BB2 a 18 mois. Ma maison est pleine de poussière, et j'ai beau faire j'ai toujours une lessive de retard, du linge à ranger, des jouets qui traînent (Loulou 1er a égaré le transformer à rendre à la ludothèque et la bibliothèque nous réclame un livre que je croyais avoir rendu), une vaisselle en souffrance...

Il y a 15 jours je suis partie faire les courses avec l'aîné en... oubliant les clefs sur la porte.
La semaine dernière, j'ai jeté par erreur la télécommande du lecteur de DVD, en la confondant avec la vieille du magnétoscope cassé. J'ai réalisé mon erreur le soir, quand zhôm la cherchait partout, et je l'ai jamais retrouvée (fouiller la poubelle de l'immeuble à 19 h, no comments :cry: )

Depuis son infarctus zhôm passe des heures collé devant son ordi, à écouter... des vieilles retransmissions de l'eurovision :evil:

Si je veux qu'il fasse quoi que ce soit, il faut que je demande et redemande. Normalement il se charge de la vaisselle alors que je fais la cuisine sauf que... si je fais rien elle traîne 24 h.
Quant aux enfants, autant il s'est beaucoup occupé de l'aîné autant dès que je suis là il se décharge de tout sur moi pour le cadet.

A la maison, c'est moi qui prends les décisions, c'est moi qui vois ce qui ne va pas (la tâpisserie déchirée, les traces de feutre, tout ce qu'il faudra arranger avant un déménagement) bref j'en peux plus.

J'ai envie de prendre un congé, prendre l'air, ne plus être "maman" pour 24 h, moi qui me suis battue pour le devenir. Tout laisser derrière moi, emmener les enfants et payer quelqu'un pour rénover l'appart, le nettoyer, tout ranger.

Sans parler du tri. Zhôm ne veut rien jeter, même les prospectus. De temps en temps je crise, il trie, et je retrouve des cartons sous le lit :twisted:
Comme notre grand ne supporte pas non plus de se débarasser de quoi que ce soit, notre petit appart prend des allures de caverne d'Ali Baba.

J'ai essayé de "parler" à zhôm. Mais comme je le fais excédée, j'ai pas l'art et la manière. Il m'a répondu "j'ai envie de fuir, quand tu parles comme ça"

Je sais pas trop pourquoi je vous écris tout ça. Peut-être pour m'entendre répondre que c'est pas si grave, le lot commun de beaucoup.
Je travaille 70 %. Desfois je me dis que je vais me reposer de la maison au travail ! même si là-bas il y a son lot de difficultés au moins on est une équipe.

Désolée pour le pavé. Je me demande si je ferais pas mieux de consulter. On parle du baby-blues, mais m'est avis qu'il peut très bien vous tomber dessus en déphasé !
"Le même qui, honteux d’être un sans-coeur trop occupé de soi, aimerait s’oublier comme, quelque part, on oublie son parapluie."
Michel Leiris
Avant de te poser des questions sur toi-même, pose des questions à ton homme. Il a eu un infarctus, il est peut-être un peu diminué physiquement mais ce n'est pas une raison pour te laisser tout faire ! Tu n'as pas 2 enfants à la maison mais 3 ! :evil:
pomdereinette tout d'abord :kiss: .

Alors oui bien sur que quand mes enfants étaient petits, le fait d'être débordée tout le temps faisait que j'avais aussi des "oublis" et des bêtises du genre de jeter la télécommande cela aurait pu être moi.

Il est clair que l'infarctus de ton mari lui a fichu un gros coup (à toi aussi) et je pense qu'il se réfugie dans son ordinateur. Par contre le truc de ne rien jeter c'est apparenté à des tocs et les tocs il ne faut pas trop les laisser s'installer. C'est à dire que cela calme la personne mais cela ne résoud rien.

Je me permets de te parler comme cela car mon second fils a souffert de tocs quand il était petit (surtout l'année de ses 8 ans) et ayant vu les dégâts sur mon beau-père et ma belle-soeur j'ai consulté tout de suite et la thérapie comportementale a donné de très très bons résultats. J'ai continué une thérapie par la suite (non-comportementale pour moi) et cela m'a aidé.

