Oh la perverse...

Et tu rentres dans son jeu, ou bien tu arrives à prendre tes distances par rapport à ses tentatives de culpabilisation ?...

Ne te préoccupe pas du regard d'autrui face à cette situation, chacun est bien libre de croire ce qu'il veut face à un tel discours.Tu gaspillerais une énergie nécessaire pour autre chose...

J'ai lu dans un autre sujet qu'elle était infirmière psy...Comme quoi, les cordonniers sont plus mal chaussés...

Et vu comme elle est sourde, en plus du psy, elle aurait besoin d'un O.R.L...

Ce qui m’énerve le plus chez ma mère, c'est qu'elle perd la boule.

Oh, évidemment, c'est méchant de dire ca, c'est pas de sa faute, c'est la vie et c'est l'âge et tout ca, je ne suis qu'une fille indigne et j'en passe, mais c'est plus fort que moi, je ne peux pas m’empêcher de lui en vouloir pour ca, de m'emporter dès qu'elle ne m'appelle pas par le bon prénom ou qu'il faut lui répéter 10 fois la même chose avant qu'elle ne l'imprime.

Ca me dépasse, ca m'attriste et c'est tout ce qui m'énerve chez elle.

Et c'est la vie.

Je ne me sens pas coupable de son état de santé à elle. Je considère que ce n'est pas de ma faute si elle est incapable de se détacher un minimum de moi. Son prétexte "mère qui se ronge les sangs pour sa fille", ça me gave ! Elle ferait bien de se demander si son attitude ne me ferait pas plus de mal que de bien... bref.
La situation familiale est très compliquée, tous les membres sont en conflit. Je me dis que ma mère se défoule sur ma "cause" pour son propre bien dans le fond.
Parce que pendant qu'elle s'occupe de mes problèmes, elle ne traite pas les siens (pourtant, si elle réglait ses problèmes de couple, l'ambiance familiale irait mieux, et les enfants se sentirait mieux aussi).
Pour le côté infirmière psy, j'ai envie de dire qu'elle est ouverte et tolérante pour tout le monde sauf lorsqu'il s'agit de ses enfants et de son mari...

Merci pour tes posts le_cha_du_cheschire ! Je te souhaite une bonne nuit !

A bientôt peut-être

Au moins, tu n'attends pas des années pour décortiquer les choses.

Merci, bon courage et bonne nuit.

Bonjour,

Ce qui m'agace chez ma mère, c'est qu'elle donne des conseils au gens alors que ces conseils elle ferait mieux de les appliquer.

Elle manque de diplomatie. Mais c'est ma mère, bien qu'elle m'énerve, je l'aime.

Je me dis que je dois l'agacer aussi. Avec ma mère si tu n'as de caractère et que tu ne sais pas la remettre à sa place, t'es perdu. Heureusement que moi je sais.

Bonne journée à tous.

petite_elfe a écrit : Et évidemment, je passe pour la méchante dans l'histoire car elle m'accuse d'être responsable de son stress et de ses problèmes de tension parce qu'elle passe "ses jours et ses nuits à s'inquiéter pour moi et ma santé" et que "je ne fais rien pour la rassurer et tenter de maigrir".

Non mais franchement, petite_elfe, c'est impressionnant de mauvaise foi, ce que ta mère te dit. D'après tout ce que tu racontes, je la trouve quand même assez toxique.

Tu as l'air de le prendre relativement zen, malgrè tout, parce qu'elle te dit vraiemnt des choses très méchantes qui auraient fait péter les plombs à plus d'une personne. Quand on pense qu'elle a été infirmière en psychiatrie, franchement, ça fait drôle...

J'espère que tu pourras bientôt être indépendante financièrement. Quand ce sera le cas, n'hésite pas à t'éloigner un peu d'elle, même si c'est provisoire, histoire de lui faire comprendre qu'il faut qu'elle arrête ses tentatives de culpabilisation.

mamykro a écrit :

petite_elfe a écrit : Et évidemment, je passe pour la méchante dans l'histoire car elle m'accuse d'être responsable de son stress et de ses problèmes de tension parce qu'elle passe "ses jours et ses nuits à s'inquiéter pour moi et ma santé" et que "je ne fais rien pour la rassurer et tenter de maigrir".

Non mais franchement, petite_elfe, c'est impressionnant de mauvaise foi, ce que ta mère te dit. D'après tout ce que tu racontes, je la trouve quand même assez toxique.

Tu as l'air de le prendre relativement zen, malgrè tout, parce qu'elle te dit vraiemnt des choses très méchantes qui auraient fait péter les plombs à plus d'une personne. Quand on pense qu'elle a été infirmière en psychiatrie, franchement, ça fait drôle...

