1000
Nootship a écrit:
je vais me recoucher une heure, avant la bagarre cad l'apéro :drinking: :drinking: :drinking: :drinking: :sleeping: :sleeping:
Une étude statistique montre que les victimes des accidents de la route reflêtent la hiérarchisation sociale. En effet les accidentés possédant des véhicules "bas de gamme" (des pauvres, pour dire crûment) sont plus souvent mortellement blessés que les accidentés possédant des véhicules "haut de gamme" (mieux protégés par l'habitacle, des riches, pour dire crûment).
Il s'avère également que le sentiment de "sécurité" des gens qui roulent dans des voitures haut de gamme les poussent à conduire plus dangeureusement que les autres...
Donc pour résumer, les riches provoquent des accidents, les pauvres meurent dans les accidents provoqués par les riches, qui eux, s'en sortent. (Ok d'accord c'est facile, mais désolé, là aussi il y a des inégalités, en l'occurence des inégalités sociales devant la mort accidentelle :twisted: )
Faut-il obliger les pauvres à acheter des voitures de riches pour se sentir plus en sécurité? Ou obliger les riches à acheter des voitures de pauvres pour rouler moins dangereusement? Aïe, cruel et compliqué dilemne! Surtout que ça remet en cause le consensus social des mérites et démérites qui fait que chacun devrait se sentir content d'être à sa place...
La solution plus facile, c'est de taper sur l'alcool!
Alors, comment dire, le problème avec l'alcool... C'est qu'il y a inégalité du traitement judiciaire dans les délits de conduite sous alcool.
En effet les tribunaux considèrent implicitement (sachant que la présentation de soi lors du jugement, dans les attitudes vestimentaires, corporelles, et la façon de s'exprimer, est une vaste fumisterie qui va permettre de juger plus sa condition sociale que "les faits" liés à l'individu) :
1/Que l'alcoolisme est une "maladie" de pauvre ("prolétaire", diras-t'on).
2/Que l'alcoolisme des riches est seulement festif et occasionnel ("mondain", diras-t'on).
3/Que les riches ont les moyens de payer des amendes.
4/Que les pauvres, qui n'en ont pas les moyens, "bénéficieront", en lieu et place de l'amende financière, de peines de prison avec sursis. (bonjour la galère si le type se fait chopper à nouveau, c'est du ferme qui tombe).
(mais chuuut, n'en soufflez mot à personne, n'en croyez rien, c'est tellement plus facile de responsabiliser les gens!)
Pour finir je me demande ce viens faire sur ce forum ce type de campagne contre l'alcool au volant. Le besoin d'avoir toujours plus de sécurité? Ne s'agit-il pas encore une fois de la sacro-sainte maîtrise de soi qui est en jeu? Sois sobre, sinon tu deviendras un monstre! Alors sachons distinguer l'entreprise de responsabilisation d'un coté, et les responsabilités de l'autre.
Les gens bouffent, boivent, baisent, fument et se droguent. Certainement pas par "irresponsabilité", ni par vice, ni seulement parce que la vie c'est de la merde, mais aussi parce que ça procure du plaisir. Et tant qu'à faire, ce plaisir, autant qu'il ne soit pas réduit à des prescriptions médicales d'anti-dépresseurs abrutissants parce qu'un ordre moral vient nous montrer sa propre merde en nous accusant d'en être les coupables auteurs, faute de ne pas être dans cette pseudo norme que tout le monde fantasme et à laquelle personne ne colle vraiment.
A quand l'expertise obligatoire psychiatrico-physiologico-judiciaire à la chaine des "obèses" pour savoir s'ils sont "civilement" responsables de leur obésité et donc tenus de payer de leur poches tous les frais médiaux liés de près ou de loin aux soins engendrés par d'éventuelles complications, ou encore d'être en droit ou non de devenir candidats-bénéficiaires des assurances sociales ou autres minimas sociaux?
Je dis ça, parce que la distribution des responsabilités qui passe par la désignation des monstres, ça a toujours donné de l'exemplarité à la chaîne, clinique, qui naturalise les dysfonctionnements d'une société pour en faire des beaux modèles de vices et de vertus, qui distribue les droits et les non-droits aux indidividus, sous motif de notabilité ou de gueuserie, sous motif raciaux et anthropométriques hier, sous motif de la sacro-sainte responsabilité et maitrise de soi aujourd'hui.