Je sais que sans cette thérapie je ne serais plus mariée car je faisais des erreurs de communications énormes avec mon mari. Du genre, j'encaissais, j'essayais de tout arranger et ce n'est que quand j'étais à bout que je m'exprimais et comme toi le ton employé faisait que mon mari rejettait en bloc tout ce que je pouvais dire. De plus, je formulais de manière accusatrice et cela empêche tout dialogue réel.

Je sais que j'ai tendance à parler psy (en tout cas sous mon ancien pseudo ;) mais pour moi il n'y a vraiment pas de honte à cela et je suis tellement heureuse d'avoir fait ce pas et de me retrouver maintenant avec des enfants grands, qui sont équilibrés et sympas, d'avoir une belle relation avec mon mari et pourtant je suis convaincue que les erreurs de communication auraient eu raison de mon mariage.

C'est pour cela que je me permets de te parler comme cela.

Des fois on a beau s'aimer très fort, cela ne suffit pas. A tout faire tourner toute seule comme cela, un moment donné tu vas en avoir marre et tu partiras car cela n'est pas humainement possible.

Je crois que ton mari avait eu une prise de conscience avec son infarctus pour changer d'hygiène de vie, mais il ne faut pas qu'il enlève une dépendance pour en prendre une autre qui empiète sur la vie de famille. Le soir tu as besoin d'aide et de plus il doit apprendre à lâcher prise et à jeter les choses qu'il n'emploie plus. Je sais que c'est très difficile, mais c'est possible.

Courage et encore un :kiss:
Merci pour vos réponses.

Ce que vous me dites, j'en suis déjà convaincue.

J'étais au bord des larmes, en vous lisant.

Le quitter, j'y ai déjà pensé, à l'époque où il buvait et m'en rendait responsable. Je ne le reconnaissais plus.

Quelque part, je crois que cet infarctus nous a sauvés. Aussi parce que j'avais trouvé le courage de lui parler, avant. Au moins je me sentais en phase avec moi-même.

Arrêter du jour au lendemain de boire et de fumer nécessite une énergie folle, surtout sans aide, qu'il refuse.
Je crois sincérement qu'il déprime, mais lui ne le reconnaît pas. Alors comment amener à se faire soigner quelqu'un qui n'en voit pas la nécessité ?

Comme d'hab, en bougeant soi-même. Je vais tél à ma psy...

Pour mon aîné, j'ai été demander un RV en CMPP. 1 an de délai :?
J'ai tél au pédopsychiatre que m'avait conseillé l'école. Il ne prend plus de nouveaux patients. Je fais quoi, moi ?
C'est là que j'ai compris, à quel point j'espérais qu'accompagner le fils aiderait le père.
"Le même qui, honteux d’être un sans-coeur trop occupé de soi, aimerait s’oublier comme, quelque part, on oublie son parapluie."
Michel Leiris
Je suis étonnée que le pédopsychiatre qui t'avait été conseillé ne puisse te donner un autre nom de confrère. Ici cela m'est déjà arrivé et j'avais eu un autre nom.

On a aucun pouvoir sur les autres malheureusement, que sur soi, mais parfois quand on avance on entraine tout le monde avec. Concernant le suivi de ton mari, je suis étonnée quand même qu'il ne lui ait pas été conseillé de consultation dans un centre de la dépendance ou autre spécialisé, car il est évident pour moi que l'on doit être suivi.

Le médecin de famille de ton mari le connait bien ? Il ne lui a pas conseillé un suivi ?

De ton côté de consulter pour toi va te donner des pistes pour mieux communiquer avec lui.

