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Culture Gé : le test des vlriens

1443
Si c'est "Les cornichons au chocolat", c'est Phillipe Labro.
5030
C'est bien Labro...

Allez dands la mesure ou je demandais le nom de l'écrivain, je donne le point à Jazz..
1443
Pourquoi appelle-t-on les passionnés d'informatique et de nouvelles technologie des "Geeks" (je demande donc l'éthymologie du mot)
39 ans Thiais (94) 1641
ça vient pas de freak ?
c'est des matheux, et des intellos rejetés
1443
Nan c'est pas freak.
39 ans Thiais (94) 1641
bha alors la je sais pas, moi c'est ce que j'avais entendu
55 ans Mons / Belgique 2229
Origine du terme
Selon le Oxford American Dictionnary, l'origine du mot se trouve dans le Moyen-Haut Allemand Geck, qui désigne un fou, un espiègle et du Flamand Gek qui désigne quelque chose d'étrange, de ridicule, un fou de carnaval.

Dans le Nord et l'Est de la France, on trouve le mot patois "Gicque" qui désigne un fou de carnaval. En Alsace, lors des défilés de carnaval, on porte des "Shellekapp" "Gickeleshut" ou bien des "Bonnets de Gicque", avec des pointes et des clochettes. Lors des bals du Carnaval de Dunkerque, on danse des Rondes de Gicques.

Au XVIIIe S., dans l'Empire Austro-hongrois, les cirques ambulants présentaient déjà des "Gecken", des monstres de foire, personnes avec des déformations, femmes à barbe etc.. De nombreux arrêtés municipaux interdisent à ces bateleurs de pénétrer dans les villes avec leurs monstres ou les obligent à les faire coucher avec les bêtes dans les granges.

Vers la fin du 19è siècle, en Amérique du Nord, dans les foires, on a commencé à présenter des "Geeks" dans les "side-shows", ces expositions annexes aux spectacles de cirque. On y présentait souvent des "freaks" c'est à dire des monstres de foire, des personnes ayant un handicap étrange ou une déformation vraie ou fausse.

Dans ce "bestiaire", le "geek" était souvent une personne handicapée mentale (Syndrome de Down) ou bien un artiste de cirque ne pouvant plus participer aux numéros habituels. Il se tenait généralement nu, dans une cage, couvert de boue, vêtu de peaux de bêtes et rugissait et secouait les barreaux de la cage pour effrayer les visiteurs ayant payé pour le voir. On le présentait comme le "chaînon manquant", comme "l'homme sauvage" capturé en forêt. Parfois on lui faisait égorger ou décapiter des poulets avec ses dents et le geek devait faire semblant de boire leur sang.

Dans sa trilogie romanesque - The Deptford Trilogy, l'auteur Robertson Davies décrit sa rencontre avec un artiste de cirque alcoolique que l'on force a faire le "geek" dans une cage.

Aux États-unis, le terme va ensuite être appliqué aux gens décalés et bizarres, qui ne s'intègrent pas dans la société. Dans les années 1920, des auteurs comme Meyer Levin, Upton Sinclair ou Truman Capote utilisent le terme pour désigner des hommes solitaires et un peu fous que l'on peut voir rentrer chez eux, les vêtements négligés, les cheveux en désordre et absorbés dans leurs pensées.

Dans "Tennessee Waltz" de Nic Franton, le héros dit, en parlant d'Albert Einstein : "Look at this guy's hair, what a geek !" (Regarde la coiffure de ce mec, quel gicque !).


Le terme geek aujourd'hui
Ce n'est que vers les années 1960, avec le développement des calculatrices et des ordinateurs que le terme a commencé à s'utiliser pour parler des "forts en maths" et autres intellos en science et technologie qui - dans les lycées et les universités - ne s'intéressaient pas aux sports et aux surprise-parties comme leurs autres camarades "normaux".

"Au départ, le terme vient de l'américain freak, "monstre de foire", explique David Peyron, réalisant une thèse en sociologie sur la culture geek. Dans les lycées, c'était les intellos mis de côté. Des intellos en sciences et nouvelles technologies. Comme ils étaient isolés, ils se sont réfugiés dans des mondes imaginaires."[1] Le terme est voisin de l’argot estudiantin polar ("polarisé").

Aujourd'hui ce terme qui désignerait plutôt un accro aux nouvelles technologies - non péjoratif, voire flatteur - ce qui est relativement éloigné de la définition originelle. Le terme geek possède donc plusieurs définitions, mais la même étymologie.

Merci Wikipedia
51 ans Nord 3084
Shedevil a écrit:
Origine du terme
Selon le Oxford American Dictionnary, l'origine du mot se trouve dans le Moyen-Haut Allemand Geck, qui désigne un fou, un espiègle et du Flamand Gek qui désigne quelque chose d'étrange, de ridicule, un fou de carnaval.

