Pavot a écrit:
Elle me plait bien aussi cette théorie, tu as des études sur le sujet ?
J'ai juste fait une rapide recherche, mais j'entends cette théorie revenir de plus en plus dans les discours... par exemple, on peut lire
ICI :
Citation:La possibilité de grossir est un legs des temps anciens, quand nos ancêtres "des cavernes" devaient absolument stocker le maximum de nourriture quand elle était disponible. Le mieux étant bien sur de la conserver sur soi disponible à tout moment.
Cette capacité à emmagasiner de la graisse et à l'utiliser secondairement a permis à l'humanité de survivre malgré les famines récurrentes. Dans certaines populations, il y a même eu sélection des plus aptes à faire du gras comme par exemple chez les Polynésiens (Maoris). En effet, les variations climatiques dans la région du Pacifique (nino, nina, cyclones) provoquaient dans ces îles très isolées des famines qui pouvaient durer de nombreuses semaines ou mois. Aujourd'hui, avec la diminution du travail physique, l'abondance alimentaire et la diminution des besoins énergétiques, cet "avantage" génétique devient négatif, il favorise l'apparition de l'obésité.
ou encore
ICI :
Citation:Une hypothèse intéressante est que la sélection naturelle a privilégié, lors des périodes de famine, les individus capable de survivre avec peu de nourriture. La rencontre explosive avec la société de consommation et en particulier les sucres rapides fait le reste.
Et là, dans un article très intéressant sur le rôle du déterminisme génétique dans le développement de l'obésité :
Citation:Ces gènes affectent le métabolisme des graisses en jouant sur l'augmentation ou la diminution, d'une part, de l'appétit ; d'autre part, du stockage du sucre et des graisses. Les combinaisons génétiques favorables à l'augmentation génèrent un terrain de prédisposition au diabète qui se manifeste dans un contexte d'alimentation abondante, riche et sans activité physique. Mais dans un contexte environnemental de disette et d'activité physique, une telle combinaison génétique, loin d'être un handicap, s'avère être un avantage ; n'oublions pas que l'homme a été chasseur-cueilleur pendant 190 000 ans (comme tous les primates) et que depuis l'invention de l'agriculture et de l'élevage, les périodes de famine ou de disette furent nombreuses. Et c'est la raison pour laquelle ces gènes ont reçu le nom de « gènes d'épargne », un nom qui sonne favorablement du point de vue de la sélection naturelle.