Kuro_Hime a écrit :Une question de ce qu'on nous dit depuis toutes jeunes et qui fait qu'on intègre ça comme la norme
C'est ce qui fait toute la différence. Les quadras et quinquas n'ont pas été embrigadées par ces diktats et normalement elles ne devraient pas s'y plier si c'est une contrainte. Et pourtant..........
Zéro c'est pas grand-chose mais c'est mieux que rien.
Euh Prax... comment te dire... les femmes sont embrigadées là dedans depuis des siècles! Les modes changent mais l'épilation demeure, elle change juste de zone et un peu de forme! Il n'y a qu'à regarder la Joconde (qui pourtant n'était pas de la 1ère génération des soumises à l'épilation!) qui a les sourcils et le front épilés.
La Reine de Sabbah elle même aurait obéit à un injonction du roi Salomon jugeant ses poils indignes d'elle!
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Par contre je laisse les sourcils en paix c'est bien la seule zone qui ne connais pas d épilation

Depuis le collège j'ai des copines qui s epilent les sourcils mais malgré des injonctions plus ou moins bienveillantes a ce niveau j'ai jamais epile. Deux poils a la pince au max
" även solen har sina fläckar "
Je me pose une question depuis quelques temps. Dans les médias, on compare beaucoup le taux de chômage français au taux de chômage allemand, en expliquant que l'Allemagne a un modèle économique et social plus performant mais aussi qu'il est un immense arbre qui cache la forêt de très nombreux emplois précaires...mais jamais il n'est fait mention de cette réalité qui est qu'en Allemagne, les femmes sont majoritairement au foyer et ne sont donc pas comptabilisées comme en demande d'emploi. Pourquoi, n'en parle-t-on pas ? La France est en avance socialement sur l'Allemagne au sujet du travail des femmes, est-ce honteux de le dire ? Est-ce que ça n'est pas valorisant et honorable ?
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Globalement je trouve que la comparaison ne sert à rien si elle ne permet pas de s'améliorer. Et je n'ai pas l'impression que la France s'inspire tant que ça du fonctionnement de l'Allemagne.
Comme en plus souvent les actualités parlent principalement de ce qui ne va pas, ce n'est pas étonnant qu'on ne parle pas de cette différence positive pour la France.
Sans compter que les inégalités femmes-hommes ne semblent pas être le sujet de prédilection des journalistes...
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Hop, je réactive le topic.
Nous sommes en plein pic médiatique sur les violences et abus subis par les femmes, ce qui renvoie de manière plus profonde aux inégalités hommes/femmes, aux clichés de genre, etc...
On évoque souvent l'école comme lieu d'apprentissage et d'éducation sur l'égalité entre les sexes. Et ben c'est pas gagné.
La semaine dernière, je récupère une classe de 3ème dans tous ses états. Il y a eu des jets multiples de boulettes dans un cours de la matinée, et leur prof avec le CPE les ont gardés 30 minutes en attendant que le coupable se dénonce.
Comme personne ne s'est dénoncé, j'en rajoute une couche en expliquant que le ou la coupable doit prendre ses responsabilités. Ils me disent tous que c'est le coupable, les filles n'y ont pas pris part.
OK. J'explique aussi à quel point c'est fatiguant et dégradant pour les collègues qui font le ménage et nettoient les classes de ramasser leurs boulettes. Et là, ils me répondent : "ah non, mais les filles ont balayé, on a laissé la classe propre".
? Bravo à la collègue prof qui a demandé ou a laissé les filles se taper le ménage alors qu'elles n'y étaient pour rien. C'est seulement devant mon indignation que les filles en question ont convenu que c'était injuste. Parmi elles, il y avait une élève du genre pestouille, qui s'enflamme très vite quand elle se sent agressée, mais bizarrement elle a passé le balai sans broncher.
C'est une anecdote parmi d'autres, et peut-être pas la plus violente, mais voilà encore où on en est.
Origine avatar : Blog de poso-7-poso

