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accouchement...quelle est la place du corps médical?

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suite à une discussion avec une amie proche je me demandais ce que vous pensiez de la place du personnel médical et des actes médicaux au moment de l'accouchement. la  
tendance actuelle semble être au minimum d'intrusion possible mais la sécurité doit être garantie...comment gérer cette dualoté, comment avez-vous vécu votre accouchement, y a-t-il eu des gestes ou paroles déplacées ou qui ne vous ont pas été expliqués? comment rêvez-vous la naissance? pensez-vous que ce soit compatible avec la nécessaire sécurité?
dites-nous tout, les mamans ;)
46 ans Les pieds dans l'eau 1060
J'aimerais bien qu'on arrête de nous prendre pour des gamines, que ce soit les gynécos ou certaines sages-femmes ou puéricultrices... sous prétexte que c'est naturel d'accoucher et d'avoir des enfants, on n'a pas le droit de souffrir, que ce soit dans son corps ou dans sa tête...

Et puis c'est nous les mamans, et on sait ce qui est bon pour nos bébés... ce qui m'a le plus choquée, c'est de voir les remarques et commentaires de certaines sage-femmes et infirmières en néo-nat envers les mamans, parce qu'elles ne faisaient comme elles devaient, qu'elles n'avaient pas un comportement normal... le personnel médical ne devrait pas chercher à remplacer une maman...ce sont NOS enfants.

Et puis si on a décidé d'allaiter nos bébés, qu'on ne nous force pas à donner du lait en poudre sous prétexte que bébé ne boit pas autant que ce qui est marqué dans les livres les premiers jours... bref, qu'on nous accompagne, pas qu'on nous régente.
S
50 ans paris 5
Bonjour,
mais j'ai deux enfants et mes deux accouchements ont ete tres differents, ils ont eu lieu dans des maternites differentes avec des techniques differentes
le premier c'etait dans une piece rikikiavec uniquement une sage femme qui parlait quasiement pas elle m'expliquait rien de ce qu'elle faisait ni de ce qui allait se passer, en plus ca a dure super longtemps et elle m'a fait une episio style "grand canyon" pour un bb de 3.8kg.
j'etais pas specialement traumatisee mais depuis mon second accouchement je me suis dis que le premier etait nul!!!
le second etait dans une pice 4 fois plus grande avec 3 personnes rien que pour moi, le grand luxe :) et la sage femme a beaucoup discute avec moi elle m'a explique ce qui allait se passer, chaque etape, comme si c'etait mon premier, le travail a dure mais j'ai pas eu d'episio pour un bb de 4.4kg!! comme quoi elle bien fait son travail de preparation d'assouplissement pour l'ouverture du bassin.
Les deux ont eu lieu dans des hopitaux publics je precise, pour moi c'est important de se sentir entouré dans ces moments, mais c'est mon avis perso...
A+
52 ans pépettesland 1803
Du point de vue de l'accouchement en lui même, je pense que pour les deux (2 maternité et 2 pays différents) j'ai eu de la chance.
Pour le premier je suis tombée sur la sage femme qui avait fait toute ma préparation à l'accouchement donc on se connaissait déjà ce qui a facilité le dialogue. Elle a été super, nous a tout bien expliqué à moi et au papa (qu'elle a eu l'intelligence d'impliquer à fond dans l'accouchement) et finalement c'est elle qui m'a accouchée. Je pense d'ailleurs que sans elle mon gynéco aurait eu recours aux forceps mais elle a profité de son absence pour sortir le bébé de manière tout a fait naturelle (juste une épisio).
Par contre je trouve que franchement j'ai dû me battre pour imposer l'allaitement, ce qui n'a pas été du tout le cas pour mon deuxième accouchement au luxembourg où là les sages femmes font vraiment tout pour le favoriser (mise au sein dès la première heure, bébé laissé peau contre peau avec la maman juste après la naissance, etc...).
Heureusement qu'en france j'ai eu la chance de tomber , suite au changement de service, sur une sage femme pro-allaitement parce que sinon je pense que cela aurait été plus rude.
Donc, globalement et au vu de ma propre expérience, ce que je reproche à la France c'est de ne pas facilité l'allaitement. D'un autre côté, c'est vrai que cela prend du temps et que souvent les services sont débordés.
M
49 ans 1869
Mon premier accouchement... digne d'un film des Monthy Piton du début de l'accouchement à sortie de la maternité (voire même après, parce que le gynéco que j'ai vu pour la visite des 8 semaines, il était pas piqué des vers non plus).

