Le diabète est une maladie très complexe qui doit pratiquement être traité au cas par cas car chaque personne réagit pas forcément de la même manière au même traitement.
Je suis vraiment désolée pour ton oncle Trashrap. Le passage des cachets aux piqures est un passage délicat. Même pour une future grossesse mon endocrino ne voulait pas, il pensait que ce n'était pas le moment, je l'ai fait quand même car l'envie d'un bébé était trop grande mais ça m'a fait prendre 20 kg donc finalement il avait peut être raison. Dès que je suis repassée aux cachets j'ai perdu du poids, malheureusement pas tout ce que j'avais pris. Maintenant vu le déséquilibre actuel je suis repassée sous insuline mais j'ai très peur pour mon poids. En général, du moins maintenant, les diabéto essaie de laisser au maximum les diabétiques sous comprimés et ne les mettent sous insuline que quand les cachets deviennent inefficaces ou pour une grossesse. Mais pour ton oncle si le passage a été fait il y a longtemps peut être que les protocoles étaient différents et qu'il aurait pu rester sous cachets. C'est dramatique ce genre de truc, tu fais confiance au médecins et ils te font du mal en croyant bien faire.
Je pense qu'il y a eu entre nous une incompréhension sur les termes employés. Une hypo c'est un malaise dû à une maladie et le signe que tu manques de sucre et rien d'autre. Par contre la sensation de faim est déclanché par une baisse de la glycémie, baisse qui existe mais qui ne peut pas être considérée comme une hypo.
Désolée d'avoir été si dure mais franchement les hypo j'ai horreur de ça et je mets du temps à m'en remettre. La 1ère j'ai cru mourir vu que je ne savais pas ce que c'était et que mon doc de l'époque ne m'avait expliqué ni les symptomes ni que ça pouvait m'arriver. Je me sentais aussi molle qu'une serpillère et en plus je savais pas ce que je devais faire, si je pouvais/devais manger normalement ou qqch de particulier. Entendre de ta peur que cet état serait "normal" et juste un signe de faim ça m'a fait réagir, peut être trop fort et trop vite.
Saralou > le lacher prise, ça sera sans doute cela le plus dur pour moi, je suis toujours dans le controle et dans la peur de l'échec et perdre le controle me fait très peur. J'ai réussi à travailler sur le perfectionnisme, mais jusqu'à présent ce ne sont que des choses "sans importance" que j'ai réussi à travailler du style mettre une machine à laver en route alors qu'il y avait du linge sale dans la panière de la salle de bain, ou ne laver que les assiettes dans l'évier en laissant les casseroles pour le lendemain...
Je sais que ce n'est pas grave de devoir perdre du poids, mais le fait est que je ne parviens pas à en perdre, même en faisant les régimes recommandés par l'endocrino. Car effectivement pour moi l'important est de perdre la maintenant tout de suite, juste le temps de tomber enceinte par la PMA et si je reprends ce poids après c'est pas grave. Mais d'après l'endocrino j'aurais peut être un blocage psychologique au fait de perdre du poids.
Angia et Mamykro > effectivement il faut déjà que je parvienne a ré-équilibrer le diabète mais si je suis venue ici après ma longue absence c'est à cause de ce que m'a dit la diet à l'hopital, de travailler mon comportement alimentaire, et également de ce que m'a dit la diabéto, à savoir que l'insuline risquait de me faire encore prendre du poids, ce qui serait catastrophique.
Mais une partie du déséquilibre est lié à ce que je mange donc peut être qu'en faisant un travail sur mon alimentation cela m'aidera dans l'équilibre du diabète.
Mamykro > j'ai parlé un peu plus avant de mon rapport à la nourriture, à la faim et aux raisons pour lesquelles je mange. N'était ce pas assez détaillé ? Concernant mes évictions alimentaires il n'y en a pas, même pour le diabète aucun aliment ne m'a été interdit à part les boissons sucrées que je remplace par du light.
Je ressens la faim, mais je n'attends pas d'avoir faim pour manger.
Je ne reconnais pas la satiété, voire il faut que je mange jusqu'à me rendre malade, jusqu'à me sentir "pleine" pour me sentir bien, ce qui est un peu paradoxal (se sentir bien moralement quand on se sent mal physiquement).