Anecdotes historiques....

flying_saucisse a écrit:

Oui oui tout à fait...Colbert n'etait point homme à tolérer d'autre ministre des Finances que lui ;)

sabishoo a écrit:

obiwan35 a écrit:

en plus j 'ai étudié loeuvre ....
dans les moindres détails je l'aieu en commentaire d'oeuvre en partiel

oui bien sur vous avez raison ... MONET!

Et d'ailleurs la date de signature surle tableau est fausse, elle a été rajouté postérieurement, Monet a écrit ... 1873... il semblerait qu'il l'ait peinte en 1872... ;) ... il s'est trompé lui même ! VOilou poul 'anecdote ! :)

Bassianus a écrit:

veux tu que je te donnes des cours de quotage ;)
Ca fait plusieurs fois que je te vois luter, te tromprer, pourtant ce n'est pas difficile ! roooo ... ;) :D

sabishoo a écrit:

Je ne me trompRe jamais ;) ;)

F. ( nan mais )

La petite anecdote quotidienne (cultivons notre jardin, n'est ce pas ... Voltaire, Candide !)


L'hopital De la Salpetrière (à paris) fut fondé sous Mazarin ... on y rassembla en 1657, cinq mille mendiants de force. Il avait été commencé en 1656 par Louis Le Vau (même qui avait effectué le collège des Quatre nations ... le collège fondé par un leg de Mazarin et qui devait recvoir 60 élèves provenant des provinces acquises à la france aux traités de Wesphalie et Pyrénnes.

Selon la célèbre chanson "qui a fondé l 'école ?? c'est sacré, sacré charlemagne..." et bien Non ! Charlemagne fut courroné roi à rome en l'an 800 par le pape Léon III (charleamgne est mort en 816... son règne ne fut reconnu par l'empire d'orien qu'en 814...) donc ce grand personnage, responsable du renouveau total de l'art ... ordonna en 789 l'admonitio generalis : voilà d'où vientn otre idée qu'il a crée lécole ....
Voilà en quoi cela consiste : dans chaque évêché et chaque abbaye "on enseigne les psaumes, le chant, les notes, le comput, la grammaire".et " Que les prêtres ouvrent des écoles dans les bourgs et villages. Si un fidèle veut leur envoyer ses enfants pour les faire instruire, ils ne doivent pas refuser de les recevoir et de les instruire. Et qu'ils ne réclament pour cela aucun salaire, qu'ils n'acceptent rien, si ce n'est ce qui leur sera offert spontanément et par amitié. "

Maximilien de Bethune : (plus connu sous le nom de Sully)
Au service d'Henri de Navarre dès l'âge de douze ans, il assistera au mariage à Paris du futur Henri IV en août 1572.
Maximilien échappera au massacre de la Saint-Barthélemy en se réfugiant dans le collège de Bourgogne où il poursuivait ses études (il était en effet protestant et ne dut sa survie ce soir là qu'à la bible qu'il tint entre son domicile et son collège ... il fut arrêter plusieurs fois mais montra l'ouvrage sacré...) d'ailleurs au chateau de Sully Sur Loire, on peut voir un beau tableau représentant ce "miracle"
. Il s'illustrera sur les champs de bataille avant de devenir chambellan ordinaire, puis membre du Conseil de Navarre en 1580.
Henri IV nommera le baron de Rosny conseiller aux Finances en 1596, surintendant des Finances en 1598, grand maître de l'Artillerie, surintendant des Bâtiments et des Fortifications et grand voyer de France en 1599. Il lui conférera le titre de duc de Sully et pair de France en 1606. Le surintendant gèrera les finances du royaume, en mauvais état, de façon très scrupuleuse. Il mettra en place Chambre de justice fut instituée pour juger les malversations, supprimera certains offices et récupérera une partie du domaine royal. Ses efforts seront récompensés. Le budget de l'Etat deviendra excédentaire et Sully, nommé gouverneur de la Bastille en 1602), y entreposera une partie du trésor royal.

Oh ben une autre alors....

La fameuse Blanche de Castille, mère de Saint-Louis et régente de fer du royaume durant la Croisade, s'était retrouvée veuve jeune.
Or, les mauvaises langues commencèrent à lui imputer des amants.
Pour les faire taire, la Reine ne trouva pas mieux que de venir au Conseil vétue d'un simple manteau, fit face à ses détracteurs, et laissa tomber ce manteau devant eux, leur montrant ainsi son corps mince, preuve qu'elle n'etait pas enceinte, et donc gage de pureté.

Ceci fit taire tous les ragots ;)

F. ( Paparazzi médiéval )

rosarum rosis rosis (XVIe)

