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Le suicide

R
39 ans 15384
Et oui,se suicider,ca n'a absolument rien de courageux,vraiment.
Enfin,sinon,expliquez moi en quoi ? :roll:
37 ans A l'envers du Miroir 2133
Sans rentrer dans le débat, j'ai pas envie de m'en mêler.

Courageux dans le sens où il faut avoir la force de passer par dessus l'instinct de survie qui est quand même quelque chose de vachement fort. Ceci dit, quand on va vraiment très très mal, le désir simple de vivre disparait, et l'instinct de survie avec (Perte d'appétit, de sommeil, réflexes ralentis, etc).
Au final, parler de courage ou de lâcheté de façon général, c'est une erreur à mon sens. Le suicide est un concept, mais c'est aussi une réalité : la souffrance extrême d'une personne qui ne voit d'autre issus que la mort pour que ça cesse. Ce que je veux dire c'est qu'en faire une généralité est une erreur. La réalité est au cas par cas, on ne peut pas se permettre de juger en disant "bouh c'est mal, c'est lâche nianiania" parce que nous ignorons pourquoi X ou Y en est arrivé là, et que ces personnes n'ont pas à vivre pour épargner leurs entourages si ils en ont un. On ne vit pas la vie des autres à leurs places, et réciproquement, donc de quel droit pourrions nous dire que certaines raisons/souffrances sont plus valable que d'autres ..?

Le suicide est une réalité, ça arrive tout les jours, et poser des jugements dessus en ignorant les tenants et aboutissants (On les ignore toujours, on est pas dans la tête de l'intéressé) est futile, ça ne change rien à la réalité de l'acte. C'est un faux débat.
40 ans Bruxelles 1116
WEDNS a écrit:
thalianja a écrit:

Sauf cas extrêmes (maladie en phase terminale, sous l'emprise de drogues, clochard sans famille))


mais qu est ce que c est que cette mentalité de m*rde tu crois que ta vie est + importante, pour ton info j'ai été SDF, comme quoi on peut s en sortir sans passer par la case suicide!!! :evil: :evil: :evil:


Bonjour,
De 1, ne m'agresse pas, on ne se connait pas,
De 2 : Clochard sans famille remis dans le contexte = je comprendrais davantage le suicide de quelqu'un sans foyer, sans famille, qui se sent sans avenir et au ban de la société. Quelqu'un qui serait dans cette situation là et ne verrait plus d'avenir à son existence.
De 3 : bravo à toi d'avoir eu le courage de t'en sortir, mais sache qu'il serait plus sage et plus sympa de discuter avec les gens plutôt que de les agresser directement et de les insulter à coup de gros mots.
De 4 : Je constate encore une fois sur ce forum qu'il est plus sage de garder ses opinions pour soi quand elles sortent du cadre du "socialement acceptable" sous peine de se faire lyncher. une opinion reste une opinion, même si la mienne, je l'avoue, a été exposée sans prendre de gants, et a blessé des gens, là est mon erreur et j'y ferai attention la prochaine fois. Mais mon opinion de fond ne change pas.
48 ans 10768
madden a écrit:
pour celles qui pensent que le suicide n'est pas un acte egoiste

j'aimerais qu'elles me prouvent le contraire.

expliquez moi en quoi, le suicide n'est pas un acte egoiste, personnel ?

mais et alors ?... en quoi ce serait mal que ce soit égoïste ??????...
45 ans 04 5576
Thyselle a écrit:
madden a écrit:
pour celles qui pensent que le suicide n'est pas un acte egoiste

j'aimerais qu'elles me prouvent le contraire.

expliquez moi en quoi, le suicide n'est pas un acte egoiste, personnel ?

mais et alors ?... en quoi ce serait mal que ce soit égoïste ??????...