Pour résumer : tout ça pour dire qu'on pourrait même faire une campagne de pub en montrant des gens (très) tristes et (très) gros, histoire de responsabiliser un peu les autres gens.
NB : cette dernière remarque est de l'ironie noire qui ne comporte pas une once d'humour.
Il s'avère également que le sentiment de "sécurité" des gens qui roulent dans des voitures haut de gamme les poussent à conduire plus dangeureusement que les autres...
Donc pour résumer, les riches provoquent des accidents, les pauvres meurent dans les accidents provoqués par les riches, qui eux, s'en sortent. (Ok d'accord c'est facile, mais désolé, là aussi il y a des inégalités, en l'occurence des inégalités sociales devant la mort accidentelle :twisted: )
Faut-il obliger les pauvres à acheter des voitures de riches pour se sentir plus en sécurité? Ou obliger les riches à acheter des voitures de pauvres pour rouler moins dangereusement? Aïe, cruel et compliqué dilemne! Surtout que ça remet en cause le consensus social des mérites et démérites qui fait que chacun devrait se sentir content d'être à sa place...
La solution plus facile, c'est de taper sur l'alcool!
Alors, comment dire, le problème avec l'alcool... C'est qu'il y a inégalité du traitement judiciaire dans les délits de conduite sous alcool.
En effet les tribunaux considèrent implicitement (sachant que la présentation de soi lors du jugement, dans les attitudes vestimentaires, corporelles, et la façon de s'exprimer, est une vaste fumisterie qui va permettre de juger plus sa condition sociale que "les faits" liés à l'individu) :
1/Que l'alcoolisme est une "maladie" de pauvre ("prolétaire", diras-t'on).
2/Que l'alcoolisme des riches est seulement festif et occasionnel ("mondain", diras-t'on).
3/Que les riches ont les moyens de payer des amendes.
4/Que les pauvres, qui n'en ont pas les moyens, "bénéficieront", en lieu et place de l'amende financière, de peines de prison avec sursis. (bonjour la galère si le type se fait chopper à nouveau, c'est du ferme qui tombe).
(mais chuuut, n'en soufflez mot à personne, n'en croyez rien, c'est tellement plus facile de responsabiliser les gens!)
Pour finir je me demande ce viens faire sur ce forum ce type de campagne contre l'alcool au volant. Le besoin d'avoir toujours plus de sécurité? Ne s'agit-il pas encore une fois de la sacro-sainte maîtrise de soi qui est en jeu? Sois sobre, sinon tu deviendras un monstre! Alors sachons distinguer l'entreprise de responsabilisation d'un coté, et les responsabilités de l'autre.
Les gens bouffent, boivent, baisent, fument et se droguent. Certainement pas par "irresponsabilité", ni par vice, ni seulement parce que la vie c'est de la merde, mais aussi parce que ça procure du plaisir. Et tant qu'à faire, ce plaisir, autant qu'il ne soit pas réduit à des prescriptions médicales d'anti-dépresseurs abrutissants parce qu'un ordre moral vient nous montrer sa propre merde en nous accusant d'en être les coupables auteurs, faute de ne pas être dans cette pseudo norme que tout le monde fantasme et à laquelle personne ne colle vraiment.
A quand l'expertise obligatoire psychiatrico-physiologico-judiciaire à la chaine des "obèses" pour savoir s'ils sont "civilement" responsables de leur obésité et donc tenus de payer de leur poches tous les frais médiaux liés de près ou de loin aux soins engendrés par d'éventuelles complications, ou encore d'être en droit ou non de devenir candidats-bénéficiaires des assurances sociales ou autres minimas sociaux?
Je dis ça, parce que la distribution des responsabilités qui passe par la désignation des monstres, ça a toujours donné de l'exemplarité à la chaîne, clinique, qui naturalise les dysfonctionnements d'une société pour en faire des beaux modèles de vices et de vertus, qui distribue les droits et les non-droits aux indidividus, sous motif de notabilité ou de gueuserie, sous motif raciaux et anthropométriques hier, sous motif de la sacro-sainte responsabilité et maitrise de soi aujourd'hui.
Pour résumer : tout ça pour dire qu'on pourrait même faire une campagne de pub en montrant des gens (très) tristes et (très) gros, histoire de responsabiliser un peu les autres gens.
NB : cette dernière remarque est de l'ironie noire qui ne comporte pas une once d'humour.
je vais me recoucher une heure, avant la bagarre cad l'apéro :drinking: :drinking: :drinking: :drinking: :sleeping: :sleeping: