te dire que tu n'es pas au même point de ton parcours que moi, déjà tous les espoirs te sont encore permis.

Ne pas y penser, je ne sais pas comment on fait, je n'y suis jamais arrivée pendant que je faisais des traitements. De toutes façons, vu les contraintes (piqures, échos, prises de sang...) je me demande comment on ferait pour ne pas y penser.

Mais il faut aussi que la vie ne tourne pas qu'autour de cela. Il faut te protéger, te ménager des moments pour toi où tu te fais plaisir, il faut faire des choses que tu es sûre de réussir, ça booste le moral. Il ne faut pas "penser à autre chose" il faut faire autre chose en y pensant.

Attendre ce bébé qui ne vient pas, là où plein d'autres ont des bébés sans y penser, c'est te faire vivre en échec permanent. On se sent nulle, pas comme les autres, même plus femme parfois.

C'est pour cela qu'il faut réussir ailleurs pendant qu'on attend, pour que l'échec ne devienne pas une habitude dans laquelle on s'enferme et qui fait mal.

La vie ne s'est pas arrêtée, elle continue même pendant que tu attends et tu dois continuer aussi à te faire plaisir, à entreprendre des choses, à avoir des petites victoires quotidiennes, à vivre tout simplement. On oublie souvent de se faire plaisir pendant qu'on attend ce bébé qui ne vient pas, comme si on n'avait plus droit à cela tant qu'on n'est pas mère. On a le sentiment que le seul plaisir qu'on veut, c'est ce bébé et que le reste est secondaire. Mais pour autant il ne faut pas oublier ce reste et surtout ne pas s'oublier soi.

Ca n'aide pas à ne pas y penser et de toutes façons on ne peut pas. Mais ça aide à y penser autrement et à reprendre sa vie en main.

Ménopause chirurgicale à l'âge de 25 ans suite à une intervention pour un macro adénome à prolactine. On a du m'enlever quasi complètement l'hypophyse (enfin ce qu'il en restait... ) donc pas d'ovulation du tout puisque pas d'hormones du tout (FSH et LH) (la seule qui marche toujours, c'est le cortisol, et heureusement en fait ! ).

Mari OATS (ben tant qu'à faire autant les multiplier !) .

Le souci c'est que sur une personne qui n'a plus d'hormones du tout, les traitements n'agissent pas pareil. Chez moi ça démarrait lentement, alors on augmentait les doses et tout à coup ça s'emballait.

J'avais des follicules (plein !) des ovules et des embryons sans souci mais ça ne s'implantait pas, mon endomètre ne se développait pas correctement et mon taux d'hormones chutait trop vite malgré la supplémentation en oestrogènes et en progestérone. Je n'avais pas besoin d'attendre la date de la prise de sang pour savoir si ça avait marché ou pas, mes règles arrivaient bien avant.

A chaque tentative je faisais des complications de plus en plus graves (hyperstimulation modérée jusqu'à l'hyperstimulation grave la dernière fois avec risque d'éclatement des ovaires, rupture de kystes fonctionnels (les follicules qui n'avaient pas été ponctionnés car trop petis et ceux qui s'étaient dévelopés après la ponction se transformaient en kystes qui grossissaient), épanchement du liquide dans l'abdonmen, remontée dans les poumons, début de pleurésie et problème cardiaque). Et j'ai du tout arrêter, parce que selon les médecins, si j'avais continué, ç'aurait été de plus en plus grave à chaque fois. Je crois que maintenant on peut diminuer ces risques mais il y a 15 ans on ne pouvait pas.

Ca a vraiment été des fichus moments et pour rien en plus.

Mais pour autant je suis toujours là, sans enfant certes, mais là. Et j'en suis bien contente quand même.