J'espère que tu pourras bientôt être indépendante financièrement. Quand ce sera le cas, n'hésite pas à t'éloigner un peu d'elle, même si c'est provisoire, histoire de lui faire comprendre qu'il faut qu'elle arrête ses tentatives de culpabilisation.

Merci !
Pour son métier, il faut bien se dire qu'il faut distinguer la personne à l'hôpital de la personne au sein de sa famille. Les attitudes ne sont pas les mêmes (j'ai fais 5 mois de stage dans le même hôpital alors je sais que c'était une bonne professionnelle très appréciée des patients et des équipes soignantes).

Dans ma famille, il n'y a aucune vrai dialogue, ça passe tous par les cris. En gros : couple qui se déchire, un fils en situation de handicap psychique à la charge de la famille et une fille obèse qui a foiré ses études l'année dernière (alors que jusqu'à présent, j'avais toujours été bonne élève).

Pour se déstresser (bien qu'elle dise que c'est source d'une grosse anxiété chez elle), ma mère passe sa rage sur moi en se focalisant sur mon obésité. Je ne peux pas dire un mot sans que mon poids en soit responsable (ex : j'ai une ampoule au pied : "tu perdrais du poids, tu n'aurais pas ça !"). Je suis consciente que ma santé est en danger mais ce n'est pas pour autant que j'ai envie de changer! Et ma conception "vaut mieux mourir un peu plus tôt en ayant bien vécue plutôt que de vivre centenaire en s'étant restreint toute sa vie" la dépasse complètement !

Elle veut absolument qu'en plus d'un médecin, je voie un psy. Sauf que j'ai toujours refusé (officiellement j'ai ai pas besoin ; officieusement : c'est pour pas céder une "victoire" dans le harcèlement de ma mère.

Est-ce que certaines d'entre vous ont vécu avec ce genre de mère ? Avec le temps, vos rapports se sont-ils améliorés ?

Pour l'instant,je n'en peux plus de ma mère. Je l'aime, c'est ma mère, je n'en ai qu'une et elle ne veut que mon bien. Mais, parfois, je prie pour qu'elle disparaisse pendant 24h...

Elle m'étouffe, et m'a toujours enfermée dans une petite cage dorée. J'ai toujours eu tout ce que je voulais mais je n'ai pas pu sortir de chez moi toute seule avant d'avoir 12 ans (pour rentrer de l'école, y avait plus de garderie, elle n'avait pas le choix)et j'ai toujours été jolie et douée pour tout selon elle. Quand, au contact des autres, je me suis rendue compte que je chantais faux, dessinais mal et que les gosses me mon age me disaient que j'étais grosse et moche, je suis tombée de trèès haut. Ca a fait mal, je ne lui ai plus fait confiance,je m'en suis méfiée.


Quand j'avais 16-17 ans, j'avais plein d'amies qui sortaient le soir et me proposaient de venir avec. Quand j'en ai parlé à ma mère, elle a dit q'elle appellerait la police si je sortais. Puis par la suite, elle a eu tendance à se mettre a pleurer et a dire qu'elle allait s'inquiéter toute la nuit. Du coup, j'ai perdu pas mal d'"ami(e)s potentielles". Là, ça va être nouvel an. Je pensais faire quelque chose avec des gens mais je viens d'apprendre que je ne pouvais pas sortir après 21h...

Petite-elfe, est-ce que tu as essayé d'expliquer tout ça à ta mère par écrit ? C'est souvent plus facile : on est plus clair et ça évite les cris.
Tu peux aussi voir un psy "en cachette", non ?

Queen_Mab a écrit :Là, ça va être nouvel an. Je pensais faire quelque chose avec des gens mais je viens d'apprendre que je ne pouvais pas sortir après 21h...

Un conseil pour toi : tu es majeure, tu as le droit de sortir quand tu veux et où tu veux ! Ta mère peut bien appeler la police qui le rira au nez ! tu imagines la scène ?
- Allo ici la police j'écoute ?
- Ma fille vient de sortir et je le lui avais interdit ! Vous devez me la ramener !
- Calmez vous Madame. Quel âge à votre fille ?
- 19 ans !
- 19 ans ? Mais madame, nous n'avons pas à intervenir parce que votre fille majeure va sortir avec des copines, surtout un soir du nouvel an !


