61 ans
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de Marie-Hélène Lafon.
L'histoire se passe dans le Nord du Cantal, c'est l'histoire de 2 vieux célibataires frère et soeur qui vivent leur vie par procuration en observant leurs voisins, un
L'histoire se passe dans le Nord du Cantal, c'est l'histoire de 2 vieux célibataires frère et soeur qui vivent leur vie par procuration en observant leurs voisins, un
spectacle permanent.
Issus d'une vieille famille paysanne, propriétaire, trés orgueilleuse et rétrograde, menée par une femme à la poigne de fer, leur mère, ces deux là ne pouvaient finir leur vie autrement. C'est la fille qui raconte par flash back. L'écriture et le style sont étouffants mais c'est pour mieux évoquer le contexte et finir sur une grande surprise.
Ce roman m'a fasciné, c'est tellement vrai, j'ai connu des personnes comme cette vieille maman, née au début du siècle et ayant garder les idées et l'orgueil des familles propriétaires de leurs terres portée trés haut dans le milieu agricole de l'époque, c'était Madame, pas n'importe qui, grand respect envers elle etc...le résultat pour les descendants est un peu similaire faute d'avoir su s'adapter.
Marie-Hélène Lafon a su magnifiquement nous conter la fin d'une époque et sans aucune nostalgie, d'ailleurs, çà ne donne pas envie cette vie là.
Alors quand les uns et les autres stigmatisent la fin des campagnes, je me dis qu'ils n'ont pas forcément raison, est-ce que l'on regrette la période moyen-âgeuse par exemple? non, il faut savoir s'adapter avant tout et les communes qui n'y parviennent pas, se meurent c'est tout. C'est regrettable pour les jeunes qui en sont issus et se trouvent condamner à y rester. Notre société de consommation est à fonds, elle est destructrice mais en même temps nous ne sommes pas prêts à abandonner tout notre confort ainsi acquis alors les plus faibles n'ont pas leur palce et l'on ne peux faire que le déplorer car personne n'a dans sa poche la solution clé en mains et éviter la mort des petits villages.
Issus d'une vieille famille paysanne, propriétaire, trés orgueilleuse et rétrograde, menée par une femme à la poigne de fer, leur mère, ces deux là ne pouvaient finir leur vie autrement. C'est la fille qui raconte par flash back. L'écriture et le style sont étouffants mais c'est pour mieux évoquer le contexte et finir sur une grande surprise.
Ce roman m'a fasciné, c'est tellement vrai, j'ai connu des personnes comme cette vieille maman, née au début du siècle et ayant garder les idées et l'orgueil des familles propriétaires de leurs terres portée trés haut dans le milieu agricole de l'époque, c'était Madame, pas n'importe qui, grand respect envers elle etc...le résultat pour les descendants est un peu similaire faute d'avoir su s'adapter.
Marie-Hélène Lafon a su magnifiquement nous conter la fin d'une époque et sans aucune nostalgie, d'ailleurs, çà ne donne pas envie cette vie là.
Alors quand les uns et les autres stigmatisent la fin des campagnes, je me dis qu'ils n'ont pas forcément raison, est-ce que l'on regrette la période moyen-âgeuse par exemple? non, il faut savoir s'adapter avant tout et les communes qui n'y parviennent pas, se meurent c'est tout. C'est regrettable pour les jeunes qui en sont issus et se trouvent condamner à y rester. Notre société de consommation est à fonds, elle est destructrice mais en même temps nous ne sommes pas prêts à abandonner tout notre confort ainsi acquis alors les plus faibles n'ont pas leur palce et l'on ne peux faire que le déplorer car personne n'a dans sa poche la solution clé en mains et éviter la mort des petits villages.