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Prose & vers de Sensual

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Soudain s'installe près de moi,
Une jeune fille, source d'émoi.
Douce sucrerie à mes yeux,
Elle tourne vers moi son regard lumineux.

J'évite ce terrible piège,
Tout comme le doux privilège,
De lui arracher le premier,
Un  
sourire dans la clarté de la journée.

Maudissant ma timidité,
Je ne peux que me contenter,
Dans l'ombre, de la contempler.
Sa grâce, son naturel, la tête baissée.

Tel le mythe de la lune et du soleil,
L'une s'endormant à l'éveil,
De son opposé, roi ardent.
Eternel drame des sphères d'or et d'argent.

Ronde et mignonne, si bien qu'elle m'hypnotise,
Son seul regard me paralyse.
Combattant ma gêne et mes craintes,
Je l'aborde non sans une certaine contrainte.

Une maigre salutation, un simple bonjour,
Et enfin, elle me fait face.
Monstre d'élégance et de classe,
Elle sourit, baignée par la lumière du jour.

Fantasme inaccessible dans sa tour de verre,
Elle me jette son salut tel un mouchoir.
Trésor que je ne peux pas voir
Au creux de mes puissantes serres.

Coup de foudre, je suis sous le charme.
En proie à la magie de ses courbes et contours,
Je suis tel un guerrier sans arme,
Lui faisant des yeux de velours.

Accoudée à sa fenêtre, scrutant les cieux,
Elle reste de glace face à ma détresse.
Ne voyant pas ce cœur nerveux,
Qui n'exige que sa princesse.

Pourquoi suis-je pris par le doute ?
Mes mots ne m'obéissent plus.
Quel est ce charme qui m'envoute ?
Son venin reprend le dessus.

Mais je ne le sais que trop bien,
Cet amour naïf et sincère,
Ne restera qu'une chimère,
Un rêve qui n'est pas le mien.

Un souvenir, un gout amer,
Une terrible désillusion.
J'ai beau l'aimer, elle ne sera qu'éphémère.
Alors pourquoi se bercer de tant d'illusions ?

Après tout, je le suis encore,
Cet enfant rond et incertain,
Trainant son poids au ventre, pleurant sur son sort,
Une boule dans la gorge, le poil dans la main.

Poussant un long soupir, je regarde ma montre,
Ejecté du monde des rêves à mon encontre.
Il n'est que la demie passée, écrivaillon,
Mais à présent, le temps va te sembler plus long ...


© Philosophy-No-Plume



Prochain écrit demain ^^
38 ans en belgique 7
s est un superbe texte, bravo
59 ans strasbourg 2204
J'aime beaucoup
102
Il fait nuit noire, le silence règne, deux gardes effectuent leur ronde. Devant eux, l'obscurité, derrière, les ténèbres. Aveugles, ils avancent droit dans l'inconnu ... Seuls. Le temps passe, les minutes s'écoulent plus lentement les unes que les autres. Armés d'une petite lampe torche dont l'énergie baisse au fil des secondes, ils continuent de marcher tels de simples pions. Endroit où un rien, un incident peut survenir à tout moment, enfer psychologique. Un meurtre peut être si vite perpétré en ces lieux ... Du sang sur ce sol blanc, quel triste drame. Il fait froid ce soir là pour ces deux gardes qui ne peuvent se contenter que d'une faible chaleur humaine.

« Zut, ça fout la trouille ce musée » pense le plus jeune.

Ce dernier marche tranquillement même si ses pas commencent à devenir de plus en plus irréguliers. Imitant un bretteur, il agite sa lampe torche telle une redoutable épée. Gestes de puérilité ? De peur ? L'expression angoissée de son visage s'accentue. Heureusement un simple son lui donne encore le courage d'errer dans ces sombres couloirs. Borgne à l'ouïe fine, entendre les pas de son partenaire lui procure un certain sentiment de sécurité. Seule chose qui le retient dans ce sinistre musée, solide branche à laquelle il s'accroche. Un simple bruit de chaussure sur un sol marbré créant une aura protectrice mais voila, Ils cessèrent.