+1000 avec Thyselle.
Mince alors, on a le droit de choisir sa marque de céréale le matin sans que personne ne hausse le sourcil mais pour le truc qui nous appartient le plus, en propre, sa vie même on aurait pas la liberté de choix ?
45 ans 04 5576
CuteVengeance a écrit:
Et oui,se suicider,ca n'a absolument rien de courageux,vraiment.
Enfin,sinon,expliquez moi en quoi ? :roll:


courageux, je ne sais pas. Cela dit rien que le fait de voir ta façon de parler des suicidaires, je dirais que cela a au moins le même niveau de courage que le fait d'aller à contre sens de l'"opinion générale de la foule". Se faire traiter de lâche, d'egoiste etc post mortem par des personnes qui ne savent pas ce qu'on vit et qui se posent en moralisateurs et en culpabilisateurs, ben déjà faut en avoir du courage.

Pour le geste lui même, et en dehors de l'opinion des autres, c'est un geste personnel. La notion de courage n'entre pas en ligne de compte, donc. Pas plus que celle de lacheté.
C
113 ans 438
C'est marrant les gens qui disent: je suis contre... Genre c'est un vote, je suis pour, je suis contre... Je sais pas on va pas voté une loi sur le suicide hein!

Bon après courageux ou lâche, le suicidé il en a quand même rien à carrer hein! J'ai 3 TS à mon actif, pour moi je ne suis ni courageuse ni lâche, j'ai cherché des solutions que je ne trouvais pas. J'étais dans une souffrance telle que la mort n'était pas une solution, c'était une fin, car je voulais mettre le mot END à cette vie qui ne ressemblait à rien. J'en voulais à mes parents de m'avoir mis au monde, j'avais pas choisi de vivre, je voulais pouvoir arrêter la partie.

On m'a sauvé, je me dis toujours que ce n'est pas arrivé par hasard que finalement j'avais pas tant envie d'en finir que la vie était plus forte que la souffrance.
Les 2 premières fois, c'était comme on appel pudiquement ça des "appels au secour". J'avais été violée, mes parents me prennaient pour une menteuse, j'avais l'impression d'étouffer, je voulais en parler, je voulais comprendre. Mais je n'y arrivais pas, je me disais que c'était insurmontable, après ça mes parents n'ont jamais voulu en parler avec moi,ma mère m'a culpabilisé à mort par rapport à mon geste. Mais j'ai trouvé un écoute à l'hôpital, un psy qui m'a suivi pendant longtemps.

La dernière fois, j'étais vraiment perdue dans ma vie, j'étais loin de mes proches géographiquement mais dans les faits aussi, mon cercle d'ami était quasi inexistant, je venais de mettre fin à une relation amoureuse qui m'avait détruite. Je coulais, je ne voyais plus la surface, alors quand j'ai pris ma décision je me suis sentie apaisée, tout avait cessé de faire mal. J'ai été sauvé par une amie, je lui en ai voulu et puis j'ai trouvé les bonnes clés pour sortir de la dépression, pour envisager la vie autrement.

Je ne regrette pas mes tentatives, je ne regrette plus de vivre, oui c'est un acte fait pour soi, car personne n'a un quelconque droit sur la vie d'autrui, pas même les parents, conjoints, amis, enfants, non personne. C'est le choix de vivre sa vie comme on l'entend car choisir de mourir c'est un choix de vie, on y met fin c'est tout.

Quand à savoir si ma souffrance valait le coup de perdre la vie, je trouve les gens qui juge cela bien présomptueux. Une fille de mon université s'est suicidé, elle venait de rater son année. Je suis sûre qu'elle avait des tas d'autres problème, cet échec n'a été qu'un catalyseur et pourtant j'ai entendu des gens dire "ouai moi je souffre bien plus qu'elle, franchement qu'elle imbécile de se suicider pour si peu...". Je trouve que ces gens ont un égo surdimensionnés, de pouvoir juger qu'elle souffrance vaut ou ne vaut pas le suicide. Rien ne le vaut, tout le vaut, c'est une question de sensibilité personnelle.

