45 ans
04
5576
:lol: :lol:
tu sais,il y a pas loin d'un an,j'ai écrit ça :
Citation:
tu sais,il y a pas loin d'un an,j'ai écrit ça :
Citation:
Magie de Noel
A cette période de l'année, tous les miracles sont possibles.
Enfin il paraît. Je n'y croyais pas mais je suis forcée de le reconnaitre, venant d'en vivre un juste là, maintenant. Un vrai. Un de ceux dont on n'ose même pas rêver. Un des trucs les plus fous que l'homme puisse connaitre, une chose que l'imagination humaine - et ses limitations - ne saurait même envisager : le règlement en moins de deux heures, par téléphone, dans la bonne humeur, d'une erreur administrative des services publiques et plus précisément des impôts qui traîne depuis un an et demi. A mon avantage, qui plus est.
Oui, Lecteur tu ne rêves pas : je dis bien le règlement d'une erreur des impôts à mon avantage.
Si si.
Ne te frotte pas les yeux, ne relis pas ces lignes, je te le répète : le règlement d'une erreur des impôts à mon avantage.
Ce n'est pas une défaillance de votre écran,
N'essayez donc pas de régler l'image.
Nous maîtrisons à présent toutes les transmissions.
Nous contrôlons les horizontales...
Et les verticales
Nous pouvons vous noyer sous un millier de chaines.
Ou dilater une simple image
Jusqu'à lui donner la clarté du cristal.
Et même au delà...
Nous pouvons modeler votre vision
Et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir.
Pendant l'heure qui vient,
nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre.
Nous partagerons les angoisses et les mystères
Qui gisent dans les plus profonds abysses.
Au delà du réel...
tou doudoudou toudoudoudou toudoudoudou...
hem, nan je m'égare, pardon.
Donc voici : J'ai déménagé il y a un an et demi, de P. en Essonne à ici, O., trou perdu au fin fond des Alpes de Haute Provence.
J'ai donc effectué, consciencieusement, les démarches nécessaires telles que les changements d'adresses à divers sangsues parties. Donc le Trésor Public de P.. Las, ce que l'Histoire ne dit pas, ne dit jamais, c'est qu'au Trésor Public de P., les personnes en charge de la Taxe d'habitation puent. Ou sont punies pour avoir oublié de laver la cafetière. Ou peut être même sont enfermées dans une cave loin, très loin des autres bureaux. Enfin, pour une obscure raison, personne ne leur parle. On les snobe. On les ignore. Personne n'a donc pris la peine de leur signaler le déménagement d'une si éminente concitoyenne que moi. Leurs collègues des impôts sur le revenu - tâche bien plus gratifiante comme chacun sait - se sont contentés d'enregistrer mon déménagement pour leur dossier à eux, sans en répandre la nouvelle. C'est mesquin vous ne trouvez pas ? d'autant plus que tout doit être informatisé, mais bon, bref, passons. Ils ne savaient pas.
Etant mensualisée, et ayant pu constater que :
a) les courriers de tous, c'est à dire ceux de l'impôt sur le revenu et ceux de la taxe d'habitation arrivaient bien à ma nouvelle demeure,
b) les (sangsues) différents services continuaient de prélever allégrement mon compte tous les mois avec la voracité d'un enfant nouveau né,
c) aucune mise en demeure diverse ou variée ne me parvenait du Trésor Public d'O., de qui dépend ma commune
J'en ai conclu que tout roulait.
Erreur !
