Suite au post sur les mamans, je voudrais retourner la question pour les papas aussi: alors, dites-moi tout, en quoi votre père vous agace - ou pas?

Bah je ne dois pas être normale parce qu'il aussi chouette que ma maman...

J'ai une relation très particulière avec mon père , durant des années nous nous sommes affrontés parce qu'il voulait le meilleur pour moi mais qu'il n'arrivait pas à me le faire comprendre . Et un jour c'est moi qui ait compris à quel point il m'aimait et à quel point il avait une peur viscérale que je sois malheureuse dans la vie , depuis tout va beaucoup mieux . Il est merveilleux mon papa , c'est un pilier , un roc , il est inébranlable , quoi qu'il arrive il a toujours une solution et il a une telle dévotion envers sa famille que c'en est admirable ( avec tout ce qu'on a vécu , je suis prête à parier que 80% des hommes se seraient barrés depuis longtemps ) il pardonne , est patient . Bref c'est mon papa le meilleur et je l'aime très très fort

Comment dire en restant le plus polie possible....

Mon père est un (censuré) de première comme on en fait plus!

Vous l'aurez bien compris je n'ai aucune relation avec lui, d'ailleurs je ne le qualifie plus comme père, quand je suis dans l'obligation de parler de lui j'utilise son prénom.

Le statut de père, il l'a perdu depuis de nombreuses années!

Quand il voulait de mes nouvelles il m'envoyait une lettre recommandée, et sa lettre commencait par Melle P******, je vous adresse ce courrier...."

Je vais pas etaler ici le pourquoi du comment, mais mon entourage sais bien qu'il ne faut surtout pas m'en parler

D'ailleurs je file je lui ai accordé déjà trop de temps et d'importance sur ce post....

Dis donc Faninou ça a l'air très dur, ce que tu as vécu .

Je reconnais mon Papa dans la description de MademoiselleK. Mon père, comme le dit ma mère, se jetterait du haut d'un pont pour nous. Mais c'est aussi quelqu'un de peu patient, et à l'adolescence, c'est tout ce que j'ai fini par retenir de lui.
Une fois, on s'est disputés la veille d'un départ en Camargue avec ma classe. Je devais aller dormir chez une amie pour qu'on aille à la gare ensemble le lendemain. Je n'ai pas dit au revoir à mon père. Le lendemain, je m'en voulais un peu et en attendant le départ du train quand je l'ai vu arriver dans le train. Il avait noté le numéro du wagon et ma place et a séché le boulot pour me faire un bisou.
C'est aussi quelqu'un de fragile et vulnérable. Il a perdu son papa quand il avait 9 ans et a toujours eu peur de mal faire. C'est quelqu'un de très droit, de probe. Beaucoup ont abusé de son infinie douceur et désir d'être aimé.
Encore aujourd'hui, j'ai du mal à communiquer avec mon père parce que je suis un peu désemparée par sa gentillesse. Avec ma mère et M. Doo, c'est la personne la plus généreuse et la plus gentille que j'ai rencontrée de ma vie.

Pardon de surposter (pour parler de moi et de mon papa), mais c'est quelque chose que je trouve intéressant.

Un jour, je faisais du baby-sitting auprès d'une maman célibataire ('fin, plus auprès de ses trois enfants). Je jouais avec eux en leur parlant de je sais pus quoi (un jeu ou quelque chose) et elle est venue me trouver pour me dire : "Toi, tu as été aimée par ton père". Selon elle, ça se voyait dans ma manière d'être avec ses enfants.

J'ai vécu ça comme un hommage à mon Papa, même si, bien sûr, c'était le résultat de ses projections à elle en grande partie.

Mais effectivement, j'ai été aimée et suis encore aimée d'un amour fou par mon père. Encore aujourd'hui, quelquefois, je croise son regard sur moi (et c'est pareil avec mon frère, hein?) et il y a un mélange d'immense amour et de surprise devant le miracle que représente, pour lui, notre existence.

Et - après je me tais - juste avant de repartir pour la France à la fin du mariage, il m'a fait un bisou sur la joue en me disant : "Te voir aussi heureuse, c'est le plus beau des cadeaux".

J'en ai les larmes aux yeux à l'écrire.

Mon père est un grand angoissé, et c'est pas toujours facile à vivre (d'ailleurs je lui attribue la "responsabilité" d'une grande partie de mes problèmes de bouffe, étant donné qu'il a les mêmes).

