Ben dis donc, j'avais oublié qu'en 2012 j'avais encore du désir sexuel dis donc
Il me conçoit comme sa mère, je dois l'écouter, prendre soin de lui, le consoler, le comprendre, et le pardonner pour tout. IL est meme comme un bébé, puisque lorsque ça ne va pas, il me réveille la nuit pour me parler, là il est tout content parce que ça fait 1 mois qu'il l'a pas fait, youhou
Il attend de moi que je le soutienne, ce que je fais, mais lui me soutient-il ?
De mon côté je reconnais que je lui parle agressivement, me mets souvent en colère, je lui ai dit, me suis excusée, et fais une effort.
Je pense que je ne le quitterai pas, car il y a le petit, il a besoin de ses deux parents pour se construire, surtout dans un contexte d'adoption. Et je ne veux pas subir un divorce difficile, surtout qu'il n'hésitera à m'enfoncer je pense. Je ne saurais pas faire face, et je ne veux pas imposer à notre fils. Ma soeur me dit qu'il a terriblement besoin de moi.
Je ne me tape pas tout, il fait sa part des corvées ménagères, il joue bcq avec lui et depuis qu'Oedipe s'est calmé, l'emmène le dimanche matin, fait du vélo avec lui.
J'ai du reflux gastrique (ce qui explique un hiver complet dans le canapé) qui est bien pris en charge. Une endométriose digestive qui me fait souffrir (qui est prise en charge, avec tout les effets secondaires, et les douleurs récurrentes), et une tendinite hyperalgique au pied (je vais bientôt faire une infiltration, prions pour que ça marche), plus une fatigue chronique certainement due à mon endométriose, là pas grand chose à faire. et pour couronner le tout une hyperphagie-boulimique (je suis meme allée voir Zermati, hein)... bon si qq pouvait me dégager 1000 euros par mois pour me soigner, parce que les spécialistes compétents sur l'endo et les TCA ben ça coute un bras...
Tout ça me donne pas une image très valorisante de soi. Et je réalise que j'ai un ressentiment énorme vis à vis de mon mari. Peut-être que j'attends de lui des choses, que je ne devrais attendre que de moi...