Ambroise Paré est un des fondateurs (hum) de la chirurgie moderne. Après des études de chirurgie (au cours desquelles il n'apprend pas le latin, on va y revenir), on le retrouve soignant les blessés sur les champs de bataille. Ca fait pas mal de viande pour s'exercer et il y fait des trouvailles intéressantes: on avait l'habitude de cauteriser les plaies des blessures d'arquebuses avec de l'huile bouillante et des tisons chauffés: il invente un "désinfectant" (mais ne le sait pas) à base de térébenthine pour éviter de brûler vif les pauvres diables. On cauterisait également les amputés, il a l'idée de ligaturer. Il remet un blessé dans la position qu'il avait lors d'une blessure par arquebuse pour retirer le projectile aisément. Bref il diminue grandement la douleur des blessés. Plus tard il devient le medecin des rois, avec Henri II: en 1559, il tentera (en vain) de le sauver (apres que l'autre boulet se soit pris un coup de lance lors d'un tournoi amical avec Montgomery), il sera aussi au service de Charles IX et surtout le premier chirurgien d'Henri III. Pourtant, il lui manque un truc: il voudrait etre reconnu comme medecin ! N'etant point latiniste, c'est hors de question, il se fait jeter illico par les diafoirus de l'époque. En plus le bruit court qu'il serait protestant. Et d'ailleurs toutes ses "nouvelletés" et sa "medecine moderne" c'est surement de la carabistouille, pas de ca chez nous ! Il faudra tout le pouvoir de persuasion d'Henri III pour qu'il décroche enfin son bonnet de toubib, à la grande indignation des carabins integristes. Il nous a laissé plusieurs ouvrages dont un tres serieux "Discours de la Mumie, des Venins, de la Licorne, de la Peste" :lol:

La naissance de l'abstraction...

Kandinsky aurait eu une "révélation": la couleur prévalait sur la forme (enmprunte au réel) en voyant la série de tableau les meules de Monet...Car il ne comprit pas ce qu'il vit sans regarder le titre, bien qu'il trouvait ça fort beau, et qu'il ressentait queque chose devant ses toiles...
On dit aussi qu'il serait arriver dans son atelier et qu'il vit un de ces tableaux en se demandant : mais qu'est ce ? (bien que ce soit lui qui l'ait peint..) ... la toile avait tout simplement était accrochée à l'envers... et son idée de ne plus attacher les formes au réle...
(sauf bien sur la représentation du cavalier bleu ou du harnachameent avec son groupe "der blau reiter"..)

Jusqu'en 1891, les horraires étaient différents selon les régions...
puis ils ont du se plier à l'heure de Paris à cause de la multiplication des trains (ça devenait très difficile...
)

sabishoo a écrit:

Toutafé ! D'ailleurs chez nous à Roubaix la gare affichait l'heure de ...Bruxelles. Quoi de plus logique puisqu'à la fin du XIX° siècle la moitié de la population était flamande et toutes les affiches étaient bilingues.

L'hoax de Tallemant (XVIIe)

Un des traits de l'image d'epinal du "bon roi" Henri IV était qu'il se mêlait volontiers avec le peuple. Dans ses "Historiettes", Tallemant rapporte qu'un jour il était descendu casser la croute dans une petite auberge de village. Comme il n'aimait pas manger seul, il a demandé à la cantonnade qui avait le plus d'esprit dans le coin, histoire de faire la causette : on lui présente un certain M. Gaillard qui se trouve derechef invité à la table royale. Le Bourbon, soucieux d'amorcer la conversation lui posa cette question : "Quelle est la différence entre un gaillard et un paillard ?". Et le vilain de répondre avec malice: "Sire il n'y a que la table entre les deux". Le roi, dont le surnom de "vert galant" fait référence à ses conquêtes feminines, trouva la réponse fort à propos et rit beaucoup.

Sauf que non.

Tallemant aurait du vérifier un peu mieux ses sources, car la même anecdote circulait déjà depuis fort longtemps à propos de... François 1er.


Henri IV n'aimait pas gâcher (XVIe)

Sacré Henri, toujours sur la brèche. Il se trouve qu'à partir de 1589, il commence sa célèbre et cahotique histoire d'amour avec Gabrielle d'Estrée. Il en est fort épris et va jusqu'à parler mariage. Tout à sa passion, il fait terminer un chateau mis en oeuvre et laissé inachevé par les Valois, Montceaux-en-Brie, en l'honneur de sa belle et y fait tagger les lettres "H" et "G" tendrement enlacées un peu partout sur les pilastres, les colonnes etc etc. Manque de bol (provoqué ?) la dame meurt peu de temps avant les épousailles, laissant le champ opportunément libre à Marie de Medicis que Riton épouse en 1600. Bah et le chateau alors ? Pas de probleme, il le refile à sa nouvelle chérie ! Je ne sais pas si les initiales avaient été effacées ou pas entre temps :D

Victor Hugo aurait adoré le Copié/Collé (XIXe)

Victor Hugo, dont les biographes estiment qu'il a accumulé les conquêtes feminines sans pour autant avoir des appetits sexuels debordants a laissé des lettres d'amour superbes, dignes du grand poete qu'il était. En fait il en a meme laissé une quantité astronomique. Il est difficile de dire lesquelles sont les meilleures, car ce sont souvent... les mêmes ! Ce roublard de Victor recyclait ses vers et ses billets doux, n'hésitant pas à les expedier parfois en trois exemplaires à trois maitresses différentes.

Plus indélicat qu'Henri et Victor réunis, le peintre et poète Dante Gabriel Rossetti. Follement épris de son modèle Elisabeth Siddal, identifiée dans ses tableaux à la Béatrice de Dante (l'autre), il fut si dévasté par sa mort qu'il fit enterrer avec elle tous les poèmes qu'il lui avait dédiés. Jusqu'ici, c'est très romantique, juste à l'image de ce pré raphaélite.
Mais problème : quelques année plus tard, il était devenu célèbre, ses poèmes valaient de l'or. Ni une ni deux, il fit exhumer sa belle pour récupérer ses oeuvres !