En fait le soucis que je soulève est lié à la place des médias aujourd'hui et à leur pouvoir bien trop fort. Ils font la politique et jouent le jeu des récupérations politiques sans plus aucun complexe. Il n'y a plus ou très très peu de recul critique par rapport à l'info ce qui fait qu'elle est donnée n'importe comment (partiellement, à charge ou décharge) pour répondre à l'évènementiel (qui n'est pas de l'information puisque pas d'analyse).
Cette attitude des médias crée les climats de malaise de communication de beaucoup de personnes (dont les féministes) qui refusent la récupération politique et la médiatisation sans analyse (l'évènement pour l'évènement, pour faire frissonner dans les chaumières). Et là ça devient très vite complexe de communiquer sans que son propos soit déformé.
Ainsi les féministes sont bien évidemment contre toute violence urbaine en général et violence urbaine sexiste plus précisément. Mais si elles communiquent là dessus il y a immédiatement récupération politique raciste d'extrême droite. Il y a aussi la crainte (avérée) qu'avec la communication faite autour des agressions perpétrées par des personnes de cultures différentes l'écrasante majorité des agressions contre lesquelles elles luttes (celles perpétrées par l'entourage proche des victimes et ce quelque soit l'origine socio culturelle) soit passée à la trappe, caché derrière le loup médiatisé.
Et à propos des extrémistes religieux, le scandale de l'école l'Angelus dans le Cher fait froid dans le dos... maltraitance, abus sexuels, malnutrition. J'ai aussi halluciné devant le retour de la fille de ma cousine de sa retraite avant sa confirmation samedi . Ambiance... déjà dormir dans une chapelle à même le sol de pierre pour ressentir ce que ressentent les SDF (déjà mouais) mais en plus en étant réveillé tous les quarts d'heure pour prier, donc nuit blanche... oO
Et ensuite séjour mixte mais dans une monastère avec les filles cloitrées pour ne pas croiser les frères (pourquoi donc accueillir les filles alors?!), priées de se démerder pour bouffer avec le stock sur 3 jours alors que les garçons prennent leurs repas avec les prêtres, sans surveillance d'adulte de jeunes filles donc laissées à elles mêmes à 15-16-17 ans, du coup les plus jeunes devaient tout faire sous peine de se faire maltraiter par les plus grandes. Et en bonus les filles étaient là pour faire donc popote et lessives + ménage sans bouger de leur aile fermée du monastère. Y'a pas à dire y'a que les musulmans qui sont sexistes! oO
Bref la gamine est dégoutée, a fait sa confirmation et ne veut plus entendre parler de catho. Le must étant les propos qu'elle a entendu sur les homo, les non croyants, le pêché & co.
Mais ça personne n'en parle. Pourtant je sais que dans une ville voisine de la mienne il y a un joli nid de catho extrémistes fanatiques et qu'ils tiennent une école privée hors contrat qui a la réputation de mater les plus durs...