Les pharmaciens sont certes des commerçants pour certains types de produits. Oui les pharmacies vendent aussi des trucs qui ne servent pas à grand-chose, mais ce sont des produits en vente libre et pas dangereux. Après tout s'il y a de la demande, pourquoi se priveraient-ils ? Par exemple, leurs gélules de plantes pour maigrir sont vendues avec l'avertissement qu'il faut faire un régime pour que l'efficacité soit meilleure. Et ce n'est pas faux. Le problème n'est pas la gélule, c'est le régime ! :lol:
Mais ce sont aussi des docteurs en pharmacie et ils ont une responsabilité pénale. En cas de problème engageant leur responsabilité, ils sont responsables pénalement et peuvent être traduits en justice. Les victimes ont des recours, ce qui n'est pas le cas sur le net.
Des pharmaciens français ont été condamnés, et même récemment, pour avoir vendu des substances interdites, comme les extraits thyroïdiens pour maigrir, alors qu'ils sont interdits en France. Mais ils représentent une minorité. Et ils ont été lourdement condamnés.
De plus, à ma connaissance, aucun pharmacien français n'a été condamné pour vente de contrefaçons de médicaments, alors que sur le net, c'est monnaie courante. Au mieux c'est du sucre en poudre, au pire on en crève.
Il y a des sites sérieux effectivement. Mais selon la dernière enquête de Que Choisir, Près de 90% des sites qui vendent des médicaments sont en infraction et vendent des contrefaçons.
Vous parlez de sites anglais. L'Angleterre a un système de santé particulier et ces derniers temps, on a vu des contrefaçons de médicaments dans les pharmacies anglaises, ce pays est même devenu une plaque tournante pour la vente des contrefaçons de médicaments. Alors sur internet... :?
La vente de médicaments en France est réservée aux pharmacies. Les sites français ne peuvent vendre que de la parapharmacie, pas de médicaments. A quoi servent ces mesures de sécurité ? A faire joli peut-être ?
En revanche les sites étrangers pratiquent la vente de médicaments et selon les dernières enquêtes de Que Choisir et de 60 Millions de consommateurs, 87% de ces sites vendraient des contrefaçons.
S'il vous arrive quelque chose avec des médicaments contrefaits venant d'un site étranger, essayez d'obtenir quoi que ce soit au niveau de la justice ! Vous n'aurez aucun recours, vous pourrez même être condamné pour achat de contrefaçons conformément à la loi française.
Si ça vous tente, allez-y. Pour ma part c'est tout vu, hors de question que je mette ma vie en jeu pour gagner quelques euros ou pour acheter un médicament interdit en France.
Citation:Article QUE CHOISIR 2007 - Contrefaçon de médicaments
Vigilance de mise
La contrefaçon de médicaments ne concerne pas seulement les pays pauvres : l'Europe est aujourd'hui la cible des trafiquants. L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) alerte non seulement les patients, mais aussi les pharmaciens.
Jusque-là, « aucun cas de contrefaçon de médicament n'a été notifié dans le circuit pharmaceutique en France », assure l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Mais le danger se rapproche : de faux produits ont été détectés dans le réseau de distribution officiel en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas et en République tchèque, et les douanes interceptent de plus en plus de colis de médicaments contrefaits. En 2006, les prises en Europe auraient augmenté de 380 %. C'est pourquoi l'Afssaps, avec l'appui de l'Ordre des pharmaciens, vient de renouveler ses appels à la vigilance et à la prudence. Et cette fois, les patients ne sont pas les seuls destinataires du message. Les autorités veulent également mobiliser les officines et les fournisseurs. Les 72 000 pharmaciens exerçant sur le territoire français ont donc reçu, depuis le 18 mai dernier, un guide qui commence par rappeler l'ampleur du fléau : la contrefaçon représente aujourd'hui près de 10 % du commerce mondial des médicaments. Le document les incite ensuite à détourner leur clientèle de la tentation d'acheter des produits sur Internet, mais aussi à regarder de plus près leur propre marchandise, car des médicaments contrefaits pourraient un jour ou l'autre se retrouver dans le circuit commercial autorisé. Les pharmaciens doivent ainsi se méfier dès lors que le prix d'un médicament qui leur est vendu est anormalement bas, que l'emballage n'est pas celui qui est utilisé habituellement ou qu'un patient signale des effets secondaires sortant de l'ordinaire. Pour éviter d'acheter des produits contrefaits, ils disposent de la liste des grossistes autorisés par l'Afssaps. Une procédure d'alerte officielle est prévue si un médicament venait à éveiller les soupçons d'un professionnel.
Parallèlement à cette action en direction des pharmaciens, l'Afssaps enfonce le clou pour les patients. Déjà alertés en janvier 2006, ils ont eux aussi droit à un dépliant, qu'ils trouveront en pharmacie. Principale mise en garde : ne pas acheter de médicaments sur Internet, voie d'écoulement privilégiée par les trafiquants. Les autorités insistent à nouveau sur la composition incertaine des produits miracles proposés en ligne : ils peuvent être surdosés, voire contenir des substances toxiques. Les utiliser revient à mettre sa santé en péril.
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