:arrow: arrivée à la maternité le vendredi matin parce que j'avais la poche des eaux fissurée (je mouillais légèrement ma culotte :oops: )... on m'obige aussitôt à rester allongée ( :twisted: les procédures : rupture poche des eaux = maman allongée pour éviter tout risque de précidence du cordon... sauf que là c'était absurdes, je n'avais pas perdu les eaux, le travail n'avait pas commencé et cet alitement forcé a juste réussi à m'ankyloser et à empêcher le bébé de descendre)

:arrow: dans la matinée une sage femme (très gentille, la seule dont je garde un bon souvenir) me fait un "décollement" pour aider à ce que me travail démarre.

:arrow: 17h en salle de travail, toujours allongée, on me met le monitoring... et on ne me l'enlèvera pas de toute la nuit. J'ai horriblement mal aux reins. Et les contractions deviennent pénibles. Les sages femmes passent en coup de vent de temps en temps, pour voir "où ça en est" mais ne font aucun commentaire... On regarde le monito, on regarde le col de l'utérus... mais moi, c'est comme si je n'étais pas là. Etonnée, je n'ose rien dire.

:arrow: dans la nuit (je ne sais plus à quelle heure) la douleur devenant vraiment insoutenable, je demande la péridurale. L'anesthésiste vient et passe environ 1/2 heures à chercher comment me piquer, en maugréant que ce n'est pas facile avec mon surpoids, et en me prévenant que j'ai pas intérêt à bouger sinon je peux finir paralysée. Fastoche de pas bouger quand t'en peux plus de douleur dans le bide et dans les reins. Elle fini par réussir à me piquer et je suis soulagée... pour environ une heure

:arrow: les douleurs reviennent de plus belle. La péridurale semble ne plus rien faire, je commence à être vraiment épuisée. Lors d'une visite d'une sage femme, je me risque à demander où en est la dilatation du col (puisqu'on ne me dit rien). Elle me répond 5 cm. Il est environ 4h30 du matin. Là je me sens absolument désespérée, parce que je calcule que 5cm c'est la moitié, et je ne me vois absolument pas soutenir cette douleur encore pendant plusieurs heures (évidemment, personne ne m'explique que la deuxième moitié de la dilatation est en général beaucoup plus rapide)

:arrow: 6h du mat, on m'emmène en salle d'accouchement.
Il n'y a qu'une table d'accouchement "horizontale" et je me sens paniquée (pendant la préparation, la sage femme nous avait expliqué que pour pousser, la position allongée n'était absolument pas adaptée et que la position assise donnait beaucoup plus de force et était plus naturelle. En plus, ça fait presque 24h que je suis allongée, j'ai tellement mal aux reins que je ne rêve que de me redresser). Je me permets de demander timidement à être assise. Le médecin fait la gueule, demande pourquoi, finalement, il essaie de redresser la table d'accouchement, mais celle-ci est coincée en position allongée. :twisted:

:arrow: On me demande de pousser quand je sens la prochaine contraction... sauf que je ne sens pas de contractions : j'ai abominablement mal tout le temps... Je me sens perdue, je me demande ce que je fous là. Je veux m'en aller. Je ne veux plus de bébé, je ne veux plus être là, je veux m'évanouir... J'essaie de pousser, je braille de douleur et de désespoir (j'ai l'impression que je n'y arriverai jamais et je voudrais bien qu'on me laisse crever tout de suite). Quelqu'un vient m'engueuler : ça va pas de crier comme ça, je vais faire peur à toutes les futures mamans qui sont dans l'hopital.

:arrow: En parlant de futures mamans, il semble que je suis la seule à être en train d'accoucher de cette grande maternité. C'est l'heure de la relève de l'équipe de nuit : l'équipe de jour et l'équipe de nuit son là, à attendre impatiemment que j'ai fini de sortir mon mioche qui pour pouvoir aller dormir, qui pour prendre les informations pour commencer son service (on n'a pas idée d'accoucher à cette heure là). Il y a donc autour de moi une douzaine de personnes, mais parmi tous ces visages pas un ne semble comprendre la panique dans laquelle je suis, pas un ne me vient en aide, pas un ne me réconforte, j'ai l'impression d'être une bête curieuse, je veux sortir d'ici.