« C'est quoi ce bordel ! » prononce-il à faible voix.

2 secondes ... 2 minutes qui semblent une éternité pour le garde qui essaye tant bien que mal de respirer convenablement. La peur perfore son ventre, un frisson lui glace le sang. Le silence devient pesant, infernal. Mais soudain ... Un coup de feu part. Bruit fort et sourd, il retentit comme un gong que l'on frapperait dans l'ouïe du jeune homme. Que s'est-il passé ? Son partenaire a t-il entendu le bruit ou alors ...

« Non ! Ca ne peut pas être possible » se dit le garde à lui-même.


Il marche, trottine, court de plus en plus vite. Les battements de son cœur s'accélèrent, la tension monte. Le coup de feu est parti mais s'accroche à son esprit, plus violent que jamais. Il envisage tous les scénarios, les surprenants, les sombres, les sanglants. Une vision rouge l'empêche de se concentrer, il ne peut que foncer dans une plus grande obscurité. A bout de force, il arrive enfin à son but. Ses craintes disparaissent, son souffle se coupe. Devant lui, le corps inerte de son partenaire.

« Oh mon dieu »

Le sang coule, il se répand autour de l'homme. Le temps s'arrête, la scène se prolonge. Notre jeune garde ne parvient plus à bouger, il ne peut que contempler cette ombre allongée sur le sol. Il ferme les yeux, reprend ses esprits et marche avec prudence vers le défunt. Partir chercher du secours ? Laisser le corps se refroidir ... Lentement ? Ecrasé sous le poids de toutes ces questions, l'agent ne sait que faire. Des bruits de pas lui évitent cette nouvelle torture. Une silhouette se dessine petit à petit et se détache de sa coquille noire.

« Qui êtes vous ? Pourquoi vous avez fait ça ?! » Crie le garde

La silhouette reste muette. Elle recule d'un pas se mêlant aux ténèbres de la nuit. Le protagoniste perd son sang-froid, il dégaine son pistolet. Des gouttes de sueur perlent son front. Un frisson traverse tout son corps, l'homme est t'il lui aussi armé ? Le garde a peur, ses mains tremblent. La pensée que chaque seconde peut être la dernière le terrifie. Il ne sait plus quoi penser, tirer pour venger ou tuer pour regretter ? Son doigt effleure la détente, il est prêt. Mais il sait qu'il ne tirera pas, cœur d'enfant dans un corps d'adulte. Le dernier acte tarde à arriver, l'homme avance vers sa nouvelle victime.

« Non ! N'avancez pas, je n'hésiterais pas à tirer ! » Lance le jeune homme terrifié

Les pas se rapprochent, la tension monte d'un cran, l'agent ferme les yeux. Sa dernière heure serait-elle venue ? Une vie si bien menée pour se terminer ainsi ? Non il lui reste bien un soupçon de courage, d'envie de vivre ! Rassemblant ses dernières forces, le doigt qui tremble devient celui qui agît : il tire. Une balle venant du fin fond de son être part et traverse le corps du meurtrier qui s'écroule. Le jeune homme n'arrive pas à s'en remettre, il l'a fait ... Il a tué.
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Deuxième écrit : Ténébreuse nuit

Il fait nuit noire, le silence règne, deux gardes effectuent leur ronde. Devant eux, l'obscurité, derrière, les ténèbres. Aveugles, ils avancent droit dans l'inconnu ... Seuls. Le temps passe, les minutes s'écoulent plus lentement les unes que les autres. Armés d'une petite lampe torche dont l'énergie baisse au fil des secondes, ils continuent de marcher tels de simples pions. Endroit où un rien, un incident peut survenir à tout moment, enfer psychologique. Un meurtre peut être si vite perpétré en ces lieux ... Du sang sur ce sol blanc, quel triste drame. Il fait froid ce soir là pour ces deux gardes qui ne peuvent se contenter que d'une faible chaleur humaine.

