Moi aussi je me reconnais dans ce texte, mais je lutte contre ces pensées...
Pendant longtemps j'ai cru qu'un tas de choses n'étaient pas pour moi simplement parce que j'étais grosse. Par exemple l'équitation que j'ai pratiquée quand j'étais jeune et (plus) mince: quand une copine m'a proposé de m'emmener à cheval j'ai paniqué et décliné malgré mon envie parce qu'à cause de mes mollets je ne rentrais plus dans mes bottes :cry: ... c'était il y a quelques années, et maintenant je me dis que j'ai été vraiment stupide, j'aurais pu porter d'autres bottes!!!
Donc je te comprends parfaitement, Thalianja. Mais je pense aussi qu'il n'y a pas qu'une question purement physique, même si c'est vrai que tous ces désagréments dont tu parles ne facilitent pas les choses... ce qui me choque le plus dans ce texte c'est qu'il faille dire adieu à la grâce, à la joie, au plaisir, à l'élégance, enlaidir et vieillir avant l'âge... AU SECOURS!!! ça c'est vraiment criminel (qui pourrait m'expliquer comment fabriquer une mini-bombe atomique? j'en ressens un furieux besoin, là :bad-words:).
Cet amalgame entre sveltesse et bonheur de la vie, ça c'est choquant. Tu as bien fait de le signaler... s'il parlait d'un autre handicap, d'une religion ou d'un type ethnique on pourrait le condamner pénalement, mais comme il parle juste des "gros qui manquent de volonté et se laissent exprès mourir un peu", ça passe... dégoûtant.