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Résumé soirée tchat du 2 amrs
Sujet : FIV et autres méthodes d’aide à la procréation
FIV et maladie génétique
Quand un des parents
Sujet : FIV et autres méthodes d’aide à la procréation
FIV et maladie génétique
Quand un des parents
est atteint d’une maladie génétique, la FIV avec donneur peut être une solution pour avoir la certitude de ne pas transmettre la maladie au bébé mais alors se pose la question de l’acceptation du donneur et devant cette question papa et maman ne semblent pas égaux . il semble de l’avis général que les mamans ont plus facile à penser à un donneur puisqu’elles portent le bébé alors que pour le papa du coup la grossesse semble encore plus complexe à vivre. De plus en cas de maladie dégénérescente du papa la décision d’un bébé est difficile à prendre pour la maman qui doit assumer le papa et les enfants. Notre intervenant a alors évoqué la possibilité du diagnostic préimplantatoire mais dans le cas de la maladie évoquée celui-ci ne pouvait être utile étant donné la rareté de la maladie
FIV avec donneur quand on a des enfants naturels
Les différences sont-elles difficiles à gérer ?
Un enfant FIV…comment lui apprendre ses origines ? Eve a alors évoqué un livre pour enfants nommé « graine de bébé » de Thierry Lenain aux éditions Nathan qui, en mots simples, explique aux enfants les différentes façons de concevoir un bébé
FIV…les réussites et les échecs
Une des intervenantes venait d’apprendre que sa FIV avait échoué et avait envie d’en parler, de savoir comment accepter cet échec et comment reprendre courage et espoir. Elle voulait également savoir si une prise de sang était utile malgré l’arrivée de ses menstruations. Notre intervenant (biologiste et papa d’un enfant né par FIV) a souligné l’importance de cette prise de sang et du fait que l’arrivée de saignements ne signifiait pas forcément l’échec de la fécondation. Il a clairement décrit le processus d’implantation qui compte toujours plusieurs embryons et donc que la perte d’un embryon pouvait entraîner des saignements sans pour autant signifier l’échec de l’implantation en entier, sans compter qu’il ya toujours aussi le risque (faible mais existant) d’une grossesse extra-utérine à diagnostiquer et traiter ou encore d’une muqueuse utérine trop fragile entraînant l’apparition de saignements. En bref ne pas rester sur un doute mais faire appel à une confirmation médicale par prise de sang semble être le meilleur conseil
Parcours FIV et réflexions au sujet de l’adoption et des mères porteuses
Est-on plus parent quand on est biologiquement les parents ou au moins l’un des deux ou l’adoption est-elle aussi une forme de parentalité ? les avis étaient partagés…mais un point commun entre FIV et adoption, reconnu par tous : la complexité du parcours. Nous avons également abordé la question de l’insémination artificielle, avec donneur ou conjoint, qui est souvent préliminaire au parcours FIV et la question des mères porteuses que certaines se sont posé à un moment difficile de leur parcours.
FIV…résussites, échecs, et suivi psychologique
Nous avons abordé la question de la psychologie du couple devant ces épreuves physiques et morales ainsi que des échecs. Nous avons également abordé la question des réaction de l’entourage devant l’annonce du problème de stérilité, devant les tentatives et échecs de procréation assistée. De l’avis général les réactions des proches vont de l’indifférence à la méchanceté en passant par la maladresse, ce qui n’aide pas non plus. Malheureusement force est de constater que du côté du personnel médical ce n’’est pas toujours mieux….
La question aussi de la culpabilité du parent déficient est aussi abordée. Culpabilité par rapport à soi même, mais aussi face à l’autre . certaines intervenantes ont avoué en être arrivés à penser que leur conjoint devrait rencontrer quelqu’un d’autre, quelqu’un qui soit « capable » de leur donner un enfant…On voit là tout le travail psychologique si difficile, d’autant qu’il n’est pas souvent soutenu médicalement. Un des intervenants a alors souligné l’importante aide qui lui a été apporté par un groupe de parole de patients en traitement FIV au sein de leur centre de procréation médicalement assistée.Enfin nous avons abordé la question des femmes enceintes et bébé dans l’entourage immédiat des couples en difficulté de procréation et leur tendance parfois à se protéger (en évitant tout ce qui a un rapport avec la maternité) en s’isolant, ce qui n’est évidemment pas une solution, même si au moment même ça peut les soulager d’une douleur trop forte.
Nous avons également abordé la psychologique des hommes qui sont parfois pris de panique pour leur compagne, parfois à peine ménagés lors de leur passage au centre de pma
FIV….pas toujours sans danger physique
Nous avons abordé les questions des « ratés » et des hésitations médicales, des diagnostics vite posés, des refus pas toujours justifiés. Nous avons ainsi abordé la question de l’hyperstimulation ovarienne avec les conséquences dangereuses qu’elle peut engendrer (allant même jusqu’à pleurésie, problème cardiaque, risque de rupture des ovaires)
Choisir son centre de procréation médicalement assistée selon le taux de réussite ?
Ça semble être en général le cas et parfois ça peut pousser les médecins à refuser des cas qu’ils n’estiment pas assez « sûrs » pour ne pas faire baisser ce taux…A ce propos notre intervenant a souligné que les taux des cpma tournaient autour de 25% alors que dans la nature le taux des rapports fécondants étaient de l’ordre de 33%. La différence n’est donc pas aussi grande qu’on peut l’imaginer….