Dans le Nord et l'Est de la France, on trouve le mot patois "Gicque" qui désigne un fou de carnaval. En Alsace, lors des défilés de carnaval, on porte des "Shellekapp" "Gickeleshut" ou bien des "Bonnets de Gicque", avec des pointes et des clochettes. Lors des bals du Carnaval de Dunkerque, on danse des Rondes de Gicques.

Au XVIIIe S., dans l'Empire Austro-hongrois, les cirques ambulants présentaient déjà des "Gecken", des monstres de foire, personnes avec des déformations, femmes à barbe etc.. De nombreux arrêtés municipaux interdisent à ces bateleurs de pénétrer dans les villes avec leurs monstres ou les obligent à les faire coucher avec les bêtes dans les granges.

Vers la fin du 19è siècle, en Amérique du Nord, dans les foires, on a commencé à présenter des "Geeks" dans les "side-shows", ces expositions annexes aux spectacles de cirque. On y présentait souvent des "freaks" c'est à dire des monstres de foire, des personnes ayant un handicap étrange ou une déformation vraie ou fausse.

Dans ce "bestiaire", le "geek" était souvent une personne handicapée mentale (Syndrome de Down) ou bien un artiste de cirque ne pouvant plus participer aux numéros habituels. Il se tenait généralement nu, dans une cage, couvert de boue, vêtu de peaux de bêtes et rugissait et secouait les barreaux de la cage pour effrayer les visiteurs ayant payé pour le voir. On le présentait comme le "chaînon manquant", comme "l'homme sauvage" capturé en forêt. Parfois on lui faisait égorger ou décapiter des poulets avec ses dents et le geek devait faire semblant de boire leur sang.

Dans sa trilogie romanesque - The Deptford Trilogy, l'auteur Robertson Davies décrit sa rencontre avec un artiste de cirque alcoolique que l'on force a faire le "geek" dans une cage.

Aux États-unis, le terme va ensuite être appliqué aux gens décalés et bizarres, qui ne s'intègrent pas dans la société. Dans les années 1920, des auteurs comme Meyer Levin, Upton Sinclair ou Truman Capote utilisent le terme pour désigner des hommes solitaires et un peu fous que l'on peut voir rentrer chez eux, les vêtements négligés, les cheveux en désordre et absorbés dans leurs pensées.

Dans "Tennessee Waltz" de Nic Franton, le héros dit, en parlant d'Albert Einstein : "Look at this guy's hair, what a geek !" (Regarde la coiffure de ce mec, quel gicque !).


Le terme geek aujourd'hui
Ce n'est que vers les années 1960, avec le développement des calculatrices et des ordinateurs que le terme a commencé à s'utiliser pour parler des "forts en maths" et autres intellos en science et technologie qui - dans les lycées et les universités - ne s'intéressaient pas aux sports et aux surprise-parties comme leurs autres camarades "normaux".

"Au départ, le terme vient de l'américain freak, "monstre de foire", explique David Peyron, réalisant une thèse en sociologie sur la culture geek. Dans les lycées, c'était les intellos mis de côté. Des intellos en sciences et nouvelles technologies. Comme ils étaient isolés, ils se sont réfugiés dans des mondes imaginaires."[1] Le terme est voisin de l’argot estudiantin polar ("polarisé").

Aujourd'hui ce terme qui désignerait plutôt un accro aux nouvelles technologies - non péjoratif, voire flatteur - ce qui est relativement éloigné de la définition originelle. Le terme geek possède donc plusieurs définitions, mais la même étymologie.

Merci Wikipedia


En même temps, à mon avis hein, le but du jeu c'est pas de demander à ton ami Wikipedia :lol:
42 ans au milieu des poissons 7816
Misstouti a écrit:
Shedevil a écrit:
Origine du terme
Selon le Oxford American Dictionnary, l'origine du mot se trouve dans le Moyen-Haut Allemand Geck, qui désigne un fou, un espiègle et du Flamand Gek qui désigne quelque chose d'étrange, de ridicule, un fou de carnaval.

Dans le Nord et l'Est de la France, on trouve le mot patois "Gicque" qui désigne un fou de carnaval. En Alsace, lors des défilés de carnaval, on porte des "Shellekapp" "Gickeleshut" ou bien des "Bonnets de Gicque", avec des pointes et des clochettes. Lors des bals du Carnaval de Dunkerque, on danse des Rondes de Gicques.

Au XVIIIe S., dans l'Empire Austro-hongrois, les cirques ambulants présentaient déjà des "Gecken", des monstres de foire, personnes avec des déformations, femmes à barbe etc.. De nombreux arrêtés municipaux interdisent à ces bateleurs de pénétrer dans les villes avec leurs monstres ou les obligent à les faire coucher avec les bêtes dans les granges.