En septembre, je reçois, de la part du Trésor d'O. un avis d'imposition du montant total de mes impôts. Errrrrrrrrrrrrrrrr.... coup de fil paniqué : "Les gars vous êtes gentils mais je paie mes impôts tous les mois, c'est pas pour recommencer en une seul fois à l'approche de noël". La dame, gentille, me dit de ne pas m'inquiéter, que le transfert n'a pas été validé et qu'elle le fait de suite. Et que je dois ignorer tous les autres courriers de leur part parce que le temps que tout se régularise j'en recevrai quelques uns. Sacrilège, non ? j'ai l'ordre express et formel d'ignorer les courriers de la sacro sainte administration française. Vous êtes sure ? bref, le truc à ne pas dormir. Mais j'ignore, j'ignore. Je n'ai donc pas tiqué en recevant mon avis de taxe d'habitation de P. en Octobre. La dame a dit que c'était régularisé. Qu'il fallait ignorer.
J'ai ignoré deux ou trois jours, puis, lasse de ne pas dormir tranquille, j'ai rappelé. "Non, non, non Mademoiselle, tout va bien, le transfert de vos comptes est en cours. Pas de soucis".
Si vous le dîtes.
Et puis hier, je reçois un courrier du Trésor public de P. - dont on pourrait penser qu'au bout d'un an et demi quand même ils m'auraient oubliée - me disant que puisque qu'aucun avis de taxe d'habitation ne leur est parvenu, ils suspendaient les prélèvements. Euh, attendez... ça a beau être bientôt Noel, je ne crois pas que je sois exemptée de payer ma taxe d'habitation. Et à moins que Sarkozy lui même ne me signe un papier devant témoins, ben je n'y croirais pas. Et même avec le papier je ne suis pas sure, d'ailleurs.
Bref, ma conscience de Française habituée à être ponctionnée pour tout et rien me titillait de ne plus avoir à payer.
Du coup j'appelle mes copines des Trésors Publics. N'arrivant pas à joindre les pestiférées de P., j'appelle O.. Très gentille aussi, la dame, et visiblement morte de rire quand j'ai lâché "Oufffff, je suis contente de vous avoir". Un peu plus sévère quand elle consulte ses dossiers et me dit qu'elle n'a pas reçu mon chèque pour acquitter de ma taxe d'habitation. Mais euh, ils m'ont pompé deux fois ce montant au cours de l'année à P. et je n'ai pas reçu d'avis d'imposition de chez vous, je dois quand même repayer ? pas de miracle, la réponse est OUI. Avec le Trésor Public, on paie d'abord, on discute après. Elle me conseille quand même gentiment d'appeler la Trésorerie de P. pour m'assurer d'être remboursée (ah bon parce que c'est même pas automatique ? pardon, je sais, question idiote). Et me file même un numéro de téléphone secret pour que les personnes de là haut répondent (no comment).
Là dessus j'appelle le numéro de téléphone secret, et paf, au bout de la quatrième fois seulement on répond !!! ô joie, ô bonheur !! Je réexplique donc mon soucis. La dame n'a pas su m'expliquer pourquoi ils avaient mon changement d'adresse mais que le transfert n'avait pas été fait. Enfin si mais je n'ai pas tout compris. Il y a des histoires de troisième service à Lyon qui régit les mensualisations. Je ne veux pas savoir, je vais juste résilier ma mensualisation et basta. Toujours est il que cette gentille dame m'a promis - juré - craché que tous les fonds accumulés depuis le début de l'année par prélèvements automatiques - qui croupissaient sans doute sur un compte sans que personne chez eux ne sache pourquoi - seraient retransferés à O. pour payer la taxe d'habitation d'ici et que le trop versé me serait remboursé.
Euh, vous êtes sure ? parce que l'autre dame, elle m'a dit de lui envoyer un chèque en urgence. Oui oui oui, je suis sure c'est mon métier, ne vous en occupez pas et ignorez les courriers que vous pourriez recevoir. Ben tiens, on me l'a déjà faite, celle là.
Bon, j'ai raccroché, fait un courrier, l'ai envoyé par mail au trésor public de P., à sa trésorerie, au trésor Public d'O., à sa trésorerie, et j'ai imprimé ça joliment pour le mettre sous enveloppe et leur envoyer aussi en format papier.
