J'en pense que le notaire voit des sous s'envoler et que ça l'embête un peu.
Le risque fiscal ? Admettons. Mais le notaire, s'il fait état de sommes d'argent dans sa liquidation, comptera les 2,5% pour le fisc et ses frais. Alors que s'il ne s'en occupe pas, le fisc "pourrait" vous demander 2,5%. Mais pas les frais. On calcule le droit de partage en soustrayant le passif de l'actif. Et en plus il me semble que le droit de partage n'est dû QUE s'il y a un acte qui officialise le partage, puisque c'est un "droit d'acte".
Le recours de l'autre ? Oui c'est possible, ça je l'ai dit, il faut être certain que l'autre est bien d'accord sur tout et ne cherchera pas à modifier l'accord.
Cela étant ça dépend aussi de ce que vous avez comme argent. Pour notre part on avait trois fois rien et aucun compte ni placement commun, pas de compte joint, rien. Le partage était de fait puisque nous n'avions jamais mis notre argent sur un compte commun. Si vous avez des épargnes, des comptes communs, des placements... ça vaut peut être le coup de tout partager avec un acte surtout pour éviter le recours de l'autre qui se dit tout à coup qu'il aurait pu avoir plus. Ca c'est votre avocat qui doit vous le dire.
Dans notre cas le notaire n'a rien établi du tout à part pour le bien immobilier (là il y a acte, donc droit de partage puisque droit d'acte), on lui a dit de ne partager que le bien immobilier, il l'a fait. Pour le reste, la convention de l'avocat dit qu'on a fait le partage à notre sauce (pas d'acte , pas de droit) et qu'on est d'accord. Si le fisc nous envoyait un avis de paiement, on paierait, ça ne nous coûterait pas bien cher de toutes façons vu ce qu'on avait en actif et en passif (si on déduit l'un de l'autre ça doit faire 2,5% de 1500 €, soit 37,50 €, pas sûr que ça soit assez pour être exigible). Mais au moins on n'aura pas tous les frais annexes du notaire.
Demandez à votre avocat, il a un rôle de conseil et doit vous dire ce qui est le mieux pour vous, car tous les cas ne se traitent pas de la même façon.