Mais sinon, c'est un papa génial, il m'aime beaucoup et avec le temps je trouve qu'on arrive de plus en plus à dialoguer (à l'adolescence, j'avais un peu de mal avec lui).

La seule chose qui m'agace chez mon papa, c'est qu'il ne soit plus là....

Mon père m'a donné 13 belles années avec lui avant son décès.
C'était une personne généreuse,drôle,souriante,pleine de compassion,très intelligente et cultivée malgré qu'il n'ai pas fait d'études. Je l'ai toujours admiré. Il avait de bons conseils,il m'a soutenu chaque instant de ma vie,il m'a aimée,il m'a choyée.
J'ai eu une chance formidable d'avoir un tel papa,je remercie le ciel ...

"De tout là haut, mes espoirs sont mes voeux,
N'oublie pas que je vois tout que les étoiles sont mes yeux"

PetShopGirl a écrit :La seule chose qui m'agace chez mon papa, c'est qu'il ne soit plus là....

Même état d'esprit .

Bien sur qu'il y a des choses qui m'ont dérangé dans son comportement quand il était vivant et en particulier son alcoolisme, par contre comme il a arrêté de boire du jour au lendemain à l'annonce de son cancer, j'ai eu la chance de découvrir mon père et de me rapprocher de lui, mais il ne se passe pas un jour depuis bientôt 23 ans ou je n'ai pas une petite pensée pour lui.

mon pere est un pauvre type

qq un qui m'a tjs donné l'impression de pas etre assez bien pour lui , d'etre indigne de son amour
qq un pour qui ce que je faisais pensais etc n'etait jamais suffisant ou assez bien

pour lui une femme doit etre mince facon ma mere et sa nouvelle femme soit 55/60kilos pour 1.75m
il a meme mis ma tite soeur de 13 mois au regime car le pédiatre la trouvait potelée
il a des idées très arretées et si on rentre pas dans SES cases on est plus bon a etre aimé

resultats je suis tombée dans l'hyperphagie j'ai pris 30 kilos
j'ai eu besoin d'une psy pour aller mieux et j'ai coupé les ponts avec lui

Mon papa, je l'aime, même si petite et ado, je n'étais pas proche de lui. Parce que mes deux parents n'ont pas été élevé dans des familles tendres (câlins, connais pas). Mon frère et moi n'avons jamais reçu câlin et mots d'amour.

Devenue adulte, je me suis rendu compte que mes parents ont fait du mieux qu'ils ont pu avec les moyens qu'ils avaient et ce qu'ils étaient.

Mon papa m'agace quand il croit qu'il est responsable de tous les malheurs qu'on a connu à l'époque (argent, endettement, licenciement), que c'est de sa faute si j'étais phobique sociale ado (à l'époque, ils n'ont pas vu, j'ai géré seule).
Mon papa est un angoissé, un peu parano qui se sent persécuté. Il n'a pas confiance en lui quoi.

Et pareil que ma mère, il m'agace quand il croit que j'ai 10 ans mais j'ai l'impression qu'il se calme avec le temps.

Maintenant, oui, je me sens proche de lui, même si je ne vois pas souvent mes parents, mon papa, c'est mon papa.

Mon papa aussi est au paradis... Il me manque.

Longtemps on ne s'est pas compris on ne savait pas se parler. Paradoxalement, j'ai compris beaucoup de chose depuis qu'il est parti. Il nous aimait, ne savait pas nous le dire, il était pas du genre à déballer ses émotions et sentiments. En fait, mon papa était bosseur, ils nous a donné le goût du de l'effort. Il était pudique. Il était pleins de choses que j'ai l'impression d'avoir raté.

Mais bon, c'est pas parce qu'il n'est plus là que j'ai oublié ses défauts ! Il était pas très franc mon papa, il était plutôt du genre à esquiver le problème. Mais était toujours de bons conseils... Et ça c'est exactement ce qui me manque en ce moment.

Mon père et moi c'est une peu particulier on s'est un peu ignoré pendant plusieurs années et c'est quand j'ai fait ma dépression il y a 5 ans que mon médecin l'a fait réagir. Depuis on est plus souvent ensembles, on se parle plus facilement. La seule chose qui m'énerve encore chez lui c'est que quand il y a un problème il a tendance à l'ignorer et faire comme s'il n'y avait rien.

PetShopGirl a écrit :La seule chose qui m'agace chez mon papa, c'est qu'il ne soit plus là....

Idem... Et parti trop tôt, ça m'agace de ne pas l'avoir connu autrement que sur des photos et des récits.