Aujourd'hui, jour d'angoisse. Pour la première fois, je vais aller voir une psy... ça fait des années que j'en ai besoin, mais je ne parvenais pas à m'avouer que je
n'allais pas bien, et surtout que j'avais besoin d'aide...
Stress intense. Je sais que je vais devoir tout lui raconter, même ce que j'ose à peine m'avouer, même ce que je n'ai jamais dis à personne.
Mon tour arrive : je lui serre brièvement la main, j'ai le regard fuyant, envie de me recroquviller dans les vêtements pour qu'elle ne me voit plus, envie de disparaitre.
Mais elle est acueillante, souriante, sympathique. Je me redresse un peu.
"Alors, dites-moi pourquoi vous venez me voir ?
- Heu... ben... je ne sais pas par quoi commencer...
- D'accord pas de souçis, je peux vous poser des questions si vous voulez ?".
J'accepte : ce sera plus facile comme cela. Viennent les petites questions de routine, et vient le :
" Avez-vous des envies de chocolat ?"
J'hésite... va t-elle me catégoriser ?
J'ai un rapport sain avec la nourriture, quand j'ai envie de quelque chose je ne m'en prive pas, mais suite à des soucis de santé, je ne bouge plus de la journée, et là ça me dérange de manger du chocolat...
Est-elle grossophobe ? est-ce qu'il y avais un sous-entendu ? vais-je avoir le droit à des remarques à demi mots ?
Finalement, je décide de répondre frenchement. Si je vais voir un psy et que je lui mens, on avancera jamais !
Je suis alors un petit "oui" timide...
Elle me répond souriante :
" Bien ! Surtout, ne vous en privez pas ! C'est très bon pour le moral !! :D "
Je ne m'y attendais vraiment pas !
Pfiou, un poids en moins sur les épaules ^^
Alors les filles, on arrête de se culpabiliser, sinon tous les effets bénéfiques sont anéantis !
Mangeons du chocolat, c'est bon pour le moral... c'est la psy qui l'a dis ! :p