Je dirais qu'avoir envisager la mort, me permet de ressentir la vie maintenant. Ce que les autres pensent de ce que j'ai fais, je m'en fous, c'est eux qui ont un problème avec ça. Moi, je sais pourquoi je l'ai fais, je sais ce qui me poussais à ça.
46 ans 4830
après la lecture de ce post (et d'un autre similaire en fait :? ) je suis un peu partagée sur l'idée du suicide.

quelqu'un qui veut se suicider n'a plus vraiment les capacités objectives de penser au mal éventuel qu'il peut faire autour de lui; ce quelqu'un est malade et devrait être pris en charge au plus vite. la dépression est une maladie, et le suicide en est un des symptomes non?

dans cette optique, ça me gêne de lire ici ou là que ce ne serait pas respectueux que d'essayer d'empêcher une personne de se suicider, de la convaincre, d'accepter en fait. je ne suis pas d'accord avec ça: moi je vois dans cet agissement un non-assistance à personne en danger. la lacheté elle est encore plus là à mon sens...

bien sûr que c'est égoiste de se suicider, mais finalement, est ce que les gens qui font ça n'ont pas dépassé le stade de la culpabilité et du "que vont penser les gens?" à mon avis, ils s'en foutent, c'est clair. mais ça a déjà été dit. après, à chacun de vivre avec ses remords, et ses regrets...le problème c'est que ce ne sont pas forcément ceux qui devraient en avoir qui en ont.

je ne pense pas qu'il y ait des vies qui aient plus ou moins d'importance que les autres. notre vie, c'est ce que nous en faisons. il y a certains critères qui changent d'une personne à l'autre sur lesquels on a aucun pouvoir (la vie familiale par ex, les handicap' qu'on peut avoir) et avec lesquels il faut apprendre -ou non- à vivre, et certains autres qui sont de notre responsabilité pure et pour lesquels on peut faire quelque chose (quand on dit qu'on a "pas d'amis", ou "rien à faire aucune activité" "un boulot de merde" ...c'est qu'on le veut bien par ex...)

pour moi, rater sa vie c'est n'avoir jamais rien fait pour en faire quelque chose de constructif.
à chacun de se battre pour que sa vie soit conforme à ses attentes. tout ne tombe pas toujours tout cuit dans le bec.

on est certes plus ou moins capables de supporter certaines choses, c'est personnel à chacun, et sur ça on a pas à juger... n'empêche, je ne peux m'empêcher de penser que certaines raisons sont vraiment très futiles et caractéristiques de nos sociétés dites "modernes": pas de menaces spécifiques, un niveau de vie élevé ect...paradoxalement, il fait bon y vivre mais pourtant c'est là qu'on trouve le plus de gens qui ont envie d'en finir et/ou qui vivent sous prozac...bizarre non? à croire que les gens ne se sentent jamais autant vivre que quand ils ont peur de perdre cette vie. (je ne sais pas si je me fais bien comprendre...)

ça me fait penser à la chanson de goldmann qui dit "y'a pas de suicide au sael"...
enfin, je ne sais pas si ma réflexion fera avancer le schmilblick...
2812
gurgle a écrit:
après la lecture de ce post (et d'un autre similaire en fait :? ) je suis un peu partagée sur l'idée du suicide.

quelqu'un qui veut se suicider n'a plus vraiment les capacités objectives de penser au mal éventuel qu'il peut faire autour de lui; ce quelqu'un est malade et devrait être pris en charge au plus vite. la dépression est une maladie, et le suicide en est un des symptomes non? Le suicide n'est pas nécessairement un symptôme de la dépression. Et les anti-dépresseurs peuvent être des désinhibiteurs et conduire au suicide.

dans cette optique, ça me gêne de lire ici ou là que ce ne serait pas respectueux que d'essayer d'empêcher une personne de se suicider, de la convaincre, d'accepter en fait. je ne suis pas d'accord avec ça: moi je vois dans cet agissement un non-assistance à personne en danger. la lacheté elle est encore plus là à mon sens... Encore faut-il que les autres voient quelque chose. Un suicidaire ne crie pas partout, en tout cas pas toujours, qu'il va passer à l'acte. Un matin, je suis allée au travail. Je n'étais pas bien, en dépression depuis de longs mois. Suite à une sorte de flash dans ma tête, j'ai quitté mon travail. Je me suis dirigée vers les voies du RER. Je ne suis pas passée à l'acte. Je l'aurais fait, personne n'aurait pu m'en empêcher. Je n'ai parlé à personne.