:arrow: Un homme en blouse blanche vient me serrer la main : "bonjour, je m'appelle Machin, je suis l'interne de garde"... puis il s'installe dans la "foule en blouse" et moi je reste interdite (si je n'avais pas si mal, j'éclaterais de rire tellement c'est la cerise sur la choucroute)

:arrow: je pousse, je pousse, mais personne ne me dit ni si on voit un bébé, ni si je m'y prends comme il faut. Au bout d'un certain temps, désespérée, je demande si on voit le bébé... "mais oui bien sûr on me répond, la tête est presque sortie"... je reprends un peu espoir et je sens soudain une brulure intense, comme si on avait marqué mon vagin au fer rouge. Je geule (tant ps pour les voisines). Je pousse encore et les voilà qui sortent mon bébé. Je vois deux mains qui le tiennent et deux mains qui le frottent dans une serviettes. Mais personne ne me dit rien.

:arrow: je finis par demander "qu'est-ce que c'est" (et je me retiens pour gueuler, bande de cons, oh, je suis là, ce bébé vient de sortir de mon ventre, vous pourriez pas arrêter de le frotter comme ça, le poser quelques minutes sur mon ventre que je puisse faire sa connaissance, et me dire si c'est une fille ou un garçon). On daigne me répondre que c'est un garçon. Je demande à lui donner le sein "vous avez bien le temps"... et ils s'en vont avec mon bébé. Le papa ne sait pas trop s'il doit rester avec moi ou avec le bébé, je lui dis de suivre son fils.

:arrow: je demande si on m'a fait une épisiotomie, on me répond oui (et je comprends que la sensation de brulure... c'était ça... j'ai su par la suite que quand c'était fait au bon moment, c'est à dire quand le périnée est archi tendu par la tête de bébé, l'épisiotomie on ne la sent pas)

:arrow: Je ne rêve plus que d'une chose : enlever mes jambes de ces horribles étriers. J'ai des crampes dans les jambes, je suis épuisée, je suis triste, je me demande ce que je fous là. Mais non, les jambes, il faut que je les laisse dans ces étriers parce que... on n'a pas fini, il faut encore virer le placenta et recoudre l'épisio.

Mais autour de moi, pffff, il n'y a plus personne. Pendant une heure, je reste seule. Je vois de temps en temps quelqu'un passer dans la pièce en coup de vent... mais apparamment, ce n'est pas pour moi. Je n'en peux plus.

:arrow: finalement, on vient on m'appuie sur le ventre pour sortir le placenta.
et ensuite... on me recouds (au départ, la sage femme voulait le faire sans anesthésie, parce que normalement, j'étais sensée rien sentir vu que j'étais sous péridurale, heureusement, sa collègue la dissuadée vu comment j'avais braillé pendant l'accouchement).

:arrow: ce n'est donc que deux heures après la naissance que je vois mon bébé, que j'essaie de lui donner le sein. Mais tout tourne autour de moi. Ce bébé, je voudrais juste qu'il n'ait jamais existé, effacer tout ce qui vient de se passer...

Voilà, j'ai réussi à regarder mon fils que 24h après sa naissance,
le séjour à la maternité a été à la hauteur de l'accouchement, avec du personnel infantilisant et culpabilisateur. Ça fait dix ans mais j'ai encore des moments de larmes et de la rage quand j'y repense. Ça n'a pas été facile après ça la relation entre mon fils et moi. Et je m'en suis beaucoup voulu des sentiments que j'avais ressentis pendant ces premières 24h.

Presque 5 ans après, j'ai eu une petite fille. Et ça a été super, à peu près tout l'inverse... il faudra que je vous le raconte... mais là j'ai été longue et je dois partir, mes petits m'attendent.
45 ans Metz 498
alallala moi qui suis en stage en nursery actuellement ben tout ce que vous racontez je le vis de l'autre coté ( coté soignant) et c'est pas jojo croyez moi.... c'est les bébés qu'on se charge uniquement mais bon j'ai déjà passé quelques 1/2h en salle d'accouchement ben je me vois encore entrain de tenir la main d'une maman pour la réconforter face a l'absence de sage femmes et autre, j'en avais les larmes aux yeux.....
48 ans IDF (94) 1547
ca depend surtt de ta sensibilité a toi. La place du personnel medical est celle que tu veux bien lui donner. Si tu as envi d'un accouchement totalement naturel, tu restes a la maison avec une sage-femme, si tu as envie de te sentir en securité tu vas ds un hopital high-tech ensuite il y a tous les intermediaires. Je crois que beaucoup de femme, ds le feu de l'action et il faut l'avouer l'inexperience de la 1ere grossesse (faut bien une 1er fois partout) neglige l'accouchement, elles n'y pensent qu'au dernier moment ce qui fait qu'elle choisissent mal leur hopital.
Saches que tu peux choisir l'endoit où tu vas accoucher et il existe sur le net un certain nombre de sites où des mamans donnent leur avis sur l'hopital ou la clinique où elles ont été. Bien sur certains sont + prisé que d'autres, d'où l'importance de reflechir a ce "detail" le + tot possible car les places sont cheres


