Définitivement, totalement, à fond:
POUR!!!.
Mon mari et moi nous sommes rencontrés mi-septembre 1994, début Octobre je m'installait chez lui. 2 mois plus tard, il voulait qu'on se marie et qu'on fasse un bébé :shock: , moi je venais de commencer mes études de commerce, j'avais à peine 20 ans (Lui 28), je savais que je l'aimais, mais je n'étais pas si pressée.
L'année d'après, j'étais décidée, mais lui avait changé d'avis :twisted: !
Après celà de gros gros problèmes viennent mettre notre couple en danger, mais on tient le coup, on s'accroche, on fait face ensemble envers et contre tout et tous :!:
Ca faisait presque 5 ans que nous étions ensemble quand nous avons enfin pu reparler mariage sérieusement: je commence à faire la liste des invités quand les propriétaires de la maison que nous louions décident de reprendre la maison, ils avaient perdu leur logement de fonction. Plus question de mariage, il nous fallait trouver une maison de plain-pied (mon mari est paraplégique) avant début septembre. Je ne sais pas pour les autres régions, mais dans le 59, pour trouver un plain-pied, sans sous-sol (mais avec garage), avec des sanitaires accessibles, c'est un vrai casse-tête :x .
Arrive le mois d'Août (1999) et toujours rien, j'ouvre un journal gratuit et là je tombe sur la perle rare, on téléphone, 20 min plus tard on est sur place, on visite: Bon, il y a un étage, mais il y a une chambre en bas, la douche n'est pas accessible, mais on se débrouillera, pour les toilettes, c'est pas vraiment ça non-plus, mais on a plus trop le choix :? . Au bout d'une heure, on signe.
On se relaxe, on se dit qu'une fois qu'on aura déménagé, on pourra organiser le mariage.
Eh bien non!!! :twisted:
Une semaine avant le déménagement, mon mari attrappe une escarre, c'était pas la première fois, j'avais l'habitude de lui faire ses pansements, mais on tombe en panne de matériel. On appelle le médecin, il est en vacance, c'est un remplaçant :? .Un tout jeune sortant de la fac, qui décide que notre façon de soigner les escarres est obsolète et qu'il va prescrire quelque chose de beaucoup mieux qui vient juste de sortir.
Résultat des courses: surinfection, on rappelle le médecin, il était renté de vacances. Je me souviendrai toujours de la tête qu'il a fait en enlevant le pansement :shocked!: . "qu'est-ce que c'est que ce boulot?, on ne prescrit jamais ce genre de traitement pour ce genre plaie!!!"
Au bout de 4 mois de soins infirmiers 2 fois par jour, un chirurgien décide d'opérer (Janvier 2000), infection nosocomiale: 4 mois d'hosto, une fois rentré à la maison, mon zom doit suivre untraîtement antibiotique lourd pendant des mois.
Septembre 2001, c'est "guéri" (apparemment :!: ). On part en vacances. Vacances géniales à Hièrs dans une villa construite pour une personne en fauteuil roulant, le rêve!!! 8)
De retour de vacance, on recommence à faire des projets de mariage...
Au mois d'octobre, en se retournant pendant la nuit, mon pauvre petit zom se fait une luxation de la hanche: on a pas le choix de l'hosto, il faut aller à la clinique la plus proche, même si on connaît sa réputation plus que moyenne, un transport trop long serait trop douloureux :cry: .
On prévient le chirurgien qu'il y a eu infection nosocomiale et que ce n'est peut-être pas vraiment fini.
Opération :arrow: Infection nosocomiale :twisted: :twisted: :twisted:
Le pire, c'est que le chirurgien n'est jamais repassé voir comment ça allait, les infirmières faisaient comme si de rien n'était et quand on demandait à voir le chirurgien, il n'était jamais là.
Retour à la maison: la température est à 40, on appelle le médecin et là catastrophe: mon pauvre zom est à la limite de septicémie, le médecin me dit qu'il n'est pas transportable (2H après son retour de la clinique :shocked!: )
Traitement antibiotique intense, je vous passe les détails, ça a été l'enfer.
Quand mon chéri a été mieux, on a consulté un infectiologue génial qui a fait et continue à faire tout ce qu'il peut pour le soigner.
L'année dernière, vers le 10 Juin, on a décidé de se marier quand même envers et contre tout encore et toujours.
Mais cette fois on a mis toutes les chances de notre côté pour que la malchance (ou quoi que ce soit) ne puisse nous empêcher de faire ce qui nous tenait tant à coeur: on s'est mariés le 24 Juillet 2004 à la mairie, en petit commité, ma mère avait organisé un vin d'honneur chez elle pour les collègues et amis proches (on était une cinquantaine) et repas à 15 au resto.
Maintenant, on fait construire notre maison à nous, aux mesures de mon chéri. Il va bientôt subir une nouvelle opération sensée l'aider à guérir complètement avec un traitement antibiotique de cheval. Et quand il sera guéri, on fera un bébé.
Ma conclusion, c'est que le bonheur ne devrait jamais attendre le nombre des années. Il n'est jamais trop tôt pour bien faire. ;)