bien sûr que c'est égoiste de se suicider, mais finalement, est ce que les gens qui font ça n'ont pas dépassé le stade de la culpabilité et du "que vont penser les gens?" à mon avis, ils s'en foutent, c'est clair. mais ça a déjà été dit. après, à chacun de vivre avec ses remords, et ses regrets...le problème c'est que ce ne sont pas forcément ceux qui devraient en avoir qui en ont.

je ne pense pas qu'il y ait des vies qui aient plus ou moins d'importance que les autres. notre vie, c'est ce que nous en faisons. il y a certains critères qui changent d'une personne à l'autre sur lesquels on a aucun pouvoir (la vie familiale par ex, les handicap' qu'on peut avoir) et avec lesquels il faut apprendre -ou non- à vivre, et certains autres qui sont de notre responsabilité pure et pour lesquels on peut faire quelque chose (quand on dit qu'on a "pas d'amis", ou "rien à faire aucune activité" "un boulot de merde" ...c'est qu'on le veut bien par ex...) Je ne suis pas d'accord. Lorsque vous dites que vous êtes malade, dépressive et que vos amis se détournent de vous, ce n'est pas de votre ressort. Il paraît que c'est dans les moments difficiles que l'on découvre ses vrais amis, pour ma part, je n'en ai découvert aucun.

pour moi, rater sa vie c'est n'avoir jamais rien fait pour en faire quelque chose de constructif. C'est vrai mais en même temps, il est parfois difficile de résister à la société. Le regard des autres est parfois difficile à supporter si vous ne correspondez pas au schéma classique "mari, enfant, travail stable". Même si ce schéma ne vous correspond pas et que vous faites des choses que vous jugez très intéressantes pour vous, il peut peser sur vos fragiles épaules.

à chacun de se battre pour que sa vie soit conforme à ses attentes. tout ne tombe pas toujours tout cuit dans le bec.
Mais ce qui est bien aussi, c'est que les efforts soient aussi récompensés. Professionnellement, j'ai fait des efforts en reprenant mes études, en multipliant les expériences, en acceptant des contrats précaires (toujours bons à prendre pour l'expérience). Et on me dit que ce n'est pas suffisant. Il y a l'excuse de la crise. Mais là depuis quelques jours, j'ai plutôt envie de sauter par la fenêtre.

on est certes plus ou moins capables de supporter certaines choses, c'est personnel à chacun, et sur ça on a pas à juger... n'empêche, je ne peux m'empêcher de penser que certaines raisons sont vraiment très futiles et caractéristiques de nos sociétés dites "modernes": pas de menaces spécifiques, un niveau de vie élevé ect...paradoxalement, il fait bon y vivre mais pourtant c'est là qu'on trouve le plus de gens qui ont envie d'en finir et/ou qui vivent sous prozac...bizarre non? à croire que les gens ne se sentent jamais autant vivre que quand ils ont peur de perdre cette vie. (je ne sais pas si je me fais bien comprendre...)

ça me fait penser à la chanson de goldmann qui dit "y'a pas de suicide au sael"...
enfin, je ne sais pas si ma réflexion fera avancer le schmilblick...


Gurgle, je trouve ta réflexion très intéressante.

Je me suis aussi un peu épanchée. Désolée pour ceux qui s'en foutraient de ma vie, moi, ça me fait du bien d'écrire.
S
35 ans 3465
Je rejoins certains, en ne trouvant en aucun cas le suicide égoïste.

Je crois que chacun est libre de faire ses propres choix de vie sans qu'il soit traîté d'égoïste.

Vous ne trouvez pas que le plus égoïste, serait que des proches, forcent quelqu'un à vivre , parce qu'ils n'ont pas envie de le voir partir?

J'ajouterais qu'on ne vit pas pour les autres, on vit pour soit. Alors merde, si même dans la mort on doit se soucier de ce que pense les gens...
44 ans 77 5703
trés interessante cette suite.

Clair obscur, je suis touchée par ton témoignage.


je ne comprends pas néanmoins pourquoi nous, oeil exterieur, dans l incapacité de ressentir ce que les gens qui pensent suicide ressentent, nous nous permettons de poser des adjectifs et de dire en plus qu on a raison.