Vers la fin du 19è siècle, en Amérique du Nord, dans les foires, on a commencé à présenter des "Geeks" dans les "side-shows", ces expositions annexes aux spectacles de cirque. On y présentait souvent des "freaks" c'est à dire des monstres de foire, des personnes ayant un handicap étrange ou une déformation vraie ou fausse.

Dans ce "bestiaire", le "geek" était souvent une personne handicapée mentale (Syndrome de Down) ou bien un artiste de cirque ne pouvant plus participer aux numéros habituels. Il se tenait généralement nu, dans une cage, couvert de boue, vêtu de peaux de bêtes et rugissait et secouait les barreaux de la cage pour effrayer les visiteurs ayant payé pour le voir. On le présentait comme le "chaînon manquant", comme "l'homme sauvage" capturé en forêt. Parfois on lui faisait égorger ou décapiter des poulets avec ses dents et le geek devait faire semblant de boire leur sang.

Dans sa trilogie romanesque - The Deptford Trilogy, l'auteur Robertson Davies décrit sa rencontre avec un artiste de cirque alcoolique que l'on force a faire le "geek" dans une cage.

Aux États-unis, le terme va ensuite être appliqué aux gens décalés et bizarres, qui ne s'intègrent pas dans la société. Dans les années 1920, des auteurs comme Meyer Levin, Upton Sinclair ou Truman Capote utilisent le terme pour désigner des hommes solitaires et un peu fous que l'on peut voir rentrer chez eux, les vêtements négligés, les cheveux en désordre et absorbés dans leurs pensées.

Dans "Tennessee Waltz" de Nic Franton, le héros dit, en parlant d'Albert Einstein : "Look at this guy's hair, what a geek !" (Regarde la coiffure de ce mec, quel gicque !).


Le terme geek aujourd'hui
Ce n'est que vers les années 1960, avec le développement des calculatrices et des ordinateurs que le terme a commencé à s'utiliser pour parler des "forts en maths" et autres intellos en science et technologie qui - dans les lycées et les universités - ne s'intéressaient pas aux sports et aux surprise-parties comme leurs autres camarades "normaux".

"Au départ, le terme vient de l'américain freak, "monstre de foire", explique David Peyron, réalisant une thèse en sociologie sur la culture geek. Dans les lycées, c'était les intellos mis de côté. Des intellos en sciences et nouvelles technologies. Comme ils étaient isolés, ils se sont réfugiés dans des mondes imaginaires."[1] Le terme est voisin de l’argot estudiantin polar ("polarisé").

Aujourd'hui ce terme qui désignerait plutôt un accro aux nouvelles technologies - non péjoratif, voire flatteur - ce qui est relativement éloigné de la définition originelle. Le terme geek possède donc plusieurs définitions, mais la même étymologie.

Merci Wikipedia


En même temps, à mon avis hein, le but du jeu c'est pas de demander à ton ami Wikipedia :lol:


Je crois que Shedevil vient de casser le jeu. :lol: :lol:
Le but est je pense de tester sa culture générale sans l'aide des moteurs de recherches et des livres, enfin, je peux me tromper.
55 ans Mons / Belgique 2229
Bon ben je sors alors....

Pourtant, je trouve que justement c'est une bonne manière de se cultiver que de chercher un peu sur le net...
44 ans là 5969
ouai mais à ce compte c'est un test de rapidité et pas de connaissances ;)
S
45 ans sur le chemin... 1248
je n'ai su que cette année que c'était philippe labro qui avait écrit des cornichons au chocolat...
Ben coyez-moi ou pas, mais ma décéption a été pire que lorsque j'ai su que le père nöel n'existait pas!
Qu'est ce que j'ai pu aimer ce livre!!! et rien que pour le plaisir de régresser, il m'arrive de le relire... :oops:
5030
Sy_naturelle a écrit:
je n'ai su que cette année que c'était philippe labro qui avait écrit des cornichons au chocolat...
Ben coyez-moi ou pas, mais ma décéption a été pire que lorsque j'ai su que le père nöel n'existait pas!
Qu'est ce que j'ai pu aimer ce livre!!! et rien que pour le plaisir de régresser, il m'arrive de le relire... :oops:


idem... Le choc...
Labro ne l'a avoué qu'en 2007 en plus...


Sinon effectivement wikipedia c'est forcément plus simple.
Mais shedevil devait ne pas savoir...

Et j'avoue que souvent ma curiosité me perds, et je prends pas la peine de chercher, je regarde de suite... (mais dans ce cas, je participe pas. ;) )
40 ans caen 543
y a pas de nouvelles question? :roll:
1443
Je partais de l'explication de Shedevil en tout cas, même si c'était pas du même site, pour moi Geek = Gek et tout le reste.
Son explication est complète et même si elle a cherché sur Wikipedia elle l'a dit donc c'était pas de la triche.
A partir de maintenant on a qu'a précisé, on cherche pas sur internet, si on sait on dit sinon on laisse les autres.

Mais tour a Shedevil quand même si personne y voit d'inconvénient !
B I U