Perso j'ai besoin d'etre surmedicalisée, de me sentir en securité et de savoir que j'aurais tout le confort médical :lol:
J'ai connu des femmes qui ne voulaient absolument pas accoucher ds un hopital ou il n'y aurait pas de service de neonat' au cas ou l'accouchement se passerait mal pour le bébé.
Moi c plutot au cas ou il se passerait mal pour moi que j'ai peur ;) meme si c rare je prefere savoir que mon obstétricien est a coté, qu'il y a un anesthesiste a portee de main et un bloc chir pres a me recevoir a tt instant. J'ai aussi besoin quand cela se passe bien des conseils de la age-femme, de son soutien professionnel et de la presence de l'anesthesiste pour la piqure magique. Je detesterais une clinique où on, me laisse livrée a moi-meme, en tete a tete avec papa qui n'y comprend rien! J'ai besoin d'entendre le bip du monitoring et de voir le graphe s'inscrire sur le papier, j'ai besoin de sentir le brassard prendre la tension regulierement.
A la rigueur j'aurais meme voulu avoir une echo en arrivant a la mater' :lol: :lol: :lol:
Par contre une fois le bébé né, je veux qu'on le laisse vivre a son rythme. Je deteste quand on vient le reveiller pour lui donner son bain ou autre :evil: . Une fois l'accouchement passé et que ma vie n'est plus en danger, ni celle du bébé, j'aspire a la tranquilité et au repos (pour moi pas question de rentrer a la maison plus tot que prévu a moins que le service soit vraiment mauvais), tout en sachant que si j'ai un probleme il me suffit de sonner


J'ai malheureusement choisis la clinique pour ma 2eme grossesse un peu au hasard car je n'etais pas en region parisienne depuis longtemps (alors que la 1ere etait tip-top) et j'ai ete tres decue par le service d'hospitalisation (alors que l'equipe accouchante etait super), je ne referais plus cette erreur, quit a aller accoucher a 350km pour avoir ce que je veux


alors la sur-medicalisation ou la sous-medicalisation, tu vois, c tres subjectif. Ce qui est bon pour les unes ne l'est pas forcement pour les autres. Il n'y a pas de norme en la matiere, seulement des modes
48 ans IDF (94) 1547
j'ai oublié de raconter
moi j'ai pas vraiment eu de probleme coté accouchement
Pour mon 1er j'ai fait l'erreur de dire que j'etais etudiante en médecine, du coup j'ai eu le droit a un cours d'obstetrique sur la placenta, que je n'ai absolument pas ecouté :lol:

1ere clinique : personnel competent, anesthesiste super, tout c'est tres bien passé. J'ai été aussi bien chouchouté qu'ils le pouvaient étant donné qu'il y avait 8 accouchements en cours (le medecin allait de salle en salle sortir tous les bébés les uns derriere les autres le pauvre. A croire que tous les bébés s'etaient donné le mot pour sortir le meme soir :D ). Malgres le surbooking le soir là, la sage-femme passait regulierement voir ce qui se passait et si j'allais bien, j'avais un ecran de surveillance ds ma salle ou je pouvais suivre les monito des autres salles (c un systeme de securité qui permet aux medecins et sage-femme de surveiller tous les monito d'où quelles soient, j'ai trouvé cela tip-top). Je pouvais par exemple me dire "là il y a la salle 2 qui accouche, c peut etre pas le moment que j'appelle la sage-femme, je sonnerais dans 10 minutes". Apres la naissance on m'a mis tt de suite bb sur le ventre, je ne comprennais pas ce qui ce passait qd la SF a soulevé ma chemise. Puis quand ils l'ont repris pour le peser et autres, la SF a dit au papa de la suivre et lui a tt expliqué. Au retour on l'a mis ds une couveuse, le temps que qq1 puisse le laver (tant mieux parce qu'il a fait caca ;) ) et puis le papa et parti avec la SF et mon bébé pour le bain :cry: et pdt ce temps..... je me suis endormie :lol: :lol:
Ils ont été assez comprehensif, j'ai perdu pas mal de sang du coup je refusais de prendre mon fils dans mes bras et lui donner le sein parce que je me sentais tres faible. C papa qui s'en occupait et je l'ai allaité apres 4h quand on m'a emmené en chambre, il etait 2h du mat' pourtant la personne qui etait là a pris le temps de m'expliquer.