Et normalement tout devrait se résoudre.
N'est ce pas là un joli conte de Noel ?
A cette période de l'année, tous les miracles sont possibles.
Enfin il paraît. Je n'y croyais pas mais je suis forcée de le reconnaitre, venant d'en vivre un juste là, maintenant. Un vrai. Un de ceux dont on n'ose même pas rêver. Un des trucs les plus fous que l'homme puisse connaitre, une chose que l'imagination humaine - et ses limitations - ne saurait même envisager : le règlement en moins de deux heures, par téléphone, dans la bonne humeur, d'une erreur administrative des services publiques et plus précisément des impôts qui traîne depuis un an et demi. A mon avantage, qui plus est.
Oui, Lecteur tu ne rêves pas : je dis bien le règlement d'une erreur des impôts à mon avantage.
Si si.
Ne te frotte pas les yeux, ne relis pas ces lignes, je te le répète : le règlement d'une erreur des impôts à mon avantage.
Ce n'est pas une défaillance de votre écran,
N'essayez donc pas de régler l'image.
Nous maîtrisons à présent toutes les transmissions.
Nous contrôlons les horizontales...
Et les verticales
Nous pouvons vous noyer sous un millier de chaines.
Ou dilater une simple image
Jusqu'à lui donner la clarté du cristal.
Et même au delà...
Nous pouvons modeler votre vision
Et lui fournir tout ce que votre imagination peut concevoir.
Pendant l'heure qui vient,
nous contrôlons tout ce que vous allez voir et entendre.
Nous partagerons les angoisses et les mystères
Qui gisent dans les plus profonds abysses.
Au delà du réel...
tou doudoudou toudoudoudou toudoudoudou...
hem, nan je m'égare, pardon.
Donc voici : J'ai déménagé il y a un an et demi, de P. en Essonne à ici, O., trou perdu au fin fond des Alpes de Haute Provence.
J'ai donc effectué, consciencieusement, les démarches nécessaires telles que les changements d'adresses à divers sangsues parties. Donc le Trésor Public de P.. Las, ce que l'Histoire ne dit pas, ne dit jamais, c'est qu'au Trésor Public de P., les personnes en charge de la Taxe d'habitation puent. Ou sont punies pour avoir oublié de laver la cafetière. Ou peut être même sont enfermées dans une cave loin, très loin des autres bureaux. Enfin, pour une obscure raison, personne ne leur parle. On les snobe. On les ignore. Personne n'a donc pris la peine de leur signaler le déménagement d'une si éminente concitoyenne que moi. Leurs collègues des impôts sur le revenu - tâche bien plus gratifiante comme chacun sait - se sont contentés d'enregistrer mon déménagement pour leur dossier à eux, sans en répandre la nouvelle. C'est mesquin vous ne trouvez pas ? d'autant plus que tout doit être informatisé, mais bon, bref, passons. Ils ne savaient pas.
Etant mensualisée, et ayant pu constater que :
a) les courriers de tous, c'est à dire ceux de l'impôt sur le revenu et ceux de la taxe d'habitation arrivaient bien à ma nouvelle demeure,
b) les (sangsues) différents services continuaient de prélever allégrement mon compte tous les mois avec la voracité d'un enfant nouveau né,
c) aucune mise en demeure diverse ou variée ne me parvenait du Trésor Public d'O., de qui dépend ma commune
J'en ai conclu que tout roulait.
Erreur !
En septembre, je reçois, de la part du Trésor d'O. un avis d'imposition du montant total de mes impôts. Errrrrrrrrrrrrrrrr.... coup de fil paniqué : "Les gars vous êtes gentils mais je paie mes impôts tous les mois, c'est pas pour recommencer en une seul fois à l'approche de noël". La dame, gentille, me dit de ne pas m'inquiéter, que le transfert n'a pas été validé et qu'elle le fait de suite. Et que je dois ignorer tous les autres courriers de leur part parce que le temps que tout se régularise j'en recevrai quelques uns. Sacrilège, non ? j'ai l'ordre express et formel d'ignorer les courriers de la sacro sainte administration française. Vous êtes sure ? bref, le truc à ne pas dormir. Mais j'ignore, j'ignore. Je n'ai donc pas tiqué en recevant mon avis de taxe d'habitation de P. en Octobre. La dame a dit que c'était régularisé. Qu'il fallait ignorer.
