57 ans
Out of Africa...
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sourisville a écrit:
J'ai eu les mêmes peurs que toi, j'avais tellement peur que ma mère me "vole" l'amour de mon fils.Je me suis aperçue finalement que c'était faux ! Même si mon fils prend plaisir à aller chez ma mère, jamais il ne l'aimera autant que moi sa propre mère (m'a fallu du temps quand même pour me rassurer : c'est que la peur, elle était vachement ancrée profondémment quand même ! De diou :D )
Nous n'avez pas les mêmes rôles : elle est sa grand mère, tu es SA MERE!
Quant à ta crainte : ton fils n'est pas ton frère, tu n'es pas ta mère, il n'a pas le même père, alors tu vois, vraiment peu de risque qu'il lui ressemble :D La délinquance n'est pas héréditaire, pas plus que la dépression d'ailleurs, ne t'inquiètes pas !
Le mieux serait évidemment de trouver quelqu'un d'autre pour garder ton fils mais si ce n'est pas possible - du moins dans l'immédiat - n'hésites pas à te positionner en tant que MERE de ton fils devant ta mère et non en tant que FILLE de ta mère. Chacune SA place et c'est toi qui détient l 'autorité parentale sur ton fils. Aux yeux de la loi tu es LA PERSONNE REFERENTE par rapport à ton enfant (le père aussi bien sur). Ce n'est pas facile mais indispensable pour retrouver ta sérénité. Je sais ô combien ce genre de réflexions sont pénibles et déstabilisantes : d'où l'intérêt de s'en protéger. Tu peux lui dire : " Maman, j'aimerais que tu reste à ta place et que tu n'intervienne pas dans MA relation avec MON fils. D'autre part, j'aimerais également que tu respectes mes décisions (alimentation) et que tu n'agisses pas comme TOI tu le souhaite"
J'espère qu'elle saura t'entendre
En attendant, persuades toi que tu es sa mère, et que c'est toi et non ta mère qui lui est INDISPENSABLE. Elle, elle fait le BOULOT d'une NOURRICE tout en étant GRAND MERE. D'ailleurs si tu peux, verses lui une forme de salaire, même minime : et si ta mère refuse dis-lui : "tu fais le travail d'une NOURRICE, il est normal que je te rétribue en tant que telle"
Voici le début d'une lettre que j'avais écrit à l'intention de mon fils (il ne l'a pas lu, on verra plus tard)
Mon fils,
Comme un être qui aurait eu faim toute son enfance et une partie de sa vie d'adulte, il m'a fallu du temps avant de pouvoir me rassurer que tous les jours cette tendresse entre toi et moi serait toujours là. Il m'a aussi fallu du temps pour apprécier - savourer même - la qualité de notre relation. J''avais peur je crois de me réveiller un matin et de m'aperçevoir que ce n'était qu'un leurre. Peur que quelqu'un ne me vole ce bonheur tout neuf, comme si j'étais une usurpatrice. Peur aussi que ma propre mère détruise ce lien et revendique cette place qui est pourtant la mienne, depuis le début : TA MERE. Mon inconscient me laissait à croire qu'il fallait que je t'offre à cette femme pour que tu l'aime. Comme on offrait une victime innocente aux Dieux pour calmer leur désir de vengeance. Mais je t'aimais déjà assez pour ne pas vouloir m'effacer de la scène. Je sentais que je ne voulais laisser cette place à personne d'autre que moi. Je me sentais "louve", les prémices d'un attachement voué au bonheur. Ta mère, ta mère, ta mère, je suis ta mère...
Merci les filles pour votre mobilistation...
Caline tu as touché le point sensible en parlant de ma relation à mes parents.
En fait, j'ai dû reprendre le travail aux 3 mois de Louis et comme il y a une pénurie de places en crèche et de nounou (je bosse en 12 heures), c'est ma mère qui me le garde.
Elle est enchantée de s'en occuper et moi ça m'arrange aussi hors entre ma mere et moi, il n'y a qu'une relation conflictuelle, de jalousie malsaine (pas d'amour, jamais!)
Elle a complètement raté l'éducation de mon frère, qui est devenu délinquant! j'ai peur que mon fils suive le meme chemin.
Dès que je fais un petit truc de travers pour Louis elle s'empresse de me le faire remarquer.
Elle n'écoute jamais mes consignes pour l'alimentation, l'education de mon bébé.
Louis est tres heureux en sa compagnie.
Je ne me sens pas a la hauteur, j'ai peur qu'il l'aime + elle, j'ai peur que mon fils devienne comme mon frere.
En fait entre mon fils et moi, il y a ma mere.
Je ne tiens forcement pas la comparaison puisque je travaille et que quand je suis en repos donc avec lui , je suis fatiguée ou ai des choses a faire...