Tu peux aussi lui dire que tu ne te sens pas très bien ces temps-ci, que tu as peut-être le contre-coup de son infarctus et que tu as l'impression que vous vous éloignez. Ensuite tu lui demandes ce qu'il ressent lui (s'il te dis, j'ai aucun problème c'est toi qui en a un) tu peux lui dire que effectivement tu as un problème car le soir tu as l'impression qu'il est plus souvent sur son ordi qu'avec vous, que tu sais qu'il vous aime toi et les enfants, mais que tu te sens seule et triste et que tu n'aimerais tellement pas que cet état puisse vous séparer que tu aimerais que vous alliez consulter ensemble quelqu'un. (un truc du style, l'important c'est toujours de parler en disant je sens ou ressens que..... et pas tu es...., c'est plus difficile qu'il n'y parait.

Ce qui est important c'est de ne pas te laisser prendre dans l'agressivité ou la colère, si tu sens qu'elle vient, tu lui dis :(je sens que ce que tu me dis me fais venir de la colère et je n'ai pas envie de m'exprimer dans la colère car je serais injuste, donc je m'éloigne juste le temps de reprendre mes esprits et ensuite quand je serai plus calme je te répondrai.

Maintenant c'est des exemples tu peux employer tes mots, mais depuis que j'ai compris certaines clés de la communication cela m'a tellement aidé dans ma vie de tous les jours, avec mes enfants, mes amis, ma famille et bien sur mon mari.

Si tu as besoin d'une oreille attentive pour te décharger tu peux me mp car ta détresse me touche et fait remuer en moi certains souvenirs.
Et puis il y a aussi les medicaments quand on sature trop:ça aide!Je me suis laissée entrainer dans une plongée depressive a 40 ans(mes enfants étaient élevés)sans vouloir me "droguer" et resultat 7 mois d'hospitalisation en clinique psy;je pense sincerement que si j'avais accepter un peu de prozac j aurai éviter tout ce qui a decouler de ce passage que je ne regrette pas mais que mes proches ont subi!maintenant je sais qu'il faut parler et se faire aider et ne pas avoir d'a priori
C'est aussi bon à dire, que les médocs peuvent aider.
A une époque de ma vie je n'ai tenu debout que grâce au prozac.
J'y ai pensé, à retourner voir un psychiatre.
Dans la mesure où je suis en thérapie et que je peux appeler l'homéopathe au secours, je vais commencer par là.

Ma psy m'a conseillé d'écrire tout ce que je souhaitais dire à zhôm.
Je l'ai déjà fait une autre fois. J'avais déversé toute ma colère sur la feuille.
A l'époque je pensais le quitter.
J'ai fini en pleurs, réalisant combien je l'aimais et combien penser partir c'était aussi ne pas vouloir affronter les problèmes de face. Après j'ai pu lui parler, même si ça a été hard.

Je vais déjà reprendre une feuille de papier...

Là ça va mieux depuis que j'ai compris combien j'ai été perturbée par le refus du pédopsy, après le CMPP. Je me suis sentie trop seule à tout gérer. J'ai obtenu une autre adresse. A suivre...
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Michel Leiris
et n'oublie pas que tout symbolique que ce soit :ON EST LA! on se connait pas et c'est souvent mille fois plus facile de se secourir..........je veux bien te donner mon portable si tu veux pour appeller jour ou nuit si tu n'en peux plus!ça fait pas de miracle mais ça peut aider.......... :kiss:
Un gros merci.
C'est vrai que c'est parfois plus facile de se confier derrière un écran :D
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Michel Leiris
Pareil que les autres, fais-toi aider, les psys sont là pour ça et les médicaments aussi.

Moi ça m'a littéralement sauvé la vie, ma soeur a tenu plus longtemps sans se décider à consulter et j'ai bien cru qu'elle allait en mourir aussi mais elle va beaucoup mieux depuis qu'elle voit un psy.

C'est un peu idiot mais il faut admettre que dans notre société on a moins de soutien qu'autrefois, les mères, les soeurs sont loin et souvent très occupées, et on est très seules quand on n'a pas un mari très participatif (le mien est comme le tien, même sans infarctus ;)). Du coup les psys prospèrent, tant mieux pour nous et pour eux car vraiment ils font du travail utile.

