Mlle K, je n'avais pas du tout pensé que tu voulais moraliser et je comprends très bien ton point de vue.
Sibell, j'avais un peu pris comme un généralisation, mais tu t'es expliquée sur ce que tu voulais dire et je le comprends.
Effectivement en suisse c'est plus la norme que dans d'autres pays. Je précise que dans l'idéal j'aimerais que ma maman finisse ses jours dans sa maison et qu'elle meurt sans souffrances. J'aurai mal au coeur le jour ou elle irait en ems, il faudra négocier avec elle qu'elle vienne dans un établissement près de chez moi (à 2h de route) pour que je puisse la voir tous les jours. Toutes ses questions me préoccupent beaucoup, mais je sais au moins qu'on en parlé et que son désir est clair vis à vis de cela.
Maintenant je ne pense pas que le fait que cela soit une "obligation" dans d'autres cultures, soit mieux ou moins bien. Je rejoins lalwende que c'est plus les liens de l'amour qui devraient primer sur le lien du sang à mon sens. Si on veut garder ses parents, son conjoint en fin de vie à la maison, si on a les moyens de le faire et qu'on en ressent le besoin pour x raisons qui nous regarde c'est une très belle chose. Le grand-père de mon mari qui était d'une famille qui avait les moyens a pu mourir chez lui et sa femme a pu rester très longtemps malgré son alzheimer, il avait une infirmière de jour et une infirmière de nuit.
L'héritage familial ayant disparu, nous n'avions pas le choix que d'accepter une hospitalisation pour mon beau-père qui ne pouvait plus marcher, se lever, se laver, et avait des graves problèmes avec agitation, , crises d'angoisse, aucun médicament neuroleptiques ne fonctionnait sur lui à cause d'une résistance due à sa maladie nous a t on dit.
Cet homme n'était pas mon père et pourtant j'ai pleuré quand il a du repartir en soins palliatifs, 3 semaines avant sa mort. Il a retrouvé sa raison pour me dire en me serrant la main très fort "j'aurais tellement voulu rester, mais je sais qu'il n'y a pas d'autres choix".
Nous avions tenté un retour à la maison, il voulait tellement rentrer, mais pourtant l'aggravation de son état n'a pas rendu cela possible.
J'ai pleuré chaque jour durant les 19 jours qu'a duré sa fin de vie aux soins palliatifs et cet homme n'était pas mon père pourtant, je n'étais spécialement attachée à lui, en tout loin des sentiments que j'éprouvais pour mon père.
Je trouve très douloureux de voir vieillir ses parents et les gens qu'on aime et de devoir prendre ce type de décision. Heureusement que ma mère l'a prise pour nous et c'est ce que je ferai pour mes enfants.
Je ne comparerais pas l'amour que j'ai pour mes enfants avec celui que j'ai pour ma mère ou même mon conjoint, le lien et le rôle sont différents à mon sens.
Sibell, j'avais un peu pris comme un généralisation, mais tu t'es expliquée sur ce que tu voulais dire et je le comprends.
Effectivement en suisse c'est plus la norme que dans d'autres pays. Je précise que dans l'idéal j'aimerais que ma maman finisse ses jours dans sa maison et qu'elle meurt sans souffrances. J'aurai mal au coeur le jour ou elle irait en ems, il faudra négocier avec elle qu'elle vienne dans un établissement près de chez moi (à 2h de route) pour que je puisse la voir tous les jours. Toutes ses questions me préoccupent beaucoup, mais je sais au moins qu'on en parlé et que son désir est clair vis à vis de cela.
Maintenant je ne pense pas que le fait que cela soit une "obligation" dans d'autres cultures, soit mieux ou moins bien. Je rejoins lalwende que c'est plus les liens de l'amour qui devraient primer sur le lien du sang à mon sens. Si on veut garder ses parents, son conjoint en fin de vie à la maison, si on a les moyens de le faire et qu'on en ressent le besoin pour x raisons qui nous regarde c'est une très belle chose. Le grand-père de mon mari qui était d'une famille qui avait les moyens a pu mourir chez lui et sa femme a pu rester très longtemps malgré son alzheimer, il avait une infirmière de jour et une infirmière de nuit.
L'héritage familial ayant disparu, nous n'avions pas le choix que d'accepter une hospitalisation pour mon beau-père qui ne pouvait plus marcher, se lever, se laver, et avait des graves problèmes avec agitation, , crises d'angoisse, aucun médicament neuroleptiques ne fonctionnait sur lui à cause d'une résistance due à sa maladie nous a t on dit.
Cet homme n'était pas mon père et pourtant j'ai pleuré quand il a du repartir en soins palliatifs, 3 semaines avant sa mort. Il a retrouvé sa raison pour me dire en me serrant la main très fort "j'aurais tellement voulu rester, mais je sais qu'il n'y a pas d'autres choix".
Nous avions tenté un retour à la maison, il voulait tellement rentrer, mais pourtant l'aggravation de son état n'a pas rendu cela possible.
J'ai pleuré chaque jour durant les 19 jours qu'a duré sa fin de vie aux soins palliatifs et cet homme n'était pas mon père pourtant, je n'étais spécialement attachée à lui, en tout loin des sentiments que j'éprouvais pour mon père.
Je trouve très douloureux de voir vieillir ses parents et les gens qu'on aime et de devoir prendre ce type de décision. Heureusement que ma mère l'a prise pour nous et c'est ce que je ferai pour mes enfants.
Je ne comparerais pas l'amour que j'ai pour mes enfants avec celui que j'ai pour ma mère ou même mon conjoint, le lien et le rôle sont différents à mon sens.