Bonjour,
Ca fait bien longtemps que je n'ai pas ressenti le besoin de parler ici de mes soucis mais là j'ai besoin d'avis.
Je suis de retour d'un week-end avec mon fils, sa compagne et la maman de celle-ci; but du voyage : une journée au Puy du Fou pour la fête des mères. Nous avons logé dans la maison d'une personne de cette famille non loin du but convoité durant ce week-end.
Revenons au sujet initial : mon fils (26 ans) est en relation depuis 2008, le couple est heureux avec chacun une bonne situation pro et une jolie maison. J'en suis d'ailleurs très heureuse.
Côté famille de ma belle-fille, il y la maman (seule depuis longtemps),les grands-parents et pas mal d'oncles, tantes et cousins, cousines.
Il y a une disparité d'ordre matérielle au vu de nos écarts de situation financière,pour faire simple : ils ont une situation "normale" (voyages, sorties, etc) et moi non au vu que je suis en invalidité et sans emploi (et locataire en appartement)
Je n'en suis nullement jalouse mais je constate que cela crée des creux au niveau des discussions lors des anniversaires et autres.
Donc, pour en revenir à ce week-end, j'ai eu clairement la sensation d'être celle qui était là en visiteuse dans une famille et non la maman de mon fils et j'en suis triste.
Lors d'échanges avec mon fils sur des choses anodines, je me suis faite rabrouer plusieurs fois au motif que je lui cassais les pieds avec des questions inutiles (sujets pas importants mais la réflexion n'est pas agréable à supporter)
J'ai eu la sensation de ne pas être légitime d'être moi-même, à savoir me questionner et vouloir en échanger.
Plus des trucs anodins sur lesquels j'ai ressenti être la 5 e roue du carrosse ou ne pas être légitime pour les conversations.
D'autre part, lors de la visite au fameux parc, je n'ai pas été sollicitée pour le parcours à faire. Eux trois ont décidé ensemble sans me concerter.
Ayant eu avant de partir des soucis de nerf coincé dans le bas du dos, j'ai eu un peu de mal à les suivre parfois (les foules à l'entrée des animations sont très denses), les voyant courir sans m'attendre ni se retourner
Je me suis aperçue aussi que les grands-parents et la belle-mère de mon fils ont la clé de la maison des jeunes et pas moi. Je vis plus près pourtant et suis disponible en cas de besoin.
Bref, je vois ai mis des exemples précis, il y en aurait tant d'autres ...
J'ai du mal avec cette situation de distance et cette peine que je ne parviens pas à chasser.
Il est clair que je dois passer outre pour ne plus en souffrir mais c'est difficile.
Le lien avec mon fils est rompu et il s'est choisi une autre famille.
Qu'il ait trouvé son bonheur est génial mais comment parvenir à être vraiment altruiste dans ma position ?
Ca fait bien longtemps que je n'ai pas ressenti le besoin de parler ici de mes soucis mais là j'ai besoin d'avis.
Je suis de retour d'un week-end avec mon fils, sa compagne et la maman de celle-ci; but du voyage : une journée au Puy du Fou pour la fête des mères. Nous avons logé dans la maison d'une personne de cette famille non loin du but convoité durant ce week-end.
Revenons au sujet initial : mon fils (26 ans) est en relation depuis 2008, le couple est heureux avec chacun une bonne situation pro et une jolie maison. J'en suis d'ailleurs très heureuse.
Côté famille de ma belle-fille, il y la maman (seule depuis longtemps),les grands-parents et pas mal d'oncles, tantes et cousins, cousines.
Il y a une disparité d'ordre matérielle au vu de nos écarts de situation financière,pour faire simple : ils ont une situation "normale" (voyages, sorties, etc) et moi non au vu que je suis en invalidité et sans emploi (et locataire en appartement)
Je n'en suis nullement jalouse mais je constate que cela crée des creux au niveau des discussions lors des anniversaires et autres.
Donc, pour en revenir à ce week-end, j'ai eu clairement la sensation d'être celle qui était là en visiteuse dans une famille et non la maman de mon fils et j'en suis triste.
Lors d'échanges avec mon fils sur des choses anodines, je me suis faite rabrouer plusieurs fois au motif que je lui cassais les pieds avec des questions inutiles (sujets pas importants mais la réflexion n'est pas agréable à supporter)
J'ai eu la sensation de ne pas être légitime d'être moi-même, à savoir me questionner et vouloir en échanger.
Plus des trucs anodins sur lesquels j'ai ressenti être la 5 e roue du carrosse ou ne pas être légitime pour les conversations.
D'autre part, lors de la visite au fameux parc, je n'ai pas été sollicitée pour le parcours à faire. Eux trois ont décidé ensemble sans me concerter.
Ayant eu avant de partir des soucis de nerf coincé dans le bas du dos, j'ai eu un peu de mal à les suivre parfois (les foules à l'entrée des animations sont très denses), les voyant courir sans m'attendre ni se retourner
Je me suis aperçue aussi que les grands-parents et la belle-mère de mon fils ont la clé de la maison des jeunes et pas moi. Je vis plus près pourtant et suis disponible en cas de besoin.
Bref, je vois ai mis des exemples précis, il y en aurait tant d'autres ...
J'ai du mal avec cette situation de distance et cette peine que je ne parviens pas à chasser.
Il est clair que je dois passer outre pour ne plus en souffrir mais c'est difficile.
Le lien avec mon fils est rompu et il s'est choisi une autre famille.
Qu'il ait trouvé son bonheur est génial mais comment parvenir à être vraiment altruiste dans ma position ?
« On dit souvent que le temps guérit toutes les blessures.Les blessures demeurent intactes. Avec le temps, notre esprit, afin de mieux se protéger, recouvre ses blessures de bandages et la douleur diminue, mais elle ne disparaît jamais. » Rose Kennedy.