43 ans
Sud Ouest
3873
karen a écrit:
La question se pose comme ça je pense :
quelle serait l'option décisive ?
- élever un enfant trisomique serait-il préférable à perdre un enfant non trisomique ?
- perdre un enfant non trisomique serait-il préférable à élever un enfant trisomique ?
A mon avis, accorder autant d'importances à des calculs statistiques, c'est quand même un peu particulier. Dans le sens où ça reste des probabilités, des moyennes, des calculs quoi. Il y a de l'approximation dans ça.
C'est un choix personnel qui se pèse, mais les chiffres, restent des chiffres. Elever un enfant trisomique si on ne le voulait pas pour une histoire de 0,5%...
On a une espérance de vie de 72 ans (de mémoire) ça n'empêche pas de se faire écraser par un camion à 30 ans... Je pense qu'il faut un peu relativiser les chiffres et bien peser son choix en fonction de ses aspirations et inspirations.
Je comprends bien que ça puisse faire peur (plus pour l'acte d'ailleurs que pour le "risque") mais il ne faut pas s'arrêter aux "statistiques" à mon avis.
Enfin vous avez compris mon opinion :mrgreen:.
chloeecamille a écrit:
Et surtout, je voulais insister sur le fait que la question ne se pose que si on n'est pas prêt à accueillir un enfant trisomique. ;)
En toute honnêteté, chloeecamille, je n'ai pas encore eu mes résultats du tritest (je vos mon gyneco dans quelques jours), et j'espère vraiment qu'ils seront bons, parce que si je ne suis effectivement pas prête à accueillir un enfant différent, je ne me sens pas prête non plus à risquer la fausse couche avec une amniosynthèse...
j'ai lu tes chiffres mais perso je ne suis pas convaincue dans la mesure où plusieurs personnes du corps médical m'ont donné cette proportion de 1 chance sur 100, ou 1 chance sur 200 au mieux de faire une FC, ce qui est supérieur au risque d'avoir un enfant trisomique si on est à 1/250...
donc si mes résultats sont mauvais, je n'ai pas la moindre idée de ce que je ferai, ça va être la grosse prise de tête dans la mesure où j'aurai plus de risque de faire une FC d'un enfant "normal" que de dépister un enfant "différent" (dans ce que je crois, moi, par rapport aux chiffres)... ](*,)
Et surtout, je voulais insister sur le fait que la question ne se pose que si on n'est pas prêt à accueillir un enfant trisomique. ;)
En toute honnêteté, chloeecamille, je n'ai pas encore eu mes résultats du tritest (je vos mon gyneco dans quelques jours), et j'espère vraiment qu'ils seront bons, parce que si je ne suis effectivement pas prête à accueillir un enfant différent, je ne me sens pas prête non plus à risquer la fausse couche avec une amniosynthèse...
j'ai lu tes chiffres mais perso je ne suis pas convaincue dans la mesure où plusieurs personnes du corps médical m'ont donné cette proportion de 1 chance sur 100, ou 1 chance sur 200 au mieux de faire une FC, ce qui est supérieur au risque d'avoir un enfant trisomique si on est à 1/250...
donc si mes résultats sont mauvais, je n'ai pas la moindre idée de ce que je ferai, ça va être la grosse prise de tête dans la mesure où j'aurai plus de risque de faire une FC d'un enfant "normal" que de dépister un enfant "différent" (dans ce que je crois, moi, par rapport aux chiffres)... ](*,)
La question se pose comme ça je pense :
quelle serait l'option décisive ?
- élever un enfant trisomique serait-il préférable à perdre un enfant non trisomique ?
- perdre un enfant non trisomique serait-il préférable à élever un enfant trisomique ?
A mon avis, accorder autant d'importances à des calculs statistiques, c'est quand même un peu particulier. Dans le sens où ça reste des probabilités, des moyennes, des calculs quoi. Il y a de l'approximation dans ça.
C'est un choix personnel qui se pèse, mais les chiffres, restent des chiffres. Elever un enfant trisomique si on ne le voulait pas pour une histoire de 0,5%...
On a une espérance de vie de 72 ans (de mémoire) ça n'empêche pas de se faire écraser par un camion à 30 ans... Je pense qu'il faut un peu relativiser les chiffres et bien peser son choix en fonction de ses aspirations et inspirations.
Je comprends bien que ça puisse faire peur (plus pour l'acte d'ailleurs que pour le "risque") mais il ne faut pas s'arrêter aux "statistiques" à mon avis.
Enfin vous avez compris mon opinion :mrgreen:.