2eme clinique l'accouchement en lui-meme etait super? J'ai ete declenchee pour depassement de terme, la SF m'a expliqué tout ce qu'elle faisait, y compris les produit qu'elle mettait ds la perf (pourtant cette fois-ci je m'etais bien gardee de donner mon statut professionnel ;) ), l'anesthesiste a ete super genial, le bébé etant sortis tres vite, le papa n'etait pas là et la peridurale n'a pas eu le temps d'agir. Ma princesse a decidée de sortir juste apres que le Mr il ait piqué, ce qui fait qu'il ne m'a pas quittée. D'autres se serait dit "il est trop tard maintenant" et serait sans doute sortis me laissant avec la sage-femme, lui est resté, essayant de m'injecter des produits rapidement pour que j'ai un max d'effet au moment de l'expulsion (si elle avait été moins rapide, cela aurait sans doute été le cas) et me soutenant dans cette epreuve douloureuse.
Personne n'a nié ma douleur, par contre j'exasperais la sage-femme en disant sans arret "je n'y arriverais pas" :D :D
Le seul hic ca a été au moment de la dechirure, la SF a fait "ouch" et là j'ai su ce qui s'etait passé mais bon c pas sa faute non plus. Etant aussi du milieu medical je sais que parfois nos propres sentiments prennent le dessus et on a mal pour le patient. Ca prouve qu'elle est humaine ;)
Ce que je reproche a cette clinique c le "service apres-vente"..... pas de respect du rythme du bébé, pediatre nullos, manque d'hygiene, bruits, douches collectives sur le pallier (1 seule douche pour tout le monde dc bjr la queue le matin) et le fait qu'ils aient fait du forcing pour mettre mon bébé en nursery alors que je ne le voulais pas, j'ai du batailler ferme pour la garder pres de moi la 1ere nuit (meme si a 3h du mat je les ai appelé pour qu'il l'y mette parce que gt naze et que ma puce n'arretait pas de pleurer)
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Sans en faire un roman (suis forte la dedans), pour ce qui est des
:arrow: gestes/paroles déplacés:

avant l'accouchement!

-moi: madame j'ai de grosse contraction
-sagefemmeconcon: non c'est rien

-moi au bout de la eniemme fois : ecoutez soit vous appelez le medecin soit j'accouche la dans mon lit, est comme le bebe est prematuré, c'est mon premier, il est en siege complet en plus on va surement y rester tout les deux, mais vous par contre le payerez toute votre vie.
-sagefemmeconcon: OK je l'appele
-le medecin : vous attendez quoi pour la descendre elle est a 8 doigtsde dilatation !
Pendant l'accouchement:
-moi : j'en peux plus j'ai tellement mal
-doc: fallait pas tomber enceinte

-moi : limite paniquée car l'enfant etait bloqué
-doc : s'adressant a une sage femme sans meme me regarder dis : appelez les 3 autres, si non ca va mal se finir.

-moi: pouvant pas respirer dans le masque a oxygene
-sage-femme: respirez madame respirez ! puis se rends compte de ne pas evoir appuyée sur le bouton rouge de l'oxygene.

-moi: les yeux sortant des orbites en voyant l'enormes ciseaux a episio
-doc: sans un mot a moi, me montre le ciseau bien devant et me coupe HORS contraction, puis se rate, et me reoucpe un seconde fois HORS contraction toujours, en precisant que tout l'accouchement etait sans peridural ou anesthesie locale

L'enfant nait, on m'a complétement anesthesié sans que je puisse voir mon enfant, je ne l'ai vu que 2 jours plustard.

et ca ce n'est que 50% de mon accouchement super sympa.


l'accouchement de reve ?

Bien ca serait en maison d'accouchement si possible a cote d'un hopital avec neonat/chirurgie neonat, chirurgie adulte, ben oui au cas ou.

Arrivé a la maison, prise en charge calme et personalisé, chambre sympa tout a fait dans le ton de la "naissance" d'un enfant et non pas dans le cote "usine a bebe" ... pas de medicament pour accelerer le travail, dans les dernieres deux heures le bebe doit encore recevoir aps mal de sang et ca je veux pas le louper, puis sans peridurale, mais eventuellement avec un anestesian local ou au moin qlqch qui reduit au mieu la douleur un travail avecun medecin/sage-femme/zom en paix et dans une tranquilité rassurante et pas toute seule au milieu d'une sale avec plein d'inconnu !! puis au moin 3/4 jours de pâix apres avec bebe dans ce lieu avant repartir a la maison.
B I U