"So put your grasses on,
nothing will be wrong...."
Je réponds à Chapinette sur le sujet des femmes au travail. Non, c'est une contre-vérité de dire que les femmes sont majoritairement au foyer en Allemagne. L'emploi des femmes en âge de travailler y dépasse les 70 % et est supérieur à la France. Au moins deux explications à ça, il y'a moins de chômage (plus d'emplois disponibles), les femmes ont tendance à travailler plus tôt, et les emplois partiels sont plus nombreux. Sinon, il semblerait effectivement qu'une femme avec des enfants à charge serait moins susceptible de travailler qu'en France.
Je suis le chat qui s'en va tout seul et tous les lieux se valent pour moi (R. Kipling).
Toutes les pubs de parfum, sous vêtement, etc pour les hommes.
Imagine, t'es tranquille au volant et là, y'a un semi remorque qui fait un demi tour, en ville en plein milieu des travaux, forcément il bloque tout le monde et toi tu te retrouves coincée entre une camionnette devant et une voiture derrière... Tu patientes... La police municipale finit par arriver parce que vraiment les files s'allongent... Et là, y'a un gentil policier municipal qui s'approche de ta voiture et qui te demande "Vous savez faire une marche arrière madame ?" ... Ben non, figure toi j'ai eu mon permis sans jamais faire de marche arrière !! Et il s'étonne que je le prenne mal... Il aurait pu poser la question différemment, mais cette manière de supposer que comme je suis une femme je ne sais pas utiliser correctement une voiture ça me ? C'est la 1ère fois que je ressens cette sensation, qu'on me parle comme ça... Bravo la police municipale !!
Ah oui non mais ça, la police et la gendarmerie sont encore tellement englués là dedans que c'est vraiment pénible d'imaginer avoir des interactions avec eux...
Du coup vous imaginez l'effet qu'on a eu à mon mariage quand nous sommes arrivés avec les témoins derrière, le marié devant et moi qui conduisait la Méhari ^^
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(pour Mathilde)
Et tu penses que ce flic ne t'aurait pas demandé ça si tu avais été un homme ? J'ai de gros doutes. Je ne sais pas comment était positionnée ta voiture, si tu as mis du temps à réagir, mais sur les routes, des gens à qui on a envie de faire des réflexions, il y en a un paquet, qu'ils soient hommes ou femmes.

(pour Reinette)
Pas mal la Méhari ! Ca me rappelle à l'armée où j'en conduisais une de temps en temps, et également une 4L avec le même type de levier de vitesses "tisonnier", mais à commandes inversées : la première fois j'ai failli me payer un mur !
Zéro c'est pas grand-chose mais c'est mieux que rien.
Voilà Mathilde, heureusement qu'il y a Prax pour te mecxpliquer...
Ben vu que je ne suis pas encore idiote, je ne lance pas des accusations en l'air... Alors déjà, derrière moi, comme je le dit plus haut, il y avait une voiture, conduite par un monsieur, costard cravate, le policier lui a parlé en 1er et que lui a t'il dit ? Que lui a t'il demandé ? Et ben je vous le donne dans le mile, il lui a dit "il va falloir faire marche arrière", ensuite à moi, il me demande juste "est ce que vous savez faire une marche arrière ? " Et je ne pouvais pas réagir plus vite vu qu'on ne m'avait encore rien demandé et que j'avais une voiture derrière et une camionnette devant, difficile de bouger dans ce cas là non ? Donc là ce n'était pas une réaction à quelque chose que j'aurais fait ou pas fait, c'était son 1er contact avec moi, sa 1ère question, bien différente de celle qu'il a faite au costard cravate. Ca sentait vraiment le "pauvre fille dans sa bagnole qui sait pas comment s'en sortir". Et il a bien vu que sa réflexion était limite puisqu'il m'a dit en voyant mon air, "mais faut pas le prendre mal". Ben si !! Je me suis sentie humiliée, rabaissée, déconsidérée et incapable. Qu'il me propose son aide, OK, mais il n'a pas à supposer d'emblée que parce que je suis une femme j'ai eu mon permis dans une pochette surprise et que je serais infichue de faire une manoeuvre aussi simple qu'une marche arrière, comme un homme. Cet a priori sur moi me gène au plus au point.
Tu n'avais pas parlé du monsieur costard-cravate et ça peut donc s'expliquer autrement : plus les signes de "bourgeoisie" sont importants, plus les flics font profil bas (vieille tradition de la marée-chaussée). Tu as peut-être été victime de classisme et non de sexisme, mais dans un cas comme dans l'autre, je comprends ton désarroi.
Zéro c'est pas grand-chose mais c'est mieux que rien.
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