Dans Urgences, jamais les médecins ne prescrivent du Doliprane, ou de l'Efferalgan, ou une autre marque, mais du paracétamol, soit la substance de base du médicament.
Aux Etats Unis, comme aux Pays Bas, au Royaume Uni, en Suède...) les prescriptions se font en nom de substance ou en DCI : Dénomination Commune Internationale.
En France, les médecins sont très démarchés par les labos et habituent leurs patients aux noms de marques... Moins de 7% des prescriptions sont rédigées en DCI.
Cette prescription permettra aussi aux médecins d'avoir une indépendance au niveau des labos. Ce n'est pas négligeable...
Un jour il va falloir qu'on s'y mette aussi. Ca pourra éviter des surdosages, car il arrive parfois qu'on prenne par exemple trois médicaments qui semblent différent et qu'on prenne en fait une seule et même substance.
Pour commencer à s'y mettre (avec un exemple de médicament) :
La DCI indique la substance active contenue dans le médicament (par exemple : paroxétine), sous son nom international. Où qu'on soit dans le monde, on est sûr de savoir quel médicament on prend.
Le nom commercial, c'est le nom choisi par la firme pharmaceutique pour mettre le médicament sur le marché (par exemple : Deroxat).
Le générique, c'est une copie de médicament déjà commercialisée, contenant la même substance, la même dose et parfois un nom commercial proche de la DCI mais pas toujours (par exemple Paroxétine Biogaran).
En France il existe 8000 dénominations commerciales pour 1700 DCI. Rien que pour le paracétamol, il y a plus de 90 noms en France.
Il existe aussi des médicaments avec des noms de "fantaisie". Par exemple : Nurofen et Nureflex sont distribués par le même labo, il s'agit de la même chose, de l'ibuprofène 200mg, mais l'un est remboursé par la sécu, l'autre pas, ce qui permet d'en augmenter le prix de vente...
Pour repérer nos médicaments en DCI, on se servira des suffixes. Par exemple, un principe actif dont le nom finira par "azépam" sera de la famille des tranquillisants et hypnotiques. Exemples : bromazépam (Lexomil), Lorazépam (Témesta), Prazépam (Lysanxia)...
Alors vous vous sentez prêts ?
(Je vous rassure, même les médecins ne le sont pas !
).
Source : Que Choisir n° 430 - octobre 2005
Aux Etats Unis, comme aux Pays Bas, au Royaume Uni, en Suède...) les prescriptions se font en nom de substance ou en DCI : Dénomination Commune Internationale.
En France, les médecins sont très démarchés par les labos et habituent leurs patients aux noms de marques... Moins de 7% des prescriptions sont rédigées en DCI.
Cette prescription permettra aussi aux médecins d'avoir une indépendance au niveau des labos. Ce n'est pas négligeable...
Un jour il va falloir qu'on s'y mette aussi. Ca pourra éviter des surdosages, car il arrive parfois qu'on prenne par exemple trois médicaments qui semblent différent et qu'on prenne en fait une seule et même substance.
Pour commencer à s'y mettre (avec un exemple de médicament) :
La DCI indique la substance active contenue dans le médicament (par exemple : paroxétine), sous son nom international. Où qu'on soit dans le monde, on est sûr de savoir quel médicament on prend.
Le nom commercial, c'est le nom choisi par la firme pharmaceutique pour mettre le médicament sur le marché (par exemple : Deroxat).
Le générique, c'est une copie de médicament déjà commercialisée, contenant la même substance, la même dose et parfois un nom commercial proche de la DCI mais pas toujours (par exemple Paroxétine Biogaran).
En France il existe 8000 dénominations commerciales pour 1700 DCI. Rien que pour le paracétamol, il y a plus de 90 noms en France.
Il existe aussi des médicaments avec des noms de "fantaisie". Par exemple : Nurofen et Nureflex sont distribués par le même labo, il s'agit de la même chose, de l'ibuprofène 200mg, mais l'un est remboursé par la sécu, l'autre pas, ce qui permet d'en augmenter le prix de vente...
![Rolling Eyes :roll:](./images/smilies/icon_rolleyes.gif)
Pour repérer nos médicaments en DCI, on se servira des suffixes. Par exemple, un principe actif dont le nom finira par "azépam" sera de la famille des tranquillisants et hypnotiques. Exemples : bromazépam (Lexomil), Lorazépam (Témesta), Prazépam (Lysanxia)...
Alors vous vous sentez prêts ?
![Wink ;)](./images/smilies/icon_wink.gif)
![Laughing :lol:](./images/smilies/icon_lol.gif)
Source : Que Choisir n° 430 - octobre 2005
Toute chose prend sa source dans le voeu des hommes