Je vais te donner mon avis qui vaut ce qu'il vaut. ;)
Déjà, je pense qu'il y a beaucoup d'incompréhension de part et d'autre. Beaucoup de maladresses et de non-dits aussi.
En gros, tu vas prendre mal systématiquement toutes leurs remarques et eux ne vont pas forcément utiliser les bons mots pour exprimer ce qu'ils ressentent, pour donner leur point de vue.
Alors oui, peut-être qu'ils se mêlent de ce qui ne les concerne pas mais combien de grands-parents font cela? Combien d'amis? Combien de relations?
Je dirais que c'est inhérant à la nature humaine de se mêler des affaires des autres, de donner son avis ... et encore plus quand ces autres nous sont proches et que nous les aimons.
Et puis, dans un sens, cela les concerne quand même un peu : ce sont les grand-parents.
Alors, non, ils n'ont pas à remettre en cause votre éducation vis à vis de vos enfants surtout devant les lenfants mais oui, ils ont le droit de donner leur avis. Ce sont leurs petits-enfants, ils les aiment et sont dons soucieux de leur bien-être.
Je reconnais que les mots utilisés peuvent être blessant, surtout celui de maltraitance mais si tu relis bien, il n'a pas dit que tu les maltraitais. Il a utilisé le mot " limite". Je pense qu'il n'a pas mesuré l'ampleur de ce qu'il disait, c'est tout. l'as-tu repris à ce moment là?
Je sais, j'ai la chance d'avoir de bonnes relations avec mes beaux-parents, qui me considérent comme leur fille. mais cela ne les a jamais empêché de me dire ce qu'ils pensaient de la façon dont nous élevions nos filles.
Oui, ils m'ont parfois fait pleuré, oui, j'ai crié , oui on s'est vexé mutulellement et oui on a fini par s'expliquer et se comprendre.
L'important à retenir, c'est DE DIRE les choses, bonnes ou mauvaises. On en parle, sur le moment. On vide notre sac, chacun s'exprime et voilà.
La seule fois où il y a failli avoir un vrai clash et une rupture dans nos relations, c'est la seule fois où les choses n'ont pas été dites.
Je me suis fachée avec ma belle-mère et moi aussi, je pensais que c'était à son fils ( mon mari) de lui dire les choses, d'arranger la situation. je lui en ai voulu de ne rien faire, de laisser couler.
Puis, finalement, j'ai compris que c'était à moi de remettre les choses au point puisque c'était moi qui étais fachèe, moi qui étais mise en cause. J'ai donc adressé une lettre à ma belle-mère qui m'a appelé dès reception : on a parlé, pleuré, crié, on s'est dit tout, TOUT ce qu'on avait sur le coeur et voilà, c'est reparti.
Tu dois vraiment leur parler, reellement. Si tu n'y arrives pas de vive voix, fais leur un courrier et couches sur le papier tout ce qui te blesse, tout ce que tu n'aimes pas. tant que les choses ne seront pas dites, rien n'ira ou si, tout ira en s'agravant.
Justement, tu dis que leur fille leur rentre dans le lard et qu'ils se tiennent à carreaux. Comment veux-tu qu'ils arrêtent vis à vis de vous si ni toi ni ton mari ne leur disez rien?
Oui, je sais, je donne le sentiment de te rejeter la faute mais ce n'est pas ce que je souhaite faire. Mais je sais que tu as du mal parfois à dire les choses. tu aimerais que les autres prennent conscience de ce qui ne va pas alors que non, ça ne fonctionne pas. Il faut se parler, PARLER. ;)
Et pour finir, concernant le changement de rythme chez les grand-parents, je dirais que là, c'est presque normal. Quand les filles sont chez leurs grand-parents, elles n'ont pas le même rhytme qu'à la maison ... et elles s'adaptent. c'est logique, elles sont chez eux.
En même temps, le changement est minime puisque nous avons nous-même un rythme heuré comme tu le dis.
Tuens, tu vois, là, perso, je ne penserais pas comme toi : pour moi, sauf les premiers mois, il est important de structurer le temps et donc d'avoir des horaires fixes et réguliers pour rythmer la journée.
Si jamais je prenais tes loulous en vacances, ils devraient donc adopter ce ryhtme.
Ce n'est pas que je remetrais en cause ta manière de faire mais étant chez moi, je ferais à ma sauce ... tu comprends?
Enfin bref, tout ce blabla pour te dire que tu dis leur parler et vite à moins que tu ne souhaites voir la situation empirer.
Mais attention, si toi tu parles, tu dois aussi accepter de les écouter, d'écouter ce qu'ils ont à dire et vous devez en discuter, franchement et sincérement.