"égoiste", "lache", "courageux"... une fois de plus, l homme flippe devant ce qui lui échappe, devant ce qu il ne paitrise pas et s empresse de qualifier la chose, comme s il en avait peur.

perso je trouve que cet acte est bien au delà de tous ces mots. ce n est ni lache ni courageux, c est une "autre dimension", que nous ne pouvons expliquer rationellement. j en sais quelque chose.
et comme j ai dis j ai beaucoup de poids sur les épaules.

les seules fois ou j étais tellement malheureuse que je me suis demandé si je laisserai un vide ou pas, je n ai pu développer mes pensées car, comme d autres ici, j aime trop la vie. et je refuse catégoriquement de faire comme celui qui m a fait venir au monde. ça lui plairait peut être alors non!

ne pas aimer la vie assez pour la supporter n est pas un défaut ou une tare en mon sens, c est comme ça, c est tout.
38 ans 630
Non mais on a jamais di que c etait une tare ou autre, juste que quand je lis que "le suicide est un acte courageux" jsuis pas d accord.
Chacun peut choisir sa vie et sa mort moi ca m est égal, je dis juste que ce n est pas courageux!
58 ans le pays de Cocagne bien sur 4169
je crois qu'on parle d'une situation tout simplement impossible à juger
on peut avoir son avis et son parcours mais juger les autres est impossible pour moi

pourquoi? Parce qu'on est pas dans la tête de la personne qui passe à l'acte au moment ou elle y est et parce qu'on est pas dans sa tête on ne peut aussi juger de l'entourage, juger des relations entre les personnes...
alors essayer d'être là pour la famille et les amis auxquels on tient mais ne pas se sentir coupable si on ne peut pas...
c'est la seule chose à faire je pense
c'est aussi ce qui est difficile à accepter parce qu'on se trouve confronté avec le suicide à nos limites et à notre impuissance face à la mort, la sienne et celle des êtres qui nous entourent

je rajouterais que j'y ai aussi pensé à des moments ou ça allait vraiment mal mais je sais que j'ai vraiment traversé des moments extrêmement difficiles et douloureux et que j'ai finalement trouvé des grands moments de joie et de bonheur après alors même si je ne sais pas pourquoi, je m'accroche encore ;)
44 ans 77 5703
c est étrange, j ai un pote qui m appelle tout à l heure et me dis qu il y a deux jours il était aux urgences. il habite au bout de ma rue.
ça fait quelque semaines qu il me dit qu il a pas la patate.

il a fait une TS.

vu qu il a eu des gros problèmes de santé, il a pas mal de médocs balaises.

il a une petite fille, une grande qui habite dans le nord, il a 38 ans, séparé de sa compagne qui habite à côté.

il se sent inutile et indigne comme Père. alors qu il est formidable comme Papa.
je n ai pu m empêcher de pleurer après son appel.

je me sens bizarre, j ai fais un malaise même. ça me replonge trés concrètement dans des souvenirs que je n aime pas mais en plus, ce type me fout la patate même si je ne fais que le croiser!
et il voulait passer papoter plusieurs fois, à chaque fois j avais "mieux" à faire. je m en veux un peu.

si son ex, inquiète, n avait pas appellé les secours, il serait mort.


ce sujet, qui me tient particulièrement à coeur, me bouleverse depuis deux jours. et, étrangement, il y a cette histoire.

jamais je n aurai imaginé qu il aurait voulu "tout quitter". c est étrange.

on ne sait vraiment rien.
35 ans 233
Je donne juste un petit avis :

Le suicide, pour moi, c'est courageux pour un sens : Ne pas avoir peur de la Mort, l'affronter.

Une fois, j'ai pensé à me suicider, mais rien que de penser à la mort qui arrive, qui te "prend", la douleur, ahhhh !

Tu prends tes médicaments, t'es complètement à l'ouest mais tu dois te sentir "partir"

Tu te coupes les veines, ça te fais mal et c'est une mort longue et douloureuse.

Te pendre : Alors là pour moi, c'est le truc que je ne pourrais pas faire, t'étouffer, manquer d'air :s

Enfin, bref,je vais pas vous faire toute la liste, vous avez du comprendre, la mort me fais peur et comme je l'ai dis plus haut, pour moi le courage vient à ne pas se poser la question
"Et après?"
B I U