Et puis dis-toi qu'un jour ils seront à l'école et que là comme par magie tu redeviendras une femme :)... j'espère pour toi que tu es en France, ici en Suisse ils ne les prennent pas avant 4-5 ans et j'ai trouvé ça si loooooooong :)
Mon projet un peu ambitieux ;-))http://noshommesetnous.blogspot.com/
Pomdereinette a écrit :A l'époque je pensais le quitter.
J'ai fini en pleurs, réalisant combien je l'aimais et combien penser partir c'était aussi ne pas vouloir affronter les problèmes de face. Après j'ai pu lui parler, même si ça a été hard.


D'abord ça fait très bizarre de voir sa propre histoire vécue par quelqu'un d'autre. Oh ce n'est pas totalement identique bien sûr. Mais on a le même âge, manifestement le même mari (tu me comprends ! ;) :lol: ) avec problème d'alcool, infarctus, arrêt de l'alcool et de la clope, mari qui se décharge de tout (le mien c'est pas l'Eurovision, c'est Hitler à la télé), qui ne fiche pas grand chose sauf si on râle (et encore...)et qui vit dans son capharnaüm. Quant au boulot... Mais pourquoi bosser on a une assurance... Et puis rien ne lui convient comme boulot... Il lui faut du sur mesure et ce n'est pas à lui de s'adapter mais aux autres... Va lui dire qu'il va dans le mur... Et qu'il t'y emmène...

Mais je n'ai pas d'enfant. Et finalement, je me dis que c'est tant mieux, j'ai déjà eu du mal pour moi toute seule, qu'est ce que j'aurais fait avec des enfants...

Je n'ai pas de solution miracle, sinon je te la donnerais tout de suite.

Mais il y a une chose qui m'a interpelée dans la phrase que j'ai quotée. C'est quand tu dis que partir, c'est refuser d'afronter les problèmes de face.

Mais qui les a affrontés tout ce temps ? Qui continue à les affronter ? Et qui devrait le faire aussi, encore bien plus que toi ? Oh oui je sais tu vas dire, comme je l'ai dit aussi, qu'il a déjà arrêté de boire et de fumer et que c'est déjà ssuper, quel effort ! Pourquoi il l'a fait ? Parce qu'il a la trouille de mourir. C'est tout. Pas pour que les choses s'arrangent dans votre vie.

Partir ce n'est pas refuser d'affronter les problèmes de face, tu le fais depuis des années et ça ne t'effraye pas plus que ça.

Ce qui fait peur c'est de ne plus avoir à gérer les problèmes de l'autre, parce qu'on se retrouve en face des siens et notamment cette saloperie qui s'appelle "culpabilité".

Qu'est ce qu'il fera le grand malade qui ne gère plus rien quand je ne serai plus avec lui ? Est ce qu'il va y arriver sans moi ? Et si je le quitte et qu'il meurt ? Est ce que je pourrai gérer ça ? Et toi en plus tu ajoutes "et mes enfants, j'ai le droit de leur faire ça ?"

J'ai longtemps cru que je n'avais pas le droit, tellement monsieur m'a superbement manipulée pour que je pense cela. Oh ce n'était pas de la manipulation volontaire sans doute, mais le résultat est le même. Ca s'appelle comment quand on fait tout porter à l'autre sous prétexte de problèmes et qu'en plus on le culpabilise au point qu'il n'ose pas partir de peur que l'autre ne s'en sorte pas ou pire ?

De la dépression ? Oui peut-être... Mais au bout d'un moment je crois qu'il y a aussi une propension réelle à se laisser vivre comme le grand malade qu'on est, de même qu'on s'est laissé porter par l'alcool... Ce sont des gens qui fuient la réalité, qui se laissent vivre et qui vident l'autre de leur énergie pour leur seul bien-être. Il a l'air malheureux ton mari, ou bien il n'a pas l'air de se trouver si mal que ça ? Qui souffre le plus ? Qui est bloquée dans sa vie ? Qui gère tout ? Et qui se laisse vivre ?

Si tu t'en vas il va peut être mourir. Mais toi aussi un jour tu vas mourir et ça serait bien que tu vives avant pour toi, pour tes enfants.

Je ne dis pas qu'il faut le quitter, je sais à quel point c'est une décision difficile à prendre.