J'ai ignoré deux ou trois jours, puis, lasse de ne pas dormir tranquille, j'ai rappelé. "Non, non, non Mademoiselle, tout va bien, le transfert de vos comptes est en cours. Pas de soucis".
Si vous le dîtes.
Et puis hier, je reçois un courrier du Trésor public de P. - dont on pourrait penser qu'au bout d'un an et demi quand même ils m'auraient oubliée - me disant que puisque qu'aucun avis de taxe d'habitation ne leur est parvenu, ils suspendaient les prélèvements. Euh, attendez... ça a beau être bientôt Noel, je ne crois pas que je sois exemptée de payer ma taxe d'habitation. Et à moins que Sarkozy lui même ne me signe un papier devant témoins, ben je n'y croirais pas. Et même avec le papier je ne suis pas sure, d'ailleurs.
Bref, ma conscience de Française habituée à être ponctionnée pour tout et rien me titillait de ne plus avoir à payer.
Du coup j'appelle mes copines des Trésors Publics. N'arrivant pas à joindre les pestiférées de P., j'appelle O.. Très gentille aussi, la dame, et visiblement morte de rire quand j'ai lâché "Oufffff, je suis contente de vous avoir". Un peu plus sévère quand elle consulte ses dossiers et me dit qu'elle n'a pas reçu mon chèque pour acquitter de ma taxe d'habitation. Mais euh, ils m'ont pompé deux fois ce montant au cours de l'année à P. et je n'ai pas reçu d'avis d'imposition de chez vous, je dois quand même repayer ? pas de miracle, la réponse est OUI. Avec le Trésor Public, on paie d'abord, on discute après. Elle me conseille quand même gentiment d'appeler la Trésorerie de P. pour m'assurer d'être remboursée (ah bon parce que c'est même pas automatique ? pardon, je sais, question idiote). Et me file même un numéro de téléphone secret pour que les personnes de là haut répondent (no comment).
Là dessus j'appelle le numéro de téléphone secret, et paf, au bout de la quatrième fois seulement on répond !!! ô joie, ô bonheur !! Je réexplique donc mon soucis. La dame n'a pas su m'expliquer pourquoi ils avaient mon changement d'adresse mais que le transfert n'avait pas été fait. Enfin si mais je n'ai pas tout compris. Il y a des histoires de troisième service à Lyon qui régit les mensualisations. Je ne veux pas savoir, je vais juste résilier ma mensualisation et basta. Toujours est il que cette gentille dame m'a promis - juré - craché que tous les fonds accumulés depuis le début de l'année par prélèvements automatiques - qui croupissaient sans doute sur un compte sans que personne chez eux ne sache pourquoi - seraient retransferés à O. pour payer la taxe d'habitation d'ici et que le trop versé me serait remboursé.
Euh, vous êtes sure ? parce que l'autre dame, elle m'a dit de lui envoyer un chèque en urgence. Oui oui oui, je suis sure c'est mon métier, ne vous en occupez pas et ignorez les courriers que vous pourriez recevoir. Ben tiens, on me l'a déjà faite, celle là.
Bon, j'ai raccroché, fait un courrier, l'ai envoyé par mail au trésor public de P., à sa trésorerie, au trésor Public d'O., à sa trésorerie, et j'ai imprimé ça joliment pour le mettre sous enveloppe et leur envoyer aussi en format papier.
Et normalement tout devrait se résoudre.
N'est ce pas là un joli conte de Noel ?