Caline tu as touché le point sensible en parlant de ma relation à mes parents.
En fait, j'ai dû reprendre le travail aux 3 mois de Louis et comme il y a une pénurie de places en crèche et de nounou (je bosse en 12 heures), c'est ma mère qui me le garde.
Elle est enchantée de s'en occuper et moi ça m'arrange aussi hors entre ma mere et moi, il n'y a qu'une relation conflictuelle, de jalousie malsaine (pas d'amour, jamais!)
Elle a complètement raté l'éducation de mon frère, qui est devenu délinquant! j'ai peur que mon fils suive le meme chemin.
Dès que je fais un petit truc de travers pour Louis elle s'empresse de me le faire remarquer.
Elle n'écoute jamais mes consignes pour l'alimentation, l'education de mon bébé.
Louis est tres heureux en sa compagnie.
Je ne me sens pas a la hauteur, j'ai peur qu'il l'aime + elle, j'ai peur que mon fils devienne comme mon frere.
En fait entre mon fils et moi, il y a ma mere.
Je ne tiens forcement pas la comparaison puisque je travaille et que quand je suis en repos donc avec lui , je suis fatiguée ou ai des choses a faire...
J'ai eu les mêmes peurs que toi, j'avais tellement peur que ma mère me "vole" l'amour de mon fils.Je me suis aperçue finalement que c'était faux ! Même si mon fils prend plaisir à aller chez ma mère, jamais il ne l'aimera autant que moi sa propre mère (m'a fallu du temps quand même pour me rassurer : c'est que la peur, elle était vachement ancrée profondémment quand même ! De diou :D )
Nous n'avez pas les mêmes rôles : elle est sa grand mère, tu es SA MERE!
Quant à ta crainte : ton fils n'est pas ton frère, tu n'es pas ta mère, il n'a pas le même père, alors tu vois, vraiment peu de risque qu'il lui ressemble :D La délinquance n'est pas héréditaire, pas plus que la dépression d'ailleurs, ne t'inquiètes pas !
Le mieux serait évidemment de trouver quelqu'un d'autre pour garder ton fils mais si ce n'est pas possible - du moins dans l'immédiat - n'hésites pas à te positionner en tant que MERE de ton fils devant ta mère et non en tant que FILLE de ta mère. Chacune SA place et c'est toi qui détient l 'autorité parentale sur ton fils. Aux yeux de la loi tu es LA PERSONNE REFERENTE par rapport à ton enfant (le père aussi bien sur). Ce n'est pas facile mais indispensable pour retrouver ta sérénité. Je sais ô combien ce genre de réflexions sont pénibles et déstabilisantes : d'où l'intérêt de s'en protéger. Tu peux lui dire : " Maman, j'aimerais que tu reste à ta place et que tu n'intervienne pas dans MA relation avec MON fils. D'autre part, j'aimerais également que tu respectes mes décisions (alimentation) et que tu n'agisses pas comme TOI tu le souhaite"
J'espère qu'elle saura t'entendre
En attendant, persuades toi que tu es sa mère, et que c'est toi et non ta mère qui lui est INDISPENSABLE. Elle, elle fait le BOULOT d'une NOURRICE tout en étant GRAND MERE. D'ailleurs si tu peux, verses lui une forme de salaire, même minime : et si ta mère refuse dis-lui : "tu fais le travail d'une NOURRICE, il est normal que je te rétribue en tant que telle"
Voici le début d'une lettre que j'avais écrit à l'intention de mon fils (il ne l'a pas lu, on verra plus tard)
Mon fils,
Comme un être qui aurait eu faim toute son enfance et une partie de sa vie d'adulte, il m'a fallu du temps avant de pouvoir me rassurer que tous les jours cette tendresse entre toi et moi serait toujours là. Il m'a aussi fallu du temps pour apprécier - savourer même - la qualité de notre relation. J''avais peur je crois de me réveiller un matin et de m'aperçevoir que ce n'était qu'un leurre. Peur que quelqu'un ne me vole ce bonheur tout neuf, comme si j'étais une usurpatrice. Peur aussi que ma propre mère détruise ce lien et revendique cette place qui est pourtant la mienne, depuis le début : TA MERE. Mon inconscient me laissait à croire qu'il fallait que je t'offre à cette femme pour que tu l'aime. Comme on offrait une victime innocente aux Dieux pour calmer leur désir de vengeance. Mais je t'aimais déjà assez pour ne pas vouloir m'effacer de la scène. Je sentais que je ne voulais laisser cette place à personne d'autre que moi. Je me sentais "louve", les prémices d'un attachement voué au bonheur. Ta mère, ta mère, ta mère, je suis ta mère...