Mais rester... Il va changer tu crois ? Enfin je veux dire tu y crois encore ?

Moi non... J'y ai cru longtemps... J'ai juste perdu du temps, de l'énergie et même pire... J'ai perdu de l'estime de moi et surout j'ai perdu de belles années, pour quelqu'un qui aimait le confort et la sécurité que je représentais. Mais pas vraiment moi...

Demande toi ce que sera ta vie dans 5 ans, dix ans... Evalue objectivement ce qui pourrait arriver... Et fais tes choix, mais pour toi, car si tu ne penses pas à toi, personne ne le fera à ta place, et certainement pas ton mari.

Pardon pour le pessimisme... Je te souahite de réussir où j'ai échoué... Mais c'est le jour où j'ai accepté d'avoir échoué que j'ai compris ce que je devais faire. Je regrette juste de na pas avoir accepté plus tôt que je ne pouvais pas tout gérer et que je n'aurais pas du. Mais il n'était pas encore trop tard ! ;)
Toute chose prend sa source dans le voeu des hommes
Merci. D'avoir répondu. En parlant de vous.

Patty, j'ai besoin de mûrir ce que tu écris.

Je suis encore dans l'espoir que ça va changer. Espoir d'arriver à le convaincre de consulter (même si j'en suis très très loin).

En même temps, reconnaître mes peurs à moi. Peur du vide, peur de ne plus compter.

Je me suis donnée, nous ai donné, un an. L'année qui vient. Avant que le cadet n'entre à l'école. (Candy9, oh oui ! vive la maternelle à 3 ans ! Pourvu que ça dure...) Mais tes questions touchent oh combien juste, et je ne vais pas les laisser dormir.
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Michel Leiris
je vous envie d'avoir eut des enfants a l'age ou on raisonne!ma vie aurait put etre differente si j'avais eut ce choix..............enfin ..........!mes fils ont le meme age que vous mais votre debat m'interesse et donne a reflechir!courage vous etes des filles formidables :D
Merci à toi. Je souffre tant d'être une "vieille" maman. A te lire je me dis qu'il y a aussi des avantages.
"Le même qui, honteux d’être un sans-coeur trop occupé de soi, aimerait s’oublier comme, quelque part, on oublie son parapluie."
Michel Leiris
Bien sur qu'il y a des avantages à être une "vieille" maman.
Je suis le pur produit, un enfant de "vieux" comme on dit, puisque ma mère m'a eue à 49 ans, aprés 5 fréres et soeurs.

Mon père a été licencié juste aprés ma naissance, ma mère avait quitté son emploi aprés 15 ans pr s'occuper de nous. Je peux te dire queles temps ont été trés durs.

Mon père ne faisait pas grand chose dans la maison, ils étaient un couple typique "Papa au boulot, Maman aux fourneaux", sauf que quand mon père é eu du temps libre, il n'a pas participé aux taches ménagères, au contraire.
Lui son dada c'était recopier les articles des magazines de jardinage, coller les images de fleurs, faire des fiches, écrites en pattes de mouches.
Ou alors rester dans le noir à regarder les émissions d'Arte sur la guerre.
Ou encore jouer à Tétris sur ma Game boy.

Puis il a eu des problèmes de santé, infarctus, pontage, anévrisme de l'aorte, la totale. Il a du arreter de fumer, ça n'a pas amélioré son humeur.

Il est décédé quand j'avais 15 ans. J'ai mis du temps avant de comprendre qu'en fait, par dessus tout, je lui en voulais. Je pensais regretter, je n'arrétaias pas de culpabiliser en me disant que j'aurais du en faire plus avec lui, apprendre à plus le connaitre.
Mais il ne s'interessait pas vraiment à moi. Enfin je ne sais pas.
Ma mère a tt reporté sur nous. Je ne sais pas lequel des deux a "laché" l'autre en premier, mais il ne l'aidait pas du tout. On devait aller faire les courses à pieds, en bus, alors qu'il avait une voiture.
Maman d'Anaëlle, qui a vu le jour le 22 Août 2010 !
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