Bref, tout ça pour te conseiller de t'imposer à ta mère. Elle t'empêche d'avoir une vie sociale et c'est grave. Au pire, elle crisera si tu sors. Mais ça lui prouvera que tu es capable de t'assumer et que tu n'es plus dépendante pour tout d'elle. Si ta mère a peur qu'il t'arrive quelque chose dès que tu mets un pied dehors, le meilleur moyen de la rassurer est de lui prouver qu'elle se stresse pour rien et que tu es heureuse de voir tes amis quand ça te chante.

petite_elfe a écrit : Elle veut absolument qu'en plus d'un médecin, je voie un psy. Sauf que j'ai toujours refusé (officiellement j'ai ai pas besoin ; officieusement : c'est pour pas céder une "victoire" dans le harcèlement de ma mère.

Est-ce que certaines d'entre vous ont vécu avec ce genre de mère ? Avec le temps, vos rapports se sont-ils améliorés ?

J'ai vécu quelque chose de similaire, mais avec mon père. Lui aussi insistait pour que j'aille voir un psy. Au final, quand j'ai eu environ 20 ans, je lui ai proposé qu'on aille voir un psy tous les deux, et il a accepté.

Nous avons fait une dizaine de séances ensemble, puis, j'ai décidé d'arrêter et lui a continué tout seul avec le psy. Je pense que cela lui a fait du bien: en tous cas, lui, il touve que ça lui a fait du bien, et moi, j'ai vu que son comportement avec moi s'est effectivement amélioré.

Mais bon, cela n'a pas été miraculeux non plus: il a fallu encore 15 ans après cela pour que nos relations deviennent vraiment normales.

Donc je pense qu'une amélioration est possible, mais, en fonction de la gravité du problème, ça prend du temps.

trashrap a écrit :Petite-elfe, est-ce que tu as essayé d'expliquer tout ça à ta mère par écrit ? C'est souvent plus facile : on est plus clair et ça évite les cris.
Tu peux aussi voir un psy "en cachette", non ?

Je n'ai pas essayé par écrit mais je ne pense pas que cela changerait grand chose. Un jour, ma mère a débarqué pour plusieurs jours dans mon studio. Je lui ai fait la gueule d'entrée de jeu (cohabitation dans un 16m² avec une mère toxique ? merci bien !) et elle s'et mise à pleurer et m'a dis qu'elle laissait tout tomber et qu'elle rentrait chez elle tout de suite (avant je faisais mes études à 400 km de chez elle et vu qu'elle payait le loyer, elle se donnait le droit de s'incruster quand elle le voulait). Je ne me suis jamais sentie aussi mal de la faire pleurer. Je suis sortie toute la journée dehors et j'ai pleuré aussi.
Ce jour là, je me suis dis qu'enfin, elle allait me lâcher, qu'elle avait compris ! Mais non, elle est revenue direct à la charge le soir...

Pour le psy : faudrait que j'ai trouve un spécialisé sur Lyon. Le gros problème est l'argent... :s

"foirer tes études", tu n'y vas pas un peu fort pour résumer ?...

petite_elfe a écrit :Pour le psy : faudrait que j'ai trouve un spécialisé sur Lyon. Le gros problème est l'argent... :s

C'est pris en charge par la sécu et en tant qu'étudiante, tu dois avoir une mutuelle correcte, normalement. Sur Lyon, ça ne devrait pas poser trop de problème, je pense.

Si vous n'arrivez pas à communiquer, comment tu peux savoir que par écrit ça ne changerai rien ? Ta mère débarque chez toi (sans doute pour essayer de parler avec toi), et tu lui fais la gueule... Elle était sensée comprendre quoi, là ? C'est quand même une preuve flagrante de votre manque de communication, non ?

trashrap a écrit :Si vous n'arrivez pas à communiquer, comment tu peux savoir que par écrit ça ne changerai rien ? Ta mère débarque chez toi (sans doute pour essayer de parler avec toi), et tu lui fais la gueule... Elle était sensée comprendre quoi, là ? C'est quand même une preuve flagrante de votre manque de communication, non ?

Hum, je ne suis pas sûre que ça soit aussi évident pour le coup. Sa mère semble assez peu tournée vers les autres niveau conversation, dans ses remarques il semble qu'elle se donne le rôle de mère courage qui endure les difficultés de la vie et a raison (définitivement, où est la remise en question ?)...Est-ce qu'elle serait prête à écouter un point de vue qui ne la mette pas en valeur, prête à un dialogue adulte, d'égale à égale...?

Je comprends qu'on fasse la gueule quand on vient sans demander surtout si c'est petit (mais même, c'est censé être son coin à elle, c'est comme si elle débarquait avec un matelas dans sa chambre au domicile).