Câline a écrit:
Et comme le dit Oxymore, tout doucement, lui faire comprendre qu'ils existent des professionnels qui peuvent l'aider
Ou aussi laisser trainer, "par hasard" un livre de Zermatti... ;)
+1, l'idée de laisser trainer innocement un bonquin est une très bonne idée (avec un maque page ou est marquée
www.vivelesrondes.com).
Quand ils viennent, ils ont une chambre pour eux?
Si oui, alors tu peux discrétement en parler à ton fils et poser le livre sur son lit. Ainsi elle pourra regarder, elle comprendra que c'est pour elle, mais sans se sentir obligée d'en parler.
J'ai un peu vécu la situation de la copine de ton fils. Je n'ai pas de compulsions alimentaires, mais je mange beaucoup, je viens d'une famille où l'on pense comme sa famille à elle et je ne supportai pas qu'on me parle de mon poids (crise de larmes et fuite) car c'était une agression terrible pour moi. Heureusment ça c'est arrangé avec que je rencontre celle qui devait devenir ma belle-mère. Au début ça s'est très mal passé entre nous, les deux choses qu'elle déteste le plus c'est qu'on fume et qu'on soit gros (moi: obèse fumeuse)... et ainsi de suite. Elle est très tactile (elle m'a quand même foutu la main au cul et à l'entrejambe), je ne supporte pas qu'on me touche et elle se permet des choses... :shock: (C'est chiant les belles-mères comme ça, hein Oxymore ;) ).
Je te conseille d'avancer sur des oeufs en évitant l'approche directe qui risquerait de la braquer.
Tu peux utiliser le bouquin (sans en parler avec elle, il faut qu'elle décante tout ça par elle même).
Ou alors, au cours d'un repas parler de quelqu'un qui t'a ennervé en parlant régime (une personne inventée) et commencer à dire que les régimes conduisent à la restriction cognitive qui conduit à se sentir mal, à avoir une mauvaise image de soi, à grossir et que si on arrêtai de faire des régimes on se sentirai mieux... tu sais parler sur le ton de la conversation, comme si de rien n'était. :sifl: