42 ans
Une bibliothèque j'espère, sinon ma thèse ne finira jamais...
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Tiens il me semble ne point avoir cité ici Menenius Agrippa, et son apologue, que lui envierait plusieurs patrons du MEDEF.
Flashback :
Au début de la République romaine (dans les années -500, environ), yavait, comme dirait Jacquot, une fracture sociale :
*à ma gauche, les patriciens : une minorité de grandes familles aristocratiques, qui avaient tous les droits politiques et tout le pognon (enfin la terre hin, le pognon c'etait pas encore tres developpé)
*à ma droite, les plebeiens : grande majorité, pas de droit de vote, pas de droits du tout d'ailleurs.
Bref arrive un temps où les plebeiens en ont un tantinet marre et hop, par un reflexe tres cegetiste avant l'heure, ils se mettent en grève : ils se barrent de la cité (enfin du village) et ils partent bouder dans la colline du coin.
Les patriciens sont bien emmerdés : ils crèvent un peu la faim sans leurs travailleurs.
Heureusement ils ont avec eux l'Ernest-Antoine Seilliere de l'Antiquité, un certain Menenius Agrippa, qui part parlementer avec la plèbe et leur tient le fameux apologue des membres et de l'estomac.
En gros il leur prend un bel exemple : prenons un corps humain.
Les membres, les bras, les jambes passent leur vie a bosser, a turbiner, a chercher de la nourriture, qu'ils transmettent ensuite à l'estomac, qui ne fait rien d'autre que l'avaler.
Le probleme, c'est que sans l'estomac, les membres ne survivraient pas. Et la réciproque est vrai.
Et c'est ainsi que le finaud Menenius convainquit les bons travailleurs : meme si en apparence les patriciens ne branlaient rien de leur journée a part leur piquer ce qu'ils recoltaient, ils etaient quand meme indispensables à la société.
Le festif Menenius leur accorda aussi le droit de vote et les bons travailleurs repartirent au boulot engraisser les patriciens avec entrain.
Au prochain épisode, nous verrons quelle ruse juridique les patriciens ont trouvé pour rendre le vote des plébéiens inopérant 8)
Flashback :
Au début de la République romaine (dans les années -500, environ), yavait, comme dirait Jacquot, une fracture sociale :
*à ma gauche, les patriciens : une minorité de grandes familles aristocratiques, qui avaient tous les droits politiques et tout le pognon (enfin la terre hin, le pognon c'etait pas encore tres developpé)
*à ma droite, les plebeiens : grande majorité, pas de droit de vote, pas de droits du tout d'ailleurs.
Bref arrive un temps où les plebeiens en ont un tantinet marre et hop, par un reflexe tres cegetiste avant l'heure, ils se mettent en grève : ils se barrent de la cité (enfin du village) et ils partent bouder dans la colline du coin.
Les patriciens sont bien emmerdés : ils crèvent un peu la faim sans leurs travailleurs.
Heureusement ils ont avec eux l'Ernest-Antoine Seilliere de l'Antiquité, un certain Menenius Agrippa, qui part parlementer avec la plèbe et leur tient le fameux apologue des membres et de l'estomac.
En gros il leur prend un bel exemple : prenons un corps humain.
Les membres, les bras, les jambes passent leur vie a bosser, a turbiner, a chercher de la nourriture, qu'ils transmettent ensuite à l'estomac, qui ne fait rien d'autre que l'avaler.
Le probleme, c'est que sans l'estomac, les membres ne survivraient pas. Et la réciproque est vrai.
Et c'est ainsi que le finaud Menenius convainquit les bons travailleurs : meme si en apparence les patriciens ne branlaient rien de leur journée a part leur piquer ce qu'ils recoltaient, ils etaient quand meme indispensables à la société.
Le festif Menenius leur accorda aussi le droit de vote et les bons travailleurs repartirent au boulot engraisser les patriciens avec entrain.
Au prochain épisode, nous verrons quelle ruse juridique les patriciens ont trouvé pour rendre le vote des plébéiens inopérant 8)