Après les tentatives…
Vient parfois le travail du deuil de l’enfant qu’on n’aura pas mais aussi les questions délicates comme la décision en ce qui concerne les embryons restant…les donner ? les donner à la science ? consentir à leur destruction ?les laisser congelés ? autant de questions qui font mal et que l’administration pose sans ménagement….
Et quand on a enfin l’enfant tant désiré n’a-t-on pas tendance à le surprotéger, comme si on avait peur que ce nouveau bonheur s’échappe ? de l’avis général…oui, sans doute, même si on veille au contraire…
FIV avec donneur quand on a des enfants naturels
Les différences sont-elles difficiles à gérer ?
Un enfant FIV…comment lui apprendre ses origines ? Eve a alors évoqué un livre pour enfants nommé « graine de bébé » de Thierry Lenain aux éditions Nathan qui, en mots simples, explique aux enfants les différentes façons de concevoir un bébé
FIV…les réussites et les échecs
Une des intervenantes venait d’apprendre que sa FIV avait échoué et avait envie d’en parler, de savoir comment accepter cet échec et comment reprendre courage et espoir. Elle voulait également savoir si une prise de sang était utile malgré l’arrivée de ses menstruations. Notre intervenant (biologiste et papa d’un enfant né par FIV) a souligné l’importance de cette prise de sang et du fait que l’arrivée de saignements ne signifiait pas forcément l’échec de la fécondation. Il a clairement décrit le processus d’implantation qui compte toujours plusieurs embryons et donc que la perte d’un embryon pouvait entraîner des saignements sans pour autant signifier l’échec de l’implantation en entier, sans compter qu’il ya toujours aussi le risque (faible mais existant) d’une grossesse extra-utérine à diagnostiquer et traiter ou encore d’une muqueuse utérine trop fragile entraînant l’apparition de saignements. En bref ne pas rester sur un doute mais faire appel à une confirmation médicale par prise de sang semble être le meilleur conseil
Parcours FIV et réflexions au sujet de l’adoption et des mères porteuses
Est-on plus parent quand on est biologiquement les parents ou au moins l’un des deux ou l’adoption est-elle aussi une forme de parentalité ? les avis étaient partagés…mais un point commun entre FIV et adoption, reconnu par tous : la complexité du parcours. Nous avons également abordé la question de l’insémination artificielle, avec donneur ou conjoint, qui est souvent préliminaire au parcours FIV et la question des mères porteuses que certaines se sont posé à un moment difficile de leur parcours.
FIV…résussites, échecs, et suivi psychologique
Nous avons abordé la question de la psychologie du couple devant ces épreuves physiques et morales ainsi que des échecs. Nous avons également abordé la question des réaction de l’entourage devant l’annonce du problème de stérilité, devant les tentatives et échecs de procréation assistée. De l’avis général les réactions des proches vont de l’indifférence à la méchanceté en passant par la maladresse, ce qui n’aide pas non plus. Malheureusement force est de constater que du côté du personnel médical ce n’’est pas toujours mieux….
La question aussi de la culpabilité du parent déficient est aussi abordée. Culpabilité par rapport à soi même, mais aussi face à l’autre . certaines intervenantes ont avoué en être arrivés à penser que leur conjoint devrait rencontrer quelqu’un d’autre, quelqu’un qui soit « capable » de leur donner un enfant…On voit là tout le travail psychologique si difficile, d’autant qu’il n’est pas souvent soutenu médicalement. Un des intervenants a alors souligné l’importante aide qui lui a été apporté par un groupe de parole de patients en traitement FIV au sein de leur centre de procréation médicalement assistée.Enfin nous avons abordé la question des femmes enceintes et bébé dans l’entourage immédiat des couples en difficulté de procréation et leur tendance parfois à se protéger (en évitant tout ce qui a un rapport avec la maternité) en s’isolant, ce qui n’est évidemment pas une solution, même si au moment même ça peut les soulager d’une douleur trop forte.
Nous avons également abordé la psychologique des hommes qui sont parfois pris de panique pour leur compagne, parfois à peine ménagés lors de leur passage au centre de pma
FIV….pas toujours sans danger physique
Nous avons abordé les questions des « ratés » et des hésitations médicales, des diagnostics vite posés, des refus pas toujours justifiés. Nous avons ainsi abordé la question de l’hyperstimulation ovarienne avec les conséquences dangereuses qu’elle peut engendrer (allant même jusqu’à pleurésie, problème cardiaque, risque de rupture des ovaires)
Choisir son centre de procréation médicalement assistée selon le taux de réussite ?
Ça semble être en général le cas et parfois ça peut pousser les médecins à refuser des cas qu’ils n’estiment pas assez « sûrs » pour ne pas faire baisser ce taux…A ce propos notre intervenant a souligné que les taux des cpma tournaient autour de 25% alors que dans la nature le taux des rapports fécondants étaient de l’ordre de 33%. La différence n’est donc pas aussi grande qu’on peut l’imaginer….
Après les tentatives…
Vient parfois le travail du deuil de l’enfant qu’on n’aura pas mais aussi les questions délicates comme la décision en ce qui concerne les embryons restant…les donner ? les donner à la science ? consentir à leur destruction ?les laisser congelés ? autant de questions qui font mal et que l’administration pose sans ménagement….
Et quand on a enfin l’enfant tant désiré n’a-t-on pas tendance à le surprotéger, comme si on avait peur que ce nouveau bonheur s’échappe ? de l’avis général…oui, sans doute, même si on veille au contraire…