« Zut, ça fout la trouille ce musée » pense le plus jeune.

Ce dernier marche tranquillement même si ses pas commencent à devenir de plus en plus irréguliers. Imitant un bretteur, il agite sa lampe torche telle une redoutable épée. Gestes de puérilité ? De peur ? L'expression angoissée de son visage s'accentue. Heureusement un simple son lui donne encore le courage d'errer dans ces sombres couloirs. Borgne à l'ouïe fine, entendre les pas de son partenaire lui procure un certain sentiment de sécurité. Seule chose qui le retient dans ce sinistre musée, solide branche à laquelle il s'accroche. Un simple bruit de chaussure sur un sol marbré créant une aura protectrice mais voila, Ils cessèrent.

« C'est quoi ce bordel ! » prononce-il à faible voix.

2 secondes ... 2 minutes qui semblent une éternité pour le garde qui essaye tant bien que mal de respirer convenablement. La peur perfore son ventre, un frisson lui glace le sang. Le silence devient pesant, infernal. Mais soudain ... Un coup de feu part. Bruit fort et sourd, il retentit comme un gong que l'on frapperait dans l'ouïe du jeune homme. Que s'est-il passé ? Son partenaire a t-il entendu le bruit ou alors ...

« Non ! Ca ne peut pas être possible » se dit le garde à lui-même.


Il marche, trottine, court de plus en plus vite. Les battements de son cœur s'accélèrent, la tension monte. Le coup de feu est parti mais s'accroche à son esprit, plus violent que jamais. Il envisage tous les scénarios, les surprenants, les sombres, les sanglants. Une vision rouge l'empêche de se concentrer, il ne peut que foncer dans une plus grande obscurité. A bout de force, il arrive enfin à son but. Ses craintes disparaissent, son souffle se coupe. Devant lui, le corps inerte de son partenaire.

« Oh mon dieu »

Le sang coule, il se répand autour de l'homme. Le temps s'arrête, la scène se prolonge. Notre jeune garde ne parvient plus à bouger, il ne peut que contempler cette ombre allongée sur le sol. Il ferme les yeux, reprend ses esprits et marche avec prudence vers le défunt. Partir chercher du secours ? Laisser le corps se refroidir ... Lentement ? Ecrasé sous le poids de toutes ces questions, l'agent ne sait que faire. Des bruits de pas lui évitent cette nouvelle torture. Une silhouette se dessine petit à petit et se détache de sa coquille noire.

« Qui êtes vous ? Pourquoi vous avez fait ça ?! » Crie le garde

La silhouette reste muette. Elle recule d'un pas se mêlant aux ténèbres de la nuit. Le protagoniste perd son sang-froid, il dégaine son pistolet. Des gouttes de sueur perlent son front. Un frisson traverse tout son corps, l'homme est t'il lui aussi armé ? Le garde a peur, ses mains tremblent. La pensée que chaque seconde peut être la dernière le terrifie. Il ne sait plus quoi penser, tirer pour venger ou tuer pour regretter ? Son doigt effleure la détente, il est prêt. Mais il sait qu'il ne tirera pas, cœur d'enfant dans un corps d'adulte. Le dernier acte tarde à arriver, l'homme avance vers sa nouvelle victime.

« Non ! N'avancez pas, je n'hésiterais pas à tirer ! » Lance le jeune homme terrifié

Les pas se rapprochent, la tension monte d'un cran, l'agent ferme les yeux. Sa dernière heure serait-elle venue ? Une vie si bien menée pour se terminer ainsi ? Non il lui reste bien un soupçon de courage, d'envie de vivre ! Rassemblant ses dernières forces, le doigt qui tremble devient celui qui agît : il tire. Une balle venant du fin fond de son être part et traverse le corps du meurtrier qui s'écroule. Le jeune homme n'arrive pas à s'en remettre, il l'a fait ... Il a tué.
36 ans ardennes 340
tres joli poeme :)
B I U