A priori je me confie plutôt facilement.
Cela vient de l'époque de mes 18 ans. Je me souviens m'être retrouvé dans une sacrée galère où il fallait agir rapidement et je ne savais pas comment faire. Le temps passait et je tournais en rond car sans solution. Et plus ça allait, plus j'étais mal. J'en pleurais.
Je suis rentré à la maison. Ma maman qui me connaissait si bien a tout de suite vu à mon air que ça n'allait pas. Elle m'a tanné pour que je lui raconte ce qui n'allait pas. Je ne voulais pas car ce n'était pas bien glorieux.
Mais lorsque je lui ai raconté, quasi en pleurs, elle m'a tout de suite apporté la solution et m'a aidé.
Outre le fait que mon problème fût résolu, je me suis senti libéré d'en avoir parlé (même si ce fut dur au départ) et je me suis senti mieux après.
Je conserve toujours ce moment en ma mémoire et je me dis que lorsque ça ne va pas, il y aura peut-être, "quelqu'un quelque part" (comme chantait goldman) pour m'aider. Et si je ne suis pas aidé, je me serai au moins soulagé d'en avoir parlé.
j'ai juste rencontré une fois une personne qui m'a dit en gros qu'elle avait suffisamment de problème de son côté pour écouter les miens. Je n'ai pas insisté. Et même si nous nous recroisons sur msn de temps en temps, je sais à